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À la Une: les chantiers politiques au Sénégal

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Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions lundi 8 avril 2024. De nombreux journaux pointent la rapidité de la passation de pouvoir. « Sonko en mode fast track », titre Walf sur son site. La presse égrène ensuite les options du nouveau gouvernement. « Deux scénarios envisagés, relève Senego : une négociation de réformes soutenues par une grande partie de l'Assemblée nationale » ou alors une « dissolution » de celle-ci, pour obtenir une majorité présidentielle plus confortable.

« Le dilemme pastéfien », résume dans sa Une Walf. Une dissolution permettrait au président Bassirou Diomaye Faye de « ne pas être à la merci de la majorité parlementaire », à savoir la coalition Benno Bokk Yakaar.

Où sont les femmes ?

La semaine dernière, un premier article de Seneplus relevait qu'il n'y avait que quatre femmes sur 34 membres du gouvernement et estimait que cette équipe « cristallis[ait] un système patriarcal bien ancré ». Cette fois, le site d'info publie un communiqué d'un collectif citoyen. Avec le titre « Gouvernance masculine, démocratie bafouée », estime que « le remplacement du ministère de la Femme par celui de la Famille est une régression » et réclame « la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives ».

Avant d'ajouter : « Doit-on encore rappeler qu'à chaque étape de la construction de notre nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour l'indépendance, l'émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? » Une déclaration signée par plus de 250 personnalités et qui invitent les lecteurs, en commentaire, à faire de même pour grossir cette liste.

Réactions aux « couac mémoriel » d’Emmanuel Macron

« Finalement, Macron n'est pas si courageux ! », s'exclame Le Djély. Le président français devait affirmer que son pays aurait « pu arrêter le génocide » des Tutsis au Rwanda, mais « n'en a pas eu la volonté ». Finalement, ces mots n'ont pas été prononcés dans sa prise de parole en vidéo. Le journal guinéen parle de « rétropédalage ». « Chez les diplomates, cela fait trois jours qu'on ne décolère pas », explique Le Monde Afrique, qui cite l'un d'eux : « C'est un bazar insensé à l'Élysée ».

Une « volte-face inattendue », s'étonne de son côté Seneplus qui décrit « une séquence ratée ». Jeune Afrique renchérit et parle d'un « fail mémoriel ». Le président « a raté le coche », conclut-il.

Au Togo, le projet de nouvelle constitution fait parler

« Tournée nationale de consultations », explique Togo First que le texte « sera présenté à la population qui aura la possibilité de faire des contributions en vue de son amélioration ». Dans le pays, l'opposition continue de dénoncer ce projet et le report des législatives.

Le burkinabè Le Pays se demande d'ailleurs si « l'opposition peut faire plier Faure Gnassingbé », le président togolais. « On le sait, poursuit le journal, les changements de constitution en Afrique ont toujours été des occasions, pour les présidents en exercice, de remettre le compteur à zéro en anéantissant les effets de la clause limitative de mandats ». L’opposition doit « maintenir la pression » - des manifestations sont d'ailleurs prévues cette semaine - mais il rappelle que le président « a l'expérience de la gestion des crises politiques » et qu'il« a réussi à casser toutes les grandes contestations contre son régime ».

Au Cameroun, la crise à la Fédération de football

« Terrible lutte de pouvoir », commente Ivoirebusiness, en rappelant le bras de fer qui oppose Samuel Eto'o, président de la Fédération de footballe camerounaise, au gouvernement qui a nommé, sans le consulter, un sélectionneur, Marc Brys. « La chaise vide d'Eto'o fait jaser ! », écrit le site Afrik-Foot, puisque ce dernier n'a pas daigné accueillir le nouveau sélectionneur des Lions Indomptables. Samuel Eto'o compte même nommer, de son côté, un sélectionneur ce mardi 9 avril 2024.

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« Le dilemme pastéfien », résume dans sa Une Walf. Une dissolution permettrait au président Bassirou Diomaye Faye de « ne pas être à la merci de la majorité parlementaire », à savoir la coalition Benno Bokk Yakaar.

Où sont les femmes ?

La semaine dernière, un premier article de Seneplus relevait qu'il n'y avait que quatre femmes sur 34 membres du gouvernement et estimait que cette équipe « cristallis[ait] un système patriarcal bien ancré ». Cette fois, le site d'info publie un communiqué d'un collectif citoyen. Avec le titre « Gouvernance masculine, démocratie bafouée », estime que « le remplacement du ministère de la Femme par celui de la Famille est une régression » et réclame « la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives ».

Avant d'ajouter : « Doit-on encore rappeler qu'à chaque étape de la construction de notre nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour l'indépendance, l'émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? » Une déclaration signée par plus de 250 personnalités et qui invitent les lecteurs, en commentaire, à faire de même pour grossir cette liste.

Réactions aux « couac mémoriel » d’Emmanuel Macron

« Finalement, Macron n'est pas si courageux ! », s'exclame Le Djély. Le président français devait affirmer que son pays aurait « pu arrêter le génocide » des Tutsis au Rwanda, mais « n'en a pas eu la volonté ». Finalement, ces mots n'ont pas été prononcés dans sa prise de parole en vidéo. Le journal guinéen parle de « rétropédalage ». « Chez les diplomates, cela fait trois jours qu'on ne décolère pas », explique Le Monde Afrique, qui cite l'un d'eux : « C'est un bazar insensé à l'Élysée ».

Une « volte-face inattendue », s'étonne de son côté Seneplus qui décrit « une séquence ratée ». Jeune Afrique renchérit et parle d'un « fail mémoriel ». Le président « a raté le coche », conclut-il.

Au Togo, le projet de nouvelle constitution fait parler

« Tournée nationale de consultations », explique Togo First que le texte « sera présenté à la population qui aura la possibilité de faire des contributions en vue de son amélioration ». Dans le pays, l'opposition continue de dénoncer ce projet et le report des législatives.

Le burkinabè Le Pays se demande d'ailleurs si « l'opposition peut faire plier Faure Gnassingbé », le président togolais. « On le sait, poursuit le journal, les changements de constitution en Afrique ont toujours été des occasions, pour les présidents en exercice, de remettre le compteur à zéro en anéantissant les effets de la clause limitative de mandats ». L’opposition doit « maintenir la pression » - des manifestations sont d'ailleurs prévues cette semaine - mais il rappelle que le président « a l'expérience de la gestion des crises politiques » et qu'il« a réussi à casser toutes les grandes contestations contre son régime ».

Au Cameroun, la crise à la Fédération de football

« Terrible lutte de pouvoir », commente Ivoirebusiness, en rappelant le bras de fer qui oppose Samuel Eto'o, président de la Fédération de footballe camerounaise, au gouvernement qui a nommé, sans le consulter, un sélectionneur, Marc Brys. « La chaise vide d'Eto'o fait jaser ! », écrit le site Afrik-Foot, puisque ce dernier n'a pas daigné accueillir le nouveau sélectionneur des Lions Indomptables. Samuel Eto'o compte même nommer, de son côté, un sélectionneur ce mardi 9 avril 2024.

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