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Le trafic de stupéfiants
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En déplacement à Créteil le 21 janvier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin s’est félicité de résultats records dans la guerre menée contre le trafic de drogues. Sur l’année 2023, ce n’est pas moins de 36 429 trafiquants qui ont été interpellés sur le territoire national. En 3 ans, 1000 points de deal ont été démantelés sur les 4000 au total. Plus récemment, c’est environ 1 500 individus qui ont été appréhendés depuis le lancement des opérations anti-drogue baptisées "place nette XXL" menées à travers la France. La première intervention a eu lieu le 19 mars dernier à Marseille puis quatre autres opérations ont été lancées dans le Nord, dans la région métropolitaine de Lyon, à Dijon (Côte-d'Or) et en région parisienne, notamment à Sevran (Seine-Saint-Denis) et Colombes (Hauts-de-Seine).Ces opérations englobent des arrestations, des perquisitions, la découverte d'appartements servant de caches pour la drogue, la désinfection de l'espace public et le déploiement de forces de maintien de l'ordre pour entraver le trafic de drogue dans les zones ciblées. Un vaste dispositif policier est en place sur l'ensemble du territoire plus de 15 000 policiers, gendarmes et douaniers ont été mobilisés sur une semaine. Il faut dire que la lutte contre le trafic de stupéfiants était l’un des principaux défis du Gouvernement. En septembre 2019, il a instauré le plan national de lutte contre les stupéfiants, également connu sous le nom de « plan stups », composé de 55 mesures collaboratives impliquant divers acteurs tels que la police, la gendarmerie, les douanes, la marine nationale, le ministère de la Justice, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ainsi que le secrétariat général de la Mer, sous la coordination de l'OFAST. Cette approche interministérielle, déployée à l'échelle internationale jusqu'aux niveaux territoriaux les plus proches, se concentre sur deux axes majeurs : d’une part l’entrave à la circulation des produits stupéfiants et d’autre part l’entrave à l’action des organisations criminelles. Bref, un sujet de premier ordre. Comment est définit le trafic de stup, quelles en sont les principales problématiques et évolutions, pour nous en parler aujourd’hui nous recevons le capitaine Damien Toba.
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En déplacement à Créteil le 21 janvier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin s’est félicité de résultats records dans la guerre menée contre le trafic de drogues. Sur l’année 2023, ce n’est pas moins de 36 429 trafiquants qui ont été interpellés sur le territoire national. En 3 ans, 1000 points de deal ont été démantelés sur les 4000 au total. Plus récemment, c’est environ 1 500 individus qui ont été appréhendés depuis le lancement des opérations anti-drogue baptisées "place nette XXL" menées à travers la France. La première intervention a eu lieu le 19 mars dernier à Marseille puis quatre autres opérations ont été lancées dans le Nord, dans la région métropolitaine de Lyon, à Dijon (Côte-d'Or) et en région parisienne, notamment à Sevran (Seine-Saint-Denis) et Colombes (Hauts-de-Seine).Ces opérations englobent des arrestations, des perquisitions, la découverte d'appartements servant de caches pour la drogue, la désinfection de l'espace public et le déploiement de forces de maintien de l'ordre pour entraver le trafic de drogue dans les zones ciblées. Un vaste dispositif policier est en place sur l'ensemble du territoire plus de 15 000 policiers, gendarmes et douaniers ont été mobilisés sur une semaine. Il faut dire que la lutte contre le trafic de stupéfiants était l’un des principaux défis du Gouvernement. En septembre 2019, il a instauré le plan national de lutte contre les stupéfiants, également connu sous le nom de « plan stups », composé de 55 mesures collaboratives impliquant divers acteurs tels que la police, la gendarmerie, les douanes, la marine nationale, le ministère de la Justice, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ainsi que le secrétariat général de la Mer, sous la coordination de l'OFAST. Cette approche interministérielle, déployée à l'échelle internationale jusqu'aux niveaux territoriaux les plus proches, se concentre sur deux axes majeurs : d’une part l’entrave à la circulation des produits stupéfiants et d’autre part l’entrave à l’action des organisations criminelles. Bref, un sujet de premier ordre. Comment est définit le trafic de stup, quelles en sont les principales problématiques et évolutions, pour nous en parler aujourd’hui nous recevons le capitaine Damien Toba.
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1 10 questions sur les crises bancaires 48:22
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48:22Les banques constituent naturellement des institutions dans nos sociétés contemporaines. Des piliers de nos modèles économiques modernes. On les pense inébranlables tant leur puissance économique se conçoit aisément. Dès lors, envisager la notion même de crise bancaire semble au premier chef incongru et pourtant les crises bancaires jalonnent notre histoire récente. On pense notamment à la crise dite des subprimes de 2008. Une crise bancaire est une crise économique dont l'une des causes est la dégradation de la situation financière des banques, ou dont la conséquence est la mise en danger des banques. Lors d'une crise bancaire, les banques ne se prêtent plus ou plus assez sur le marché interbancaire, et les banques ont des difficultés à trouver les sommes nécessaires pour remplir leurs engagements Derrière cette définition, plusieurs facteurs se mêlent alors, pour mieux comprendre les crises et la manière de les gérer et de les prévenir, Frédéric Visnovsky est certainement le mieux placer puisque, parmi ses différentes fonctions, il a connu plusieurs crises. Pour rappel, Frédéric Visnovsky nous a déjà fait l’honneur de participer à l’un de nos podcasts dans lequel il avait présenté la Banque de France et ses nombreuses missions. Frédéric Visnovsky, vous êtes en effet Secrétaire général adjoint de l’ACPR (l’autorité au sein de la Banque de France qui contrôle les banques et les assurances). Vous y avez fait une grande partie de votre carrière (depuis 1992), notamment en charge de la supervision des banques au moment de la crise de 2008/2009, puis celle de 2011 et, depuis 2018, vous être en charge du R de l’ACPR, c’est-à-dire la résolution et vous nous expliquerez ce que cela signifie.…
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Rarement un fait divers aura autant marqué et autant posé de questions sur notre société, à tout le moins dans la période récente. Quelques jours après le verdict rendu le 20 décembre dernier dans le procès de l’assassinat de Samuel Paty, il nous a semblé essentiel d’en donner toute sa dimension. Le 16 octobre 2020, à Eragny-sur-Oise, Samuel Paty est sauvagement assassiné ; son assassin est ensuite abattu par la police. Il s’agit d’un attentat terroriste. La cause, nous la connaissons tous : dans le cadre d’un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège, montre des caricatures de Mahomet de Charlie hebdo. A la suite du cours, le père d’une élève, laquelle mentira sur sa prétendue exclusion du cours par son professeur alors qu’elle n’était pas présente à ce cours, publie des vidéos sur les réseaux sociaux mettant en cause directement Samuel Paty, donnant son nom et l’adresse du collège. Les vidéos deviennent virales sur les réseaux sociaux. Un torrent de haine accompagne la rumeur. Samuel Paty est assassiné. En 2023, c’est le temps judiciaire : six collégiens au moment des faits ont été condamnés par le tribunal pour enfants. Fin 2024, huit personnes adultes ont été jugés par la Cour d’assises spéciale. Après 7 semaines d’audience, tous les accusés ont été reconnus coupables. Parmi eux, Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, sont considérés avoir initié la campagne de haine sur les réseaux sociaux menant à l’assassinat. Selon la Cour, « ils ont préparé les conditions d’un passage à l’acte terroriste ». Ainsi, le père de l’adolescente et le prédicateur islamiste ont été déclarés coupables d’association de malfaiteurs terroriste et respectivement condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle. Les six autres personnes impliquées ont écopé de peines allant de trois ans de prison avec sursis à 16 années de réclusion criminelle. Le président de la cour, affirme avoir pris en compte « la gravité exceptionnelle des faits s’agissant de l’assassinat d’un enseignant à la sortie (d’un) collège par décapitation au moyen d’une arme blanche ». Avant de souligner que « ces faits d’une barbarie absolue constituent une atteinte irrémédiable aux valeurs de la République et à la laïcité ». Que disent de notre société l’assassinat de Samuel Paty et le procès qui s’en est suivi ? Pour répondre à cette question et nous éclairer avec recul sur ce drame et ses conséquences, nous recevons David Bracq, magistrat et professeur de culture Gé au sein de la Prépa ISP.…
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Dans ce podcast, nous allons interroger le regard que l’on porte sur l’âge des autres. On pourrait évidemment parler de la jeunesse ou encore du vieillissement. Mais ce qui nous intéresse ici c’est notre perception de l’âge. Précisément, il s’agit de s’interroger sur le jeunisme ou l’âgisme. Que signifie ces nouveaux mots ? L’âgisme notamment peut s’entendre d’une Discrimination envers toute personne âgée. S’agit-il d’une énième théorie wokiste venue conceptualiser un biais sociétal qui a toujours existé et qui relève finalement de l’ordre naturel des choses ? Déjà en 2021, dans un rapport publié par l’OMS, le Haut Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU relevait que, je cite, « l’âgisme nuit à tous, aux personnes âgées aussi bien qu’aux jeunes. Mais souvent, il est si répandu et si bien accepté – dans nos attitudes comme dans nos politiques, nos lois et nos institutions – que nous ne réalisons pas les répercussions qu’il a sur notre dignité et sur nos droits ». Des voix, nombreuses à travers le monde, s’élèvent contre l’âgisme ; elles dénoncent une discrimination qui serait aussi grave que celles liées au sexe, à l’orientation sexuelle, à la race ou au handicap. L’âgisme se constate au travail, dans les sociétés, dans le couple, dans la vie de tous les jours et même au sein des services publics. Une personne sur deux dans le monde aurait des attitudes âgistes, volontaires et / ou faites de préjugés. Naturellement, cela a des conséquences négatives et préjudiciables sur la santé physique et mentale des personnes visées, leur qualité de vie et qui au final coûte chaque année des milliards aux pays occidentaux. Et pourtant, ce phénomène est tu, à tout le moins peu connu. Il y a donc urgence à comprendre le phénomène, à identifier les attitudes qui alimentent l’âgisme et à réfléchir sur les pistes pour enrayer cette discrimination. Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Nesrine HAIF, enseignante en culture générale à l’ISP.…
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1 Le déclin de l'institution du mariage en question 28:11
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28:11Dans son discours préliminaire de présentation du Code civil, Portalis affirmait que le mariage « c’est la société de l’homme et de la femme qui s’unissent pour perpétuer leur espèce, pour s’aider par des secours mutuels à porter le poids de la vie et pour partager leur commune destinée ». Juridiquement, le mariage peut se définir comme l’acte juridique reçu en forme solennelle par l’officier d’état civil, en vertu duquel deux personnes établissent entre elles une union dont la loi civile règle impérativement les conditions, les effets et la dissolution. Plus généralement, dans toute société, le mariage est d’abord une institution imposant certaines règles sociales qui confèrent sa légitimité à l’alliance, permettant la perpétuation des familles et la socialisation des enfants. En raison de son importance, de tout temps, le mariage a été objet d’études en philosophie comme en sociologie. Selon Émile Durkheim, le mariage est au fondement de la famille conjugale. Selon Claude Lévi-Strauss, la famille trouve son origine dans le mariage. Il indique que, quels que soient les types de mariage (par échange, achat, libre choix, choix imposé par la famille, etc.) chaque société opère une distinction entre les unions libres et les unions légitimes, et presque toutes les sociétés mettent très haut le statut matrimonial (avec une certaine « répulsion » à l’égard du célibat ou des couples sans enfants). Mais le mariage est-il encore un pilier de notre société contemporaine, une institution nécessaire ? Statistiquement, le mariage est en déclin. En effet, entre 1976 et 2016, le nombre de mariages en France a diminué de manière significative. Toutefois, il y a eu un regain à la suite de la période covid. Ainsi, en 2021, 218 800 mariages ont été célébrés en France, soit 41,6 % de plus qu’en 2020. Ce rebond est historique, mais n’est qu’un retour à la normale après une chute de 31,2 % en 2020, année marquée par l’épidémie de Covid-19 et les restrictions sanitaires associées. En 2023 comme en 2022, 242 000 mariages ont été célébrés en France. Ce nombre est relativement élevé, compte tenu de la tendance à la baisse des dernières décennies. Aussi, nous recevons Franck TOURET, enseignant de droit civil au sein de la Prépa ISP, pour appréhender les facteurs et les conséquences du déclin de l’institution du mariage.…
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1 10 questions sur la crise politique de la fin de l'année 2024 33:50
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33:50Mercredi 4 décembre 2024, l’Assemblée nationale a voté, avec une large majorité de 331 voix, la censure du gouvernement dirigé par Michel Barnier. Trois mois c’est le triste record de longévité d’un gouvernement qui n’aura pas su surmonter les difficultés d’une absence de majorité, résultat des élections législatives de cet été. La France est donc, pour le moment, privée de gouvernement, de budget et de majorité et ce, même si le Président Emmanuel Macron a nommé François Bayrou, premier ministre et lui a demandé de constituer un Gouvernement. Le contexte est inédit : il n’y avait pas eu de dissolution depuis 1997, de cohabitation depuis 2002, de censure adoptée depuis 1962. Le président ne peut pour le moment prononcer de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ; certains appellent à sa démission. Peut-on parler de séisme institutionnel, de crise politique ou, à tout le moins, de situation historique ? Ce qui est certain c’est que la Vème République entre toujours plus profondément en terrain constitutionnel inconnu. Ainsi, la France traverse-t-elle une crise politique voire une crise de régime ? Pour répondre à cette question, nous recevons Jean-Paul Gelin, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.…
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1 10 questions sur les métiers de dir. d'hopital et dir. établ. sanitaire, social et médico-social 46:32
46:32
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46:32Depuis peu, la Prépa ISP offre de se préparer à deux nouveaux concours : celui de directeur d'hôpital et celui de directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social Mais savez-vous ce que ces métiers recoupent ? comment devient-on directeur d'hôpital et directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social ? La fonction publique hospitalière compte trois directions : les directeurs d’hôpital, les directeurs d'établissement sanitaire, social et médico-social et les directeurs de soins. Les deux premiers sont reconnus A+. Pour nous les présenter, nous recevons Olivier OVAGUIMIAN, directeur d’hôpital depuis 2013, il a toujours exercé dans le secteur public et y est très attaché.…
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1 Justice : La colère qui monte, de Béatrice Brugère 51:18
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51:18Béatrice Brugère est notre invitée dans les podcasts de l’ISP. Béatrice Brugère, comme chacun le sait, vous êtes magistrate. Vous avez été substitut du Procureur à la Cour d’appel de Douai, Magistrat du siège au TGI Paris, au contentieux des JIRS, Vice-Procureur au TGI de Versailles et vous êtes désormais première vice-procureur au TJ de Paris. Vous avez été réélue récemment secrétaire générale du syndicat Unité-Magistrat. Votre parole compte et s’entend régulièrement dans les grands médias. Vous avez écrit en 2024, un ouvrage plébiscité « Justice : la colère qui monte. Plaidoyer pour une refondation », lequel a reçu le prix du livre politique du Barreau de Paris et le prix Edgar Faure. Béatrice Brugère, il est évident lorsqu’on lit votre livre que vous avez une vision pour la Justice. Dans ce podcast, vous allez nous expliquer quelle est cette vision ? Quelle est votre idée de la nécessaire refondation de la justice ?…
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1 De la non-prolifération à l'interdiction des armes nucléaires 41:35
41:35
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41:35Signé en 2017, le traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est entré en vigueur le 22 janvier 2021, 90 jours après le dépôt du cinquantième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion par les Etats signataires. Si la menace nucléaire pourrait ainsi sembler éloignée, en réalité aucun Etat doté de l'arme nucléaire n'a signé le TIAN et les conflits et tensions dans le monde contemporain rappellent que la menace nucléaire n'a pas disparu avec la fin de la guerre froide : engagée sur le front ukrainien, la Russie de Vladimir Poutine a modifié sa doctrine nucléaire pour élargir les possibilités d'y avoir recours, tandis que la Corée du Nord et l'Iran restent au cœur de tensions internationales. Dans ce contexte, quel est l'état de la menace nucléaire ? Dans quelle mesure le droit international public peut-il garantir qu'il ne sera plus fait usage des armes nucléaires, après les bombardements américains sur Hiroshima et Nagasaki il y a près de 80 ans, qui restent la seule utilisation à ce jour des armes nucléaires ? Pour évoquer ces différents enjeux, je reçois aujourd'hui Benoît Quennedey, enseignant de culture générale à la Prépa ISP.…
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1 10 questions à un inspecteur des Douanes 25:07
25:07
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25:07Chaque Etat, en se constituant progressivement vers les formes que nous connaissons aujourd’hui, a vu la douane comme une administration permettant d’en assurer sa sécurité et son intégrité, tout en assurant ses ressources financières. Le développement du commerce international, dès l’antiquité, voit ainsi l’imposition d’une fiscalité sur les mouvements de marchandises, à l’époque recouvrée par des compagnies privées. Jusqu’à la Révolution, la Ferme générale s’apparente à une direction des douanes. Cette dernière est nationalisée en régie nationale des douanes en 1791. Jusqu’en 1940, la douane dispose d’une organisation militaire. Aujourd’hui administration civile, elle a gardé de par ses symboles une certaine empreinte militaire tout en s’adaptant au temps présent. Aujourd’hui, la direction générale des douanes et droits indirects est rattachée au MESFIN. Forte de 17 000 agents, répartis en deux branches et en trois catégories, agent de constatation, contrôleur, et inspecteur, la douane exerce des missions variées. La douane ne se résume pas au contrôle en aéroport ou aux péages, mais, intervient par exemple, dans l’accompagnement des entreprises à l’international, dans la gestion du secteur de la viticulture ou encore dans le dédouanement des marchandises aux ports. Ancrée dans un paysage européen, la douane a du répondre à de multiples enjeux ces dernières années : COVID, guerre en Ukraine, ou encore les jeux olympiques actuellement. Aujourd’hui, nous recevons Alexandre MURATORE, inspecteur des douanes en poste en Seine-Saint-Denis.…
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1 Ma rencontre avec le mal de Francis Nachbar 1:01:07
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1:01:07Nous recevons aujourd’hui la magistrat Francis Nachbar qui nous fait l’honneur de participer aux PODCAST de l’ISP et qui est venu nous parler de son livre, Ma rencontre avec le mal qu’il a fait paraitre après son expérience de procureur général lors du procès Monique Olivier / Michel Fourniret. Juge d’instruction, puis premier substitut à Laon, vous avez ensuite été placé en détachement successivement comme conseiller juridique du directeur du Trésor, chef du cabinet de l’adjoint au maire de Paris chargé de la prévention et de la sécurité puis conseiller technique du ministre de la Justice du Togo et chef d’un projet d’aide et de développement de l’Etat de droit. Puis, vous avez ensuite exercé les fonctions de substitut général à la cour d’appel de Chambéry, de procureur de la République à Charleville-Mézières, de procureur de la République au Havre, d’avocat général à Rennes et enfin de procureur général du département de la Guyane. Vous venez ici nous parler de votre ouvrage Ma rencontre avec le mal. L’affaire Fourniret / Monique Olivier est l’une des pires affaires criminelles que notre pays n’ait jamais connues, par le nombre et l’âge des victimes, par la durée du périple meurtrier de ce couple tueur en série, par la perversité effroyable et l’inhumanité dont ils ont fait preuve. Ayant porté cette affaire pendant quatre années depuis le début des enquêtes jusqu’au procès final, ce témoignage peut permettre de connaître la réalité du travail qui incombe à un procureur de la République dans des situations hors norme, les difficultés de tous ordres, les écueils à éviter et les enjeux majeurs. Pour les candidats aux concours de l’ENM, il peut également constituer une contribution à la connaissance du traitement particulier que nécessite les grandes affaires criminelles et les crimes sériels. Sensibiliser l’auditoire aux défis pénaux, criminologiques et sociaux de telles affaires paraît d’autant plus intéressant qu’il s’agit d’un récit vécu personnellement qui peut constituer une contribution concrète à la connaissance de la justice. Vous m’avez indiqué que ce livre a surtout été voulu pour tenter de faire comprendre un tant soit peu les tourments terribles et définitifs endurés par les familles des victimes pour qu’elles puissent être mieux écoutées par la justice, être l’objet d’une meilleure écoute et d’une empathie constante tout au long de leur éprouvant périple judiciaire.…
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Les podcasts de l'ISP
« Dépenses publiques : l’état d’alerte ». Non, il ne s’agit pas du dernier film catastrophe d’Hollywood avec Will Smith, mais le titre d’un rapport réalisé en 2017 par l'ex-patron de BNP Paribas, Michel Pébereau, pour dénoncer la dérive des finances publiques... 7 ans plus tard, le signal d’alarme ne semble pas avoir été entendu : 3100 milliards d’euros de dette publique dans notre pays, et 3600 milliards prévus en 2027 selon la très sérieuse Cour des comptes présidée par Pierre Moscovici. Alors que la France connait une situation dramatique de ses comptes publiques, jamais la question de l’endettement n’a été aussi centrale dans l’actualité politique, au point même de plomber la discussion budgétaire au Parlement ces dernières semaines. L’endettement faisait partie des nombreux sujets posés aux étudiants lors du dernier concours pour l’accès à l’école Nationale de la Magistrature. Comment ce sujet devait-il être abordé ? Quels éléments techniques étaient nécessaires pour traiter le sujet ? Pour y répondre, je reçois aujourd’hui notre spécialiste des institutions politiques, maitre de conférences à Sciences po et bien sûr enseignant de culture générale à l’ISP : Samir Hammal.…
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Nous allons envisager dans ce podcast non seulement un sujet des plus intéressants mais encore un sujet donné à plusieurs reprises en culture Gé à l’occasion des écrits et des oraux des concours auxquels nous préparons. Et pour ce faire, nous avons la chance d’accueillir dans les podcasts de l’ISP un intervenant expert des plus prestigieux. Mais j’y reviendrai dans quelques instants. La diplomatie est une partie de la politique qui concerne les relations entre les Etats et la mise en œuvre de la politique étrangère d’un Etat Mais la diplomatie c’est aussi un art de rapprocher des intérêts divergents qui dans le langage commun est perçu souvent comme une qualité d’adresse et de souplesse : « il est diplomate » « il a su faire preuve de diplomatie ». Le mot « diplomatie » provient du grec d’où dérive le latin « diploma » qui signifie aussi « double » ! S’agit-il donc aussi d’un double langage ? de concilier l’inconciliable ? La France se perçoit comme une grande puissance. Elle possède un des plus grands réseaux diplomatiques au monde qui se caractérise par sa dimension universelle : rares sont les pays où nous n’avons pas d’ambassade ! La France appartient au conseil de sécurité de l’ONU comme membre permanent avec droit de véto ce qui en fait de facto un acteur majeur des relations internationales. Mais, dans un monde multipolaire où de nouveaux acteurs et pays cherchent à prendre une place prépondérante, que peut encore la France pour favoriser le dialogue entre tous ? Comment faire pour exister encore dans la diplomatie d’aujourd’hui ? Nous essaierons de proposer quelques pistes à travers l’analyse des moyens, des acteurs et des enjeux sans oublier d’explorer les clichés parfois bien ancrés sur la vie diplomatique. Pour y parvenir, nous recevons Franck Vermeulen. Franck Vermeulen, vous êtes est Diplomate de carrière depuis plus de 30 ans dont une vingtaine d’années de service à l’étranger principalement au Moyen Orient mais aussi en Europe et en Afrique Vous avez notamment exercé des fonctions de chef de poste comme consul général de France mais aussi des fonctions politiques comme rédacteur au quai d’Orsay ou comme conseiller d’ambassade ou conseiller culturel.…
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1 Beyoncé est-elle la dernière icône musicale mondiale ? 26:28
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26:28Ce sujet peut vous surprendre par son apparente légèreté – il est vrai qu’il diffère d’autres autrement plus sexy comme l’aviation civile et militaire ou encore le consentement à l’impôt. Ce sujet peut également surprendre en raison de son apparente légèreté, et pourtant, il impose au contraire d’analyser en profondeur le paysage musical de ces 40 dernières années. A ce titre, il interroge, au-delà de l’évolution des codes de l’industrie du disque, des notions psychologiques telles que l’aura, le charisme, la starification et le story telling, ou encore l’art de savoir définir sa propre légende. Loin de n’être qu’une banale pop star américaine, Beyonce est désormais, depuis la disparition de la Reine Elizabeth II, la femme la plus connue au monde. Pourtant sa fortune est inférieure à celle d’une Rihanna, ses ventes musicales et ses concerts rapportent moins que ceux d’une Taylor Swift. Alors la question se pose : qui est la « reine Beyonce » comme elle est volontiers désignée par la presse ? Qu’a-t-elle fait de différent des autres pour que son aura la classe dans une catégorie sans aucun autre concurrent et que son personnage constitue désormais à lui seul une marque ? On parlera de musique ici, un peu, mais il sera surtout question d’étudier une véritable icône et un modèle marketing parfait, accompli avec brio par une petite fille noire de Houston, qui assumait à seulement 17 ans, lors d’une interview sur son plan de carrière, son projet « de devenir une légende ». Cette analyse surprenante nous est aujourd’hui présentée par Nesrine HAIF, enseignante en culture générale à l’ISP et passionnée par l’étude de la sociologie et des sciences comportementales.…
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Les podcasts de l'ISP
La justice fascine par l’importance de son rôle dans la société, par ses enjeux, par ses finalités mais aussi par son déroulé, en raison de son décorum, de ses symboles, des costumes de ceux qui y participent, par leur charisme aussi, par sa médiatisation… Pour toutes ces raisons, la Justice est actrice et objet de communications. Elle en est actrice au travers de sa communication institutionnelle, des émissions « Justice en France » ou encore des communiqués du parquet dans le cadre de l’art 11 du Code de procédure pénale. Elle en est l’objet au travers des nombreux films, émissions qui lui sont consacrés mais aussi des interpellations constantes dont elle fait l’objet sur les réseaux sociaux, les chaines d’information en continue mais aussi dans les arènes politiques et via les sondages. Quels en sont les acteurs de cette communication ? Quelles sont les règles ? Quelles sont les limites ? la situation est-elle satisfaisante ? Les acteurs de la justice de demain sauront-ils faire mieux ? Toutes ces questions posent en creux le sujet de la confiance dans l’institution, les institutions mais aussi le service public. Pour y répondre nous avons le plaisir de recevoir dans les podcasts de l’ISP, Valérie-Odile DERVIEUX, Présidente de chambre de l’instruction à la Cour d’appel de Paris.…
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Les « Cold cases », que l’on traduit littéralement et brutalement par « affaires froides », désignent les affaires judiciaires non élucidées, c’est-à-dire celles pour lesquelles aucune explication n’a pu être donnée. L’affaire n’est pas résolue, le ou les coupable(s) n’ont pas été trouvés. Ces affaires font alors en principe l’objet d’un classement sans suite. Mais le classement sans suite n’est pas un jugement, ce n’est donc pas définitif. Il n’a pas autorité de la chose jugée, c’est-à-dire que cette décision de classement sans suite peut être remise en cause. Le Procureur de la République peut mettre fin au classement sans suite, c’est le cas par exemple si de nouveaux éléments sont trouvés ou que l’auteur peut être identifié. Une limite tout de même demeure : la prescription, même si elle peut être interrompue. On n’évoquera pas aujourd’hui les séries télé, bien que nos auditeurs fidèles savent que nous aimons en parler. Je pense notamment à la série américaine « Cold Case, affaires classées », retraçant le quotidien d’une inspectrice de police, Lilly Rush, chargée d’enquêter sur d’anciens dossiers classés sans suite. Une série toujours bien construite et une inspectrice Lilly Rush jouée par une actrice au charme indéniable mais je disgresse puisque j’ai dit que nous n’en parlerons pas. Dans ce podcast nous allons davantage évoquer le pôle des crimes sériels ou non élucidés du tribunal judiciaire de Nanterre, créé en mars 2022. C’est Charlotte Lepaisant, CPIP au SPIP de Paris, qui nous rejoint pour en parler.…
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