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25 mai 2021 : Israël et Palestine au lendemain de la « Guerre des onze jours » : l’apaisement des relations entre Israël et les pays arabes pèse moins lourd que les enjeux de politique intérieure et l’entêtement des extrémistes hostiles au processus de pa

 
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Un cessez-le-feu ne signe pas la fin d’une guerre, pas plus qu’un armistice ne scelle une victoire. La guerre des onze jours qui a meurtri Israël, Gaza et la Cisjordanie, je me suis gardé de la commenter à chaud.

La désescalade est acquise temporairement. Reconsidérons la situation à la lumière d’un fait encourageant : je songe aux milliers de Juifs et d’Arabes israéliens rassemblés samedi soir à Tel Aviv pour appeler à la coexistence. Ils ont fait entendre la voix de ceux qui, comme l’écrivain David Grossman, regrettent d’être, je le cite, « les otages d’extrémistes divers et variés ».

Aucune région du monde ne souffre d’un pareil enchevêtrement d’intérêts distincts aussi complexe que celui dont la Palestine est le théâtre depuis la proclamation de l’Etat d’Israël en 1948 et sa guerre d’indépendance.

Les accords d’Oslo en 1993 avaient abouti à la reconnaissance de l’existence de l’Etat d’Israël et d’une Autorité palestinienne en Cisjordanie et à Gaza. En 2000 Yasser Arafat refusait la proposition de Ehud Barak de démilitariser les territoires au motif qu’il n’autorisait pas le retour des réfugiés de 1948, premier contentieux. Les autres griefs concernent Jérusalem et la poursuite de la colonisation.

L’enchevêtrement, c’est celui des territoires, des communes palestiniennes, des implantations juives, du mur de séparation, des postes militaires, c’est aussi celui d’une société israélienne divisée, et celui des Palestiniens, entre ceux en Cisjordanie que gouverne le Fatah de Mahmud Abbas, le Fatah qui se déclare laïc, et ceux de Gaza gouvernés par le Hamas et le Djihad islamique qui poursuivent la guerre sainte, une guerre qui capte toutes les ressources au mépris des conditions de la population, guerre illimitée du même type que celle voulue en 1916 par le général en chef des armées allemandes Eric Ludendorff.

Dénouer le conflit israélo-arabe ne signe pas la fin du conflit israélo-palestinien. Les accords entre Israël et les Emirats-Arabes Unis et Bahrein, les échanges d’ambassadeurs avec le Maroc et le Soudan, laissaient sur la touche le Hamas. L’organisation terroriste a perçu le danger. Sous la pression elle a vu quel bénéfice tirer de la question de Jérusalem, en tant que lieu saint, quel gain de popularité aux dépens du Fatah lui témoigneraient les Palestiniens.

L’enchevêtrement, c’est celui des paradoxes. Le panarabisme était un rêve. Les puissances qui se réclament de la cause palestinienne, l’Iran et la Turquie, ne sont pas des nations arabes. Le panislamisme n’a pas de sens tant que subsiste la fracture entre chiites et sunnites. Ce qui aurait du sens, et dont ne veut aucun des « extrémistes divers et variés », c’est une coexistence entre deux Etats. Sur la base d’un partage, de concessions réciproques et du respect du droit.

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Aucune région du monde ne souffre d’un pareil enchevêtrement d’intérêts distincts aussi complexe que celui dont la Palestine est le théâtre depuis la proclamation de l’Etat d’Israël en 1948 et sa guerre d’indépendance.

Les accords d’Oslo en 1993 avaient abouti à la reconnaissance de l’existence de l’Etat d’Israël et d’une Autorité palestinienne en Cisjordanie et à Gaza. En 2000 Yasser Arafat refusait la proposition de Ehud Barak de démilitariser les territoires au motif qu’il n’autorisait pas le retour des réfugiés de 1948, premier contentieux. Les autres griefs concernent Jérusalem et la poursuite de la colonisation.

L’enchevêtrement, c’est celui des territoires, des communes palestiniennes, des implantations juives, du mur de séparation, des postes militaires, c’est aussi celui d’une société israélienne divisée, et celui des Palestiniens, entre ceux en Cisjordanie que gouverne le Fatah de Mahmud Abbas, le Fatah qui se déclare laïc, et ceux de Gaza gouvernés par le Hamas et le Djihad islamique qui poursuivent la guerre sainte, une guerre qui capte toutes les ressources au mépris des conditions de la population, guerre illimitée du même type que celle voulue en 1916 par le général en chef des armées allemandes Eric Ludendorff.

Dénouer le conflit israélo-arabe ne signe pas la fin du conflit israélo-palestinien. Les accords entre Israël et les Emirats-Arabes Unis et Bahrein, les échanges d’ambassadeurs avec le Maroc et le Soudan, laissaient sur la touche le Hamas. L’organisation terroriste a perçu le danger. Sous la pression elle a vu quel bénéfice tirer de la question de Jérusalem, en tant que lieu saint, quel gain de popularité aux dépens du Fatah lui témoigneraient les Palestiniens.

L’enchevêtrement, c’est celui des paradoxes. Le panarabisme était un rêve. Les puissances qui se réclament de la cause palestinienne, l’Iran et la Turquie, ne sont pas des nations arabes. Le panislamisme n’a pas de sens tant que subsiste la fracture entre chiites et sunnites. Ce qui aurait du sens, et dont ne veut aucun des « extrémistes divers et variés », c’est une coexistence entre deux Etats. Sur la base d’un partage, de concessions réciproques et du respect du droit.

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