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À la Une: l’Afrique de l’Ouest sous haute tension - 22/10/2020

 
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« L’Afrique de l’Ouest serait-elle à la dérive ? », s’interroge L’Observateur Paalga au Burkina. « Il y a lieu de se poser la question tant les foyers de tension s’y multiplient. Il y avait déjà le terrorisme endémique dans lequel sont plongés depuis des années le Mali, le Niger et le Burkina. (…) Et comme si cela ne suffisait pas à notre malheur, voici que les troisièmes mandats d’Alassane Ouattara et d’Alpha Condé menacent de mettre leurs deux pays à feu et à sang. (…) Conakry, Abidjan, donc, et maintenant Abuja et Lagos au Nigeria, s’exclame L’Observateur Paalga, où les manifestations contre les violences policières ont dégénéré en émeutes malgré l’instauration du couvre-feu à Lagos et dans d’autres grandes villes du pays. Là également les cadavres s’accumulent après la dispersion brutale de jeunes révoltés au cours de ce que les Nigérians ont déjà qualifié de 'bloody Tuesday' (de mardi sanglant). Avec un tel environnement sous-régional qui n’incite pas à l’optimisme, soupire encore L’Observateur, on se demande qui viendra sauver qui et si la CEDEAO pourra se démultiplier pour circonscrire ces multiples départs de feu, elle qui est déjà tant et tant sollicitée. » Que fait la CEDEAO ? Justement, Ledjely, en Guinée estime que si la CEDEAO est sollicitée, elle prend tout son temps pour réagir… Et même pire… « L’Afrique de l’ouest en feu, la CEDEAO atone », lance le site d’information guinéen. « La CEDEAO n’a rien retenu des conséquences de ses errements au Mali. C’est en tout cas l’impression que donne le silence qu’elle adopte aujourd’hui alors que la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Nigeria sont au bord de l’implosion. Dans chacun de ces trois pays, constate le site guinéen, les citoyens endurent la violence d’Etat et ploient sur le poids de la répression policière, mais l’instance sous-régionale adopte l’attitude passive du spectateur indifférent. Entre 9 et 16 morts en Guinée, 12 au Nigéria et 7 autres malheureuses victimes à Dabou, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire ! Mais la CEDEAO n’est nullement émue, s’exclame encore Ledjely. Même pas un communiqué par faire part de sa préoccupation. Un mépris qui vient une nouvelle fois conforter l’idée selon laquelle cette organisation, jadis vantée comme un exemple sur le continent, n’est en réalité qu’un syndicat au service exclusif des dirigeants des pays de la sous-région. » La Guinée au « bord du précipice » ? Dans les pays concernés, la presse locale exprime son inquiétude face à la dégradation de la situation. Exemple en Guinée, où le site d’information Aminata dresse ce triste constat : « Le pays connait une violente crise post-électorale sans précédent. Depuis l’auto- proclamation de la victoire par Cellou Dalein Diallo sans attendre les résultats officiels de la commission électorale, le pays se dirige vers le précipice. Cette annonce du principal challenger d’Alpha Condé a mis les militants de l’UFDG (principal parti d’opposition) dans la rue pour célébrer la victoire. Depuis, les forces de défenses et de sécurité se sont mis en branle pour réprimer dans le sang les partisans de l’opposant Cellou Dalein Diallo. Dans son fief électoral de Ratoma, une des cinq communes de la capitale c’est le chaos. Des policiers et gendarmes se livrent à des massacres. Des jeunes innocents à la fleur de l’âge, qui n’ont rien a à voir avec la politique, sont tués par balles. » Le Nigeria en quête de dialogue Au Nigeria, le quotidien Vanguard s’alarme également : « au-delà de la protestation contre les violences policières, il y a aussi des revendications politiques et sociales. (…) Il faut que ces demandes soient transmises au gouvernement qui devrait alors organiser un dialogue national. (…) Pour leur part, poursuit le quotidien nigérian, les manifestants doivent quitter les routes et permettre à l’approvisionnement de circuler. L’économie ne doit pas être asphyxiée, sinon les effets combinés des manifestations et de la pandémie de COVID-19 pourraient la faire s’effondrer. » Et le Vanguard de conclure : « notre pays est fragile face à ses défis économiques et sécuritaires. Nous avons besoin de sagesse et de prudence pour résoudre cette situation avec un minimum de dégâts. (…) Le temps du changement est venu, mais il doit être pacifique et non violent. » Les quatre d’Iwacu toujours en prison Enfin un « douloureux anniversaire » : cela fait un an jour pour jour que nos 4 confrères d’Iwacu, hebdomadaire en ligne burundais, sont emprisonnés à Bubanza, dans le nord-ouest du Burundi. Agnès, Christine, Egide et Térence avaient été arrêtés alors qu’ils couvraient des affrontements entre les forces de sécurité et un groupe armé. Ils ont été condamnés pour complicité à deux ans et demi de prison, alors qu’ils ne faisaient que leur métier. Depuis, la rédaction d’Iwacu est mobilisée pour leur libération.
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