Céleste : derrière les clichés, la solitude d'une année à l'étranger

L'été dans vos oreilles

Attention, cet épisode parle de troubles du comportement alimentaire.

Sur le chemin sinueux de la vie étudiante, l’année à l’étranger se présente comme un rite initiatique. Avant le départ, toutes les promesses sont formulées : rencontres extraordinaires, nouvelles amitiés, fêtes inoubliables, dépaysement total... Au retour, chacun cherche à prouver la valeur de son expérience. Qui aura la meilleure anecdote à raconter ? La course à l'Erasmus le plus palpitant est parfois effrénée. Dans les récits qu’on en fait, cette année s’apparente à un vrai roman d'apprentissage. Qu'en est-il réellement ? À travers des récits intimes, Génération Erasmus raconte des morceaux de vie, de jeunesse, des virages inattendus pris grâce à cette année passée à l'étranger.

Dans cet épisode, Céleste, 24 ans, raconte son année passée à Séoul, en Corée. Une année particulière puisqu'elle part en pleine pandémie, en juillet 2020, pour un an. Malgré de belles rencontres pendant le premier semestre, Céleste commence à sentir un mal être quatre mois mois après son arrivée. Impossible pour autant d'en parler. Cela serait briser le mythe du voyage parfait qu'elle partage en direct sur son Instagram. De l'injonction à vivre des expériences incroyables à l'étranger, au sentiment de devoir être reconnaissante et de ne pas avoir le droit d'être malheureuse, Céleste n'arrive pas à admettre l'isolement dans lequel elle plonge. Elle revient deux ans après sur les conséquences de ce voyage sur sa vie.

🎙️ Un épisode de Jeanne Cerin

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🖻 Vignette: Clara Basilien, 20 Minutes

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