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Low Tech Yaoundé, l'art et la manière d'accomoder le matériel de récupération au Cameroun

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Au Cameroun, Loïc Oum a fondé il y a quatre ans, une association : la Low-tech Yaoundé. Une structure qui permet de recycler des matériaux usagés afin de limiter leur impact environnemental tout en profitant à certains camerounais dont les ressources sont limitées.

« Au Cameroun et en Afrique en général, ce sont des tonnes et des tonnes de déchets électriques et électroniques qui sont déversés chaque année » ce constat, Loïc Oum le fait depuis des années. Cet ingénieur trentenaire dans le quartier d’Ekoumdoum à Yaoundé a un but dans la vie : réduire la masse de déchets électroniques qui s'amoncelle dans les décharges et dans les entrepôts du pays. Réduire et, par la même occasion, procurer à tout le confort minimal pour la vie quotidienne. Avec son association Low Tech Yaoundé, il a mis en place des solutions technologiques simples et accessibles pour des camerounais aux ressources limitées.

« Dans d'autres pays, il y a de petites associations qui se créent où l’on répare au lieu de jeter. Et je pense que c'est la philosophie qu'on veut apporter chez nous de ne pas surconsommer parce que beaucoup dans beaucoup de villages, les gens achètent des dispositifs qui sont polluants et qui ne sont pas adaptés ou qu'on ne peut pas réparer, ici localement. Et quand ces dispositifs s'abiment, ils vont dans l'eau et les déchets polluent. Et pour nous, c'était le but, de montrer aux gens qu'ils sont capables de réparer eux-mêmes les déchets au lieu de continuellement jeter. Et deuxièmement, pouvoir les rendre autonomes. Pourquoi ne pas autonomiser aussi, la jeunesse des localités et créer même de l'émulation en terme de métier d'avenir ? Cela permettrait d’aider les jeunes localement à sortir de la pauvreté, à sortir d’une léthargie locale et pouvoir rêver d’un lendemain meilleur ».

Avec l'aide d'associations commeSolidarité Technologique etLow Tech Lab, Loïc Oum et sa dizaine de bénévoles ont multiplié les solutions pratiques à partir de batteries, de panneaux solaires ou d'ampoules usagés qu'ils recyclent en lampe solaire, en lampadaire de village ou bien en éclairage individuel.

« Parfois, explique Loïc, dans certains villages, selon les besoins des communautés, on fait des fours, des déshydrateurs solaires low tech, c'est-à-dire de petits fours pour sécher le manioc, le maïs, les légumes de saison. Le but aussi est de mettre en place justement des tutoriels pour permettre à d'autres communautés, de pouvoir répliquer et copier justement ces dispositifs-là. On veut permettre, avec des ateliers au plus grand nombre de pouvoir s'en approprier et en répliquer davantage ».

L'association de Loïc Oum partage largement et gratuitement ses techniques pour fabriquer ces solutions pas chères et écoresponsables. Car dans un monde surchargé de déchets, il y a véritablement un débouché permettant de préserver l'environnement en procurant une activité à ceux qui n'en ont pas.

À Goma en RDC, Frédéric Famba est chercheur et membre du World Ressources Institute, une organisation spécialisée dans les questions environnementales.

« Le recyclage permet d'abord une forme de traitement pour éviter les effets néfastes de la pollution du lithium par exemple qui résulte de ces déchets et puis de l'autre côté la réutilisation ou le recyclage de panneaux permet aussi une meilleure gestion, une très bonne gestion de ressources naturelles. Du point de vue économique, cela crée d'abord de l'emploi local où le jeune profite de ce dynamisme-là pour acquérir de nouvelles compétences dans le recyclage de ces différents matériaux, mais aussi dans ces transferts-là de la technologie. Ce transfert de savoir-faire et cela permet aussi de raviver l'économie locale dans le contexte africain ».

Et du savoir-faire. Low tech Yaoundé n’en manque pas. En revanche, ces activités se font sur fonds propres ou sur quelques dons. On a cru comprendre qu'un partenaire financier concerné par les questions d'environnement ne serait pas de trop du côté d’Ekoumdoum.

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« Au Cameroun et en Afrique en général, ce sont des tonnes et des tonnes de déchets électriques et électroniques qui sont déversés chaque année » ce constat, Loïc Oum le fait depuis des années. Cet ingénieur trentenaire dans le quartier d’Ekoumdoum à Yaoundé a un but dans la vie : réduire la masse de déchets électroniques qui s'amoncelle dans les décharges et dans les entrepôts du pays. Réduire et, par la même occasion, procurer à tout le confort minimal pour la vie quotidienne. Avec son association Low Tech Yaoundé, il a mis en place des solutions technologiques simples et accessibles pour des camerounais aux ressources limitées.

« Dans d'autres pays, il y a de petites associations qui se créent où l’on répare au lieu de jeter. Et je pense que c'est la philosophie qu'on veut apporter chez nous de ne pas surconsommer parce que beaucoup dans beaucoup de villages, les gens achètent des dispositifs qui sont polluants et qui ne sont pas adaptés ou qu'on ne peut pas réparer, ici localement. Et quand ces dispositifs s'abiment, ils vont dans l'eau et les déchets polluent. Et pour nous, c'était le but, de montrer aux gens qu'ils sont capables de réparer eux-mêmes les déchets au lieu de continuellement jeter. Et deuxièmement, pouvoir les rendre autonomes. Pourquoi ne pas autonomiser aussi, la jeunesse des localités et créer même de l'émulation en terme de métier d'avenir ? Cela permettrait d’aider les jeunes localement à sortir de la pauvreté, à sortir d’une léthargie locale et pouvoir rêver d’un lendemain meilleur ».

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« Parfois, explique Loïc, dans certains villages, selon les besoins des communautés, on fait des fours, des déshydrateurs solaires low tech, c'est-à-dire de petits fours pour sécher le manioc, le maïs, les légumes de saison. Le but aussi est de mettre en place justement des tutoriels pour permettre à d'autres communautés, de pouvoir répliquer et copier justement ces dispositifs-là. On veut permettre, avec des ateliers au plus grand nombre de pouvoir s'en approprier et en répliquer davantage ».

L'association de Loïc Oum partage largement et gratuitement ses techniques pour fabriquer ces solutions pas chères et écoresponsables. Car dans un monde surchargé de déchets, il y a véritablement un débouché permettant de préserver l'environnement en procurant une activité à ceux qui n'en ont pas.

À Goma en RDC, Frédéric Famba est chercheur et membre du World Ressources Institute, une organisation spécialisée dans les questions environnementales.

« Le recyclage permet d'abord une forme de traitement pour éviter les effets néfastes de la pollution du lithium par exemple qui résulte de ces déchets et puis de l'autre côté la réutilisation ou le recyclage de panneaux permet aussi une meilleure gestion, une très bonne gestion de ressources naturelles. Du point de vue économique, cela crée d'abord de l'emploi local où le jeune profite de ce dynamisme-là pour acquérir de nouvelles compétences dans le recyclage de ces différents matériaux, mais aussi dans ces transferts-là de la technologie. Ce transfert de savoir-faire et cela permet aussi de raviver l'économie locale dans le contexte africain ».

Et du savoir-faire. Low tech Yaoundé n’en manque pas. En revanche, ces activités se font sur fonds propres ou sur quelques dons. On a cru comprendre qu'un partenaire financier concerné par les questions d'environnement ne serait pas de trop du côté d’Ekoumdoum.

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