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À la Une: un lundi pas comme les autres - 02/11/2020

 
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« Un lundi pas comme les autres » : c’est le grand titre de Ouest France. Un titre qui illustre bien la double actualité du jour. La rentrée scolaire marquée par l’hommage à Samuel Paty et le reconfinement. Deux thèmes bien évidemment à la Une ce matin. Tout d’abord, le recueillement : « faire silence », soupirent Les Dernières Nouvelles d’Alsace. « Tout à l’heure, à 11 heures très précisément, le temps s’arrêtera une fois encore, comme il le fait pour marquer le deuil. Une fois de plus, une fois de trop. Dans toutes les écoles du pays, élèves et enseignants seront appelés à faire silence. Pour honorer la mémoire de Samuel Paty. » « En cette journée particulière, pointe Le Figaro, une minute de silence en classe et la lecture de la 'Lettre aux instituteurs et institutrices' de Jean Jaurès sont prévues. En secours, le ministre de l’Éducation nationale a demandé à Robert Badinter - l’homme de l’abolition de la peine de mort - d’enregistrer une brève intervention sur la laïcité. Une vidéo de quelques stars du football rappelle aussi les vertus de l’instruction. (…) Certes, le principal est que le message passe, mais tout cela en dit long sur l’époque, s’exclame Le Figaro. Le maître n’est plus considéré ni respecté en de nombreux endroits. Comme il est loin, le temps des hussards noirs de la République. Y a-t-il encore un enseignement digne de ce nom, une sacralité de la transmission des connaissances, une invitation à la réflexion et au débat ? L’heure est aux clips, aux slogans, à la démagogie, soupire encore Le Figaro. Comme s’il fallait s’excuser de promouvoir la maîtrise de notre langue, de notre culture et de nos valeurs. Ce renoncement fait la courte échelle aux diktats islamistes. » Bannir la violence En tout cas, le devoir d’explication est indispensable, relève La Croix : il faut « mettre des mots sur cette violence devenue toute proche, expliquer ce qui s’est passé et ouvrir un dialogue. Il s’agira de sortir du choc frontal entre deux absolutisations. D’un côté, le refus de toute mise en cause d’une religion. De l’autre, un droit sacré à caricaturer. L’objectif primordial doit être de bannir la violence, pointe La Croix. Aucun désaccord de cette nature ne peut justifier de porter la main sur une autre personne. L’enjeu, pour aujourd’hui, se situe dans le cadre de l’école, mais ce serait une grave erreur de laisser la tâche aux seuls enseignants, relève encore le quotidien catholique. Nous avons tous à jouer un rôle dans ce travail d’éducation, d’explication et de dialogue. Pour dire, par exemple, qu’accepter l’existence de caricatures ne signifie pas les approuver. Et, tout simplement, pour manifester le souci que l’on a de l’opinion de l’autre et en discuter avec lui. » Les enseignants en première ligne sur deux fronts « Une rentrée dans la douleur », lance Libération qui insiste lui aussi sur ce travail d’explication. « Malheureusement, la solennité de cette rentrée sera brouillée par des conditions sanitaires très particulières, poursuit Libé. Alors que les doutes quant à la contagiosité des enfants sont loin d’être levés, les établissements scolaires sont restés ouverts pour éviter d’ajouter à la crise du Covid des conséquences sociales (retard scolaire, décrochage, violences familiales…). Et pour permettre aux parents de continuer à travailler. » Et Libération de s’interroger : « les protocoles de précaution, dénoncés par certains comme une 'illusion', suffiront-ils à écarter la crainte de voir les écoles se transformer en clusters géants ? Entre devoir de mémoire et situation sanitaire, les enseignants seront en cette rentrée plus que jamais en première ligne. » Les Français prêts En tout cas, face à ce deuxième confinement, les Français sont résignés… C’est du moins ce qu’affirme Le Parisien au travers d’un sondage qui indique que 71% des Français sont prêts à accepter une prolongation du confinement après le 1er décembre et jusqu’à Noël. En effet, pointe le journal, « l’épidémie a pris une telle ampleur que, désormais, nous connaissons tous un proche qui a contracté le virus. Le Covid est entré de plain-pied dans nos vies. » Et cette acceptation des Français est une bonne nouvelle, poursuit Le Parisien, car « elle est la condition nécessaire (et espérons suffisante) pour casser la dynamique de l’épidémie. » Les petits commerçant en colère Si les Français acceptent donc le reconfinement, les petits commerçants sont en colère, relève pour sa part Le Monde. « Le premier ministre Jean Castex a annoncé hier la fermeture des rayons de produits non-essentiels dans les hypermarchés. Censée rétablir l’équité entre les commerçants, la mesure ne suffit pas aux yeux des distributeurs contraints de rester fermés », pointe le quotidien du soir. Le Monde qui pointe ce paradoxe : « il reste possible d’acheter des cigarettes dans un tabac. Mais interdit, pour des raisons sanitaires, de se rendre dans une librairie. » Alors, attention, prévient le journal : « le combat des petits commerçants est symptomatique d’un risque majeur de la période : un accès de colère des plus vulnérables face à des décisions perçues comme injustes et technocratiques. Toute comparaison avec le mouvement des Gilets jaunes n’est pas totalement fortuite. »
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Une vidéo de quelques stars du football rappelle aussi les vertus de l’instruction. (…) Certes, le principal est que le message passe, mais tout cela en dit long sur l’époque, s’exclame Le Figaro. Le maître n’est plus considéré ni respecté en de nombreux endroits. Comme il est loin, le temps des hussards noirs de la République. Y a-t-il encore un enseignement digne de ce nom, une sacralité de la transmission des connaissances, une invitation à la réflexion et au débat ? L’heure est aux clips, aux slogans, à la démagogie, soupire encore Le Figaro. Comme s’il fallait s’excuser de promouvoir la maîtrise de notre langue, de notre culture et de nos valeurs. Ce renoncement fait la courte échelle aux diktats islamistes. » Bannir la violence En tout cas, le devoir d’explication est indispensable, relève La Croix : il faut « mettre des mots sur cette violence devenue toute proche, expliquer ce qui s’est passé et ouvrir un dialogue. Il s’agira de sortir du choc frontal entre deux absolutisations. D’un côté, le refus de toute mise en cause d’une religion. De l’autre, un droit sacré à caricaturer. L’objectif primordial doit être de bannir la violence, pointe La Croix. Aucun désaccord de cette nature ne peut justifier de porter la main sur une autre personne. L’enjeu, pour aujourd’hui, se situe dans le cadre de l’école, mais ce serait une grave erreur de laisser la tâche aux seuls enseignants, relève encore le quotidien catholique. Nous avons tous à jouer un rôle dans ce travail d’éducation, d’explication et de dialogue. Pour dire, par exemple, qu’accepter l’existence de caricatures ne signifie pas les approuver. Et, tout simplement, pour manifester le souci que l’on a de l’opinion de l’autre et en discuter avec lui. » Les enseignants en première ligne sur deux fronts « Une rentrée dans la douleur », lance Libération qui insiste lui aussi sur ce travail d’explication. « Malheureusement, la solennité de cette rentrée sera brouillée par des conditions sanitaires très particulières, poursuit Libé. Alors que les doutes quant à la contagiosité des enfants sont loin d’être levés, les établissements scolaires sont restés ouverts pour éviter d’ajouter à la crise du Covid des conséquences sociales (retard scolaire, décrochage, violences familiales…). Et pour permettre aux parents de continuer à travailler. » Et Libération de s’interroger : « les protocoles de précaution, dénoncés par certains comme une 'illusion', suffiront-ils à écarter la crainte de voir les écoles se transformer en clusters géants ? 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Le Covid est entré de plain-pied dans nos vies. » Et cette acceptation des Français est une bonne nouvelle, poursuit Le Parisien, car « elle est la condition nécessaire (et espérons suffisante) pour casser la dynamique de l’épidémie. » Les petits commerçant en colère Si les Français acceptent donc le reconfinement, les petits commerçants sont en colère, relève pour sa part Le Monde. « Le premier ministre Jean Castex a annoncé hier la fermeture des rayons de produits non-essentiels dans les hypermarchés. Censée rétablir l’équité entre les commerçants, la mesure ne suffit pas aux yeux des distributeurs contraints de rester fermés », pointe le quotidien du soir. Le Monde qui pointe ce paradoxe : « il reste possible d’acheter des cigarettes dans un tabac. Mais interdit, pour des raisons sanitaires, de se rendre dans une librairie. » Alors, attention, prévient le journal : « le combat des petits commerçants est symptomatique d’un risque majeur de la période : un accès de colère des plus vulnérables face à des décisions perçues comme injustes et technocratiques. Toute comparaison avec le mouvement des Gilets jaunes n’est pas totalement fortuite. »
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