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À la Une: protestations après le report des élections au Togo

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« L'opposition vent debout contre le report des élections », titre Republic of Togo, qui ajoute : « le remaniement électoral ne fait pas que des heureux, le report des législatives et des régionales contraint les partis à revoir leur programme de campagne ». Cette campagne devait commencer hier, jeudi, et l'annonce de son report est une « pure provocation », estime Jean-Pierre Fabre, le chef de l'Alliance nationale pour le Changement, qui n'est pas le seul parti d'opposition à voir rouge. « C'est surréaliste, inimaginable », renchérit Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la Dynamique pour la Majorité du Peuple, un regroupement de petites formations. « Pour ces politiciens », poursuit Republic of Togo, « la révision de la constitution n'est pas une question prioritaire ». Et c'est exactement l'inverse de ce que préconise le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara. Ce dernier assure que « la réforme doit intervenir avant les élections ». Et le ministre ajoute : « Ce qui se passe ne nous étonne pas, car ce sont des gens qui ne vont jamais changer. Beaucoup se sont installés dans les contradictions et les incohérences » Gilbert Bawara qui précise sa pensée : « Il est nécessaire, dit-il, d’établir les principes de fonctionnement de la nouvelle législature avant qu’elle ne soit mise en place ».

Constitution et élections

En un titre, le journal burkinabé Wakatsera résume la situation : « Nouvelle constitution d'abord, élections après, Faure Gnassingbé refroidit toutes les ardeurs, y compris celles de son propre camp politique »Pourtant, poursuit Wakatsera, cette constitution apporte de l’innovation dans la gouvernance togolaise et devrait même être accueillie avec bonheur par ceux qui ont toujours dénoncé et combattu la dominance de la famille Gnassingbe sur la vie politique togolaise depuis au moins 57 ans ». « Problème, ajoute le journal, les politiciens ont la tête déjà plongée dans des régionales et surtout des législatives qui doivent permettre de renouveler l’hémicycle un peu trop monocolore, c’est-à-dire habillé du bleu-blanc, les couleurs de l’UNIR, le parti au pouvoir ». Wakatsera n'en approuve pas moins l'attitude du pouvoir, estimant que « cette opposition au léger report des votes ne doit pas être une occasion pour ceux qui se nourrissent, comme des vautours, des manifestations sanglantes ». « Raison pour laquelle, estime Wakatsera, il est plus qu’impératif de tourner le dos aux démons de la violence et de donner toute la place aux débats dans le cadre plus indiqué de l’Assemblée nationale, où le peuple a ses représentants. Mais autant les populations doivent parler le langage de la non-violence, autant les gouvernants ont l’impérieux devoir de maintenir le cap de la cohésion nationale et de la paix sociale ».

Conseil de la magistrature au Sénégal

Les Sénégalais observent les premières décisions de Bassirou Diomaye Faye. La presse sénégalaise se fait l'écho de ces décisions, à commencer par l'annulation des nominations au sein du conseil de la Magistrature, datant seulement du 29 mars dernier, nominations signées de celui qui était alors encore président Macky Sall. « Le président abroge les décrets pris le 29 mars », titre Dakar Matin. « Pour rappel », précise Sénégo, le président Macky Sall avait nommé un premier président de la Cour suprême et avait pourvu aux postes de membres du pôle financier. Senego qui cite les propos de l'éditorialiste Madiambal Diagne, réputé proche de Macky Sall, qui juge la manière de faire pas vraiment orthodoxe. « D’aucuns regretteront simplement, dit-il, que le Président Faye n’ait pas respecté le parallélisme des formes pour faire acter sa décision par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la Magistrature. Peut-être qu’il ne faudrait pas commencer par corriger l’illégalité par l’illégalité ».

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Constitution et élections

En un titre, le journal burkinabé Wakatsera résume la situation : « Nouvelle constitution d'abord, élections après, Faure Gnassingbé refroidit toutes les ardeurs, y compris celles de son propre camp politique »Pourtant, poursuit Wakatsera, cette constitution apporte de l’innovation dans la gouvernance togolaise et devrait même être accueillie avec bonheur par ceux qui ont toujours dénoncé et combattu la dominance de la famille Gnassingbe sur la vie politique togolaise depuis au moins 57 ans ». « Problème, ajoute le journal, les politiciens ont la tête déjà plongée dans des régionales et surtout des législatives qui doivent permettre de renouveler l’hémicycle un peu trop monocolore, c’est-à-dire habillé du bleu-blanc, les couleurs de l’UNIR, le parti au pouvoir ». Wakatsera n'en approuve pas moins l'attitude du pouvoir, estimant que « cette opposition au léger report des votes ne doit pas être une occasion pour ceux qui se nourrissent, comme des vautours, des manifestations sanglantes ». « Raison pour laquelle, estime Wakatsera, il est plus qu’impératif de tourner le dos aux démons de la violence et de donner toute la place aux débats dans le cadre plus indiqué de l’Assemblée nationale, où le peuple a ses représentants. Mais autant les populations doivent parler le langage de la non-violence, autant les gouvernants ont l’impérieux devoir de maintenir le cap de la cohésion nationale et de la paix sociale ».

Conseil de la magistrature au Sénégal

Les Sénégalais observent les premières décisions de Bassirou Diomaye Faye. La presse sénégalaise se fait l'écho de ces décisions, à commencer par l'annulation des nominations au sein du conseil de la Magistrature, datant seulement du 29 mars dernier, nominations signées de celui qui était alors encore président Macky Sall. « Le président abroge les décrets pris le 29 mars », titre Dakar Matin. « Pour rappel », précise Sénégo, le président Macky Sall avait nommé un premier président de la Cour suprême et avait pourvu aux postes de membres du pôle financier. Senego qui cite les propos de l'éditorialiste Madiambal Diagne, réputé proche de Macky Sall, qui juge la manière de faire pas vraiment orthodoxe. « D’aucuns regretteront simplement, dit-il, que le Président Faye n’ait pas respecté le parallélisme des formes pour faire acter sa décision par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la Magistrature. Peut-être qu’il ne faudrait pas commencer par corriger l’illégalité par l’illégalité ».

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