Conclusion, partie 2, Un phare dans la brume
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Ceci est le neuvième de 10 épisodes de la troisième et dernière partie du projet Planet Republyk.
Si vous ne deviez en lire ou écouter qu'une seule partie; ce serait celle-ci.
Les présents épisodes sont les plus importants de la série.
Lorsqu’on ne regarde que par la lorgnette nationale ou continentale, on pourrait croire que nous sommes seuls à vivre des transformations de nos climats et milieux de vie; à mettre ces bouleversements sur le compte de l’anomalie.
Or, lorsqu’on réalise qu’en 2019, l’Inde, le Népal, le Bangladesh, le Myanmar, le Mexique, l’Italie, la Corée du Nord, les États-Unis, le Canada, l’Argentine, la France, le Sri Lanka, la République islamique d’Iran, l’Afrique de l’Est, l’Uruguay, le Brésil, la Bolivie, le Venezuela, l’Indonésie, l’Australie, l’Afrique australe et l’Amérique centrale ont tous déploré des récoltes désastreuses tantôt causées par des printemps tardifs, tantôt par des épisodes de sécheresses et des incendies, tantôt par des d’inondations; et qu’on fait l’addition; on commence à s’inquiéter ...
Naomi Klein, jauge ainsi les gains modestes des mouvements populaires d’opposition des deux dernières décennies, en Égypte, au Chili, au Liban, en Espagne, en Algérie, en France, en Iran, à Hong Kong, en Grèce, en Espagne, aux États-Unis et au Québec :
« Toutes ces manifestations ont aussi montré qu’il ne suffit pas de dire non. Pour être autre chose que des feux de paille, les mouvements d’opposition devront élaborer une vision globale et approfondie de ce qui devrait émerger pour remplacer ce système en déroute, et développer des stratégies politiques cohérentes et efficaces pour concrétiser leurs objectifs. »
Planet Republyk se veut justement un plan pour la suite du monde.
Si une partie d'entre nous s'entendent sur ce que nous exigeons concrètement avant que la situation ne dégénère, il sera plus facile d'influencer ceux qui n'ont pas de plans et de canaliser les forces en présence vers un même objectif et, du même coup, abréger la période chaotique.
Les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie auront forcé, elles aussi, une partie de l’humanité à prendre la mesure de l’ampleur de la sottise qui nous habite collectivement et de ce qu’il en coûte de n’être pas préparé; de laisser les destinées de l’ensemble du vivant, entre les mains d’une poignée d’êtres obscènement riches, sans entraves aucunes à leur avarice sans bornes.
Si l’humanité avait pu compter sur une gouvernance mondiale élue par tous et redevable à tous pouvant intervenir partout, parce qu’elle est chez elle partout, et accordant toute son attention aux enjeux auxquels les États accordent peu d’importance, les choses auraient pu se dérouler fort différemment.
On parle de tout cela et de bien plus dans cet avant-dernier épisode du balado du projet Planet Republyk!
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