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À la Une: des mots très attendus, et de la déception - 23/10/2020

 
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Ces mots, ce sont ceux de Muhammadu Buhari, le président nigérian. Après un silence pesant, interminable, alors même que la tension n’en finit pas de monter à Lagos, théâtre d’un mouvement de contestation populaire depuis deux semaines, il a pris la parole. « Résistez à la tentation d’être utilisés par des éléments subversifs pour causer le chaos et tuer notre jeune démocratie » a-t-il déclaré à la télévision nationale. Une parole peu convaincante si l’on en croit les nombreux internautes cités par le quotidien Vanguard. Voici quelques tweets mentionnés par le site d’informations : « Je n’ai pas de mot » ; « Il a parlé pendant douze minutes mais n’a pas mentionné Lekki ? » ; « Pas un mot sur les militants en faveur de la dissolution de la brigade SARS tués, pas un mot sur les citoyens tués à Zamfara, doutez-vous encore que cet homme ne se soucie de personne, est-ce que tout le monde saisi l’impact de son incompétence »; celui-ci qui regrette : « je n’ai vu aucune réponse concrète à cette culture de l’impunité et de la brutalité policière ». quand cet autre twittos s’interroge tout bonnement : « C’était quoi ça ? ». Cité, toujours par le quotidien Vanguard, le Parti Démocratique Populaire, le PDP parle d’un discours déprimant, qui « échoue au test d’empathie » selon les mots employés dans le communiqué publié hier soir, « il n’a suscité aucun espoir, n'a pas répondu aux appréhensions, au désespoir généralisé, à la dérive vers l'anarchie et n'a fourni aucune mesure concrète sur la façon d'arrêter et de maîtriser la situation ». Le PDP appelle les Nigérians, en particulier les jeunes, à rester calmes et à permettre le retour à la vie normale, je cite « dans la quête collective d'une coexistence pacifique et dans l'intérêt général de notre nation ». De son côté, le site d’informations burkinabé Aujourd8 commente la prise de parole du président nigérian : « Mouhamadou Bouhari sait ce que le mouvement d’une foule peut causer comme dégâts (...) mais sa sortie le montre : il a peut-être compris ses compatriotes, mais pas suffisamment à l’évidence ». À la une de la presse africaine également, la Guinée et les fortes tensions post électorales Et la violence, qui s’affiche en une du site d’informations guinéen Ledjely. « La route Le Prince, dans la commune de Ratoma, est un champ de bataille” raconte le quotidien, “entre manifestants et éléments des forces de sécurité. Plusieurs magasins et boutiques pillés (...) La vie ressemble au passage d’un ouragan qui a tout ravagé sur son passage ». Le quotidien, détaille ces violences avec lesquelles doivent vivre les habitants de Conakry depuis cinq jours maintenant. Exemple avec cette jeune femme cité par Ledjely : « Je devais faire des courses et habituellement, je vais au marché de Cosa, mais comme je craignais qu’il y ait des violences là-bas, je suis partie vers celui de Kaporo. Et c’est en revenant que j’ai reçu un appel de ma mère me disant de rentrer immédiatement car la route était barricadée et que ça tirait de partout. J’ai difficilement pu avoir un taxi, mais le chauffeur a dû rebrousser chemin à mi-parcours parce que juste au niveau de Morykantéyah, il y avait une dizaine de barricades sur la route principale et même les ruelles ». Cette contestation en Guinée, qui dépasse les seules frontières du pays. Hier jeudi des manifestations ont eu lieu devant des ambassades de Guinée à New York, Dakar ou encore Paris. La Nouvelle Tribune, quotidien béninois raconte que des opposants à Alpha Condé se sont réunis devant le bâtiment parisien et que le rassemblement a rapidement dégénéré. « Les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles. Les manifestants ont ensuite été dispersés à coup de gaz lacrymogène ». De son côté, le site d’informations Dakaractu raconte que le rassemblement devant l’ambassade guinéenne de Dakar a fait réagir le préfet de la capitale sénégalaise. Ce dernier fait peser la menace de sanctions, comprenant le possible rapatriement des étrangers à la frontière. Enfin, le Mali et le blocus qui pèse lourdement sur la localité de Farabougou, village de la région de Ségou, soumis, depuis plus de deux semaines, à un blocage imposé par des combattants jihadistes Comment en sommes-nous arrivés là, s’interroge le site d’informations Maliweb. L’article évoque notamment la détresse des habitants sur place, les denrées alimentaires qui commencent à manquer, sans compter l’activité économique chamboulée. « Cette occupation » écrit Maliweb, « pourrait constituer un coup dur pour ces populations en termes de ressources. Ce qui à la longue engendrerait des mouvements massifs plus vers le sud ». Une situation critique à laquelle veut remédier la jeunesse du M5-RFP nous raconte, toujours Maliweb. L’idée est, je cite, « de porter une assistance humanitaire aux habitants (...) une assistance notamment en habits, nourritures et médicaments ». L’armée est finalement entrée hier à Farabougou, Une intervention qui ne serait d’ailleurs pas sans conséquence indiquait le site Maliweb, lorsqu’il s’interrogeait encore sur une intervention de l’armée, des conséquences sur les négociations en cours.
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Cité, toujours par le quotidien Vanguard, le Parti Démocratique Populaire, le PDP parle d’un discours déprimant, qui « échoue au test d’empathie » selon les mots employés dans le communiqué publié hier soir, « il n’a suscité aucun espoir, n'a pas répondu aux appréhensions, au désespoir généralisé, à la dérive vers l'anarchie et n'a fourni aucune mesure concrète sur la façon d'arrêter et de maîtriser la situation ». Le PDP appelle les Nigérians, en particulier les jeunes, à rester calmes et à permettre le retour à la vie normale, je cite « dans la quête collective d'une coexistence pacifique et dans l'intérêt général de notre nation ». De son côté, le site d’informations burkinabé Aujourd8 commente la prise de parole du président nigérian : « Mouhamadou Bouhari sait ce que le mouvement d’une foule peut causer comme dégâts (...) mais sa sortie le montre : il a peut-être compris ses compatriotes, mais pas suffisamment à l’évidence ». 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Enfin, le Mali et le blocus qui pèse lourdement sur la localité de Farabougou, village de la région de Ségou, soumis, depuis plus de deux semaines, à un blocage imposé par des combattants jihadistes Comment en sommes-nous arrivés là, s’interroge le site d’informations Maliweb. L’article évoque notamment la détresse des habitants sur place, les denrées alimentaires qui commencent à manquer, sans compter l’activité économique chamboulée. « Cette occupation » écrit Maliweb, « pourrait constituer un coup dur pour ces populations en termes de ressources. Ce qui à la longue engendrerait des mouvements massifs plus vers le sud ». Une situation critique à laquelle veut remédier la jeunesse du M5-RFP nous raconte, toujours Maliweb. L’idée est, je cite, « de porter une assistance humanitaire aux habitants (...) une assistance notamment en habits, nourritures et médicaments ». L’armée est finalement entrée hier à Farabougou, Une intervention qui ne serait d’ailleurs pas sans conséquence indiquait le site Maliweb, lorsqu’il s’interrogeait encore sur une intervention de l’armée, des conséquences sur les négociations en cours.
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