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Dominique Pelicot, le mari, le violeur - L'intégrale -

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C dans l'air du 17 septembre - Dominique Pelicot, le mari, le violeur

"Je suis un violeur comme ceux qui sont dans cette salle". Ce sont les mots prononcés ce mardi par Dominique Pelicot, principal accusé dans l’affaire des viols de Mazan, qui n’était plus apparu à l’audience depuis mercredi dernier pour des raisons de santé. De retour ce mardi dans l’enceinte du tribunal où il est jugé pour avoir drogué et fait violer Gisèle Pelicot pendant dix ans, il a reconnu lors de son interrogatoire la totalité des faits, a demandé pardon à son ex-épouse, mais aussi chargé les 50 autres accusés qui "savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire". "Maintenant, je veux me battre pour que tout le monde comprenne qu'elle n'est rien d'autre qu'une victime dans ce dossier", a-t-il notamment ajouté.
À la sortie de la matinée d'audience, le public, nombreux, a applaudi Gisèle Pelicot dans la salle des pas perdus du tribunal d'Avignon. Une femme devenue le symbole en France de la lutte contre les violences sexuelles. Samedi, des milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes du pays pour apporter leur soutien à celle qui a été droguée par son mari et violée par des hommes recrutés sur Internet, et qui a pris la décision de tenir les audiences publiques car "la honte doit changer de camp". Lundi, émue, elle avait pris la parole pour remercier toutes les personnes qui lui ont témoigné "leur soutien depuis le début de cette épreuve". "Grâce à vous tous j’ai la force de mener ce combat jusqu’au bout".
Un procès hors norme qui met en cause 51 hommes pour 92 faits de viol sur une même victime et interroge sur l'étendue des violences sexuelles dans la société : les hommes sur le banc des accusés viennent de tous milieux, de toute classe sociale, de tout âge, de toute profession. Sur les réseaux sociaux, la phrase "Not All Men" (pas tous les hommes) est reprise par des hommes qui semblent avoir peur des conséquences de la médiatisation de cette affaire mais aussi par des hommes et des femmes pour dénoncer des violences vécues. Une affaire qui secoue depuis une semaine la société dans son ensemble et questionne également la définition du viol par la loi, jugée souvent par certains trop restrictive car omettant la notion du consentement et à la mise en place de réponses structurelles.
94% des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite en France, selon une étude de la Fondation des femmes datant de 2021. Nous avons rencontré Amélie qui a dénoncé les agissements de son supérieur dans l'armée. Ce dernier a été jugé coupable de harcèlement sexuel par la justice, mais l’armée n’a pris aucune mesure contre le commandant. Elle a préféré rendre son uniforme.

Les experts :
- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
- Arnaud GALLAIS - Co-fondateur de l’association M’endors pas
- Anne BOUILLON - Avocate pénaliste – barreau de Nantes
- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue Clinicienne
- Jonathan SOLLIER - Journaliste - La Provence

🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

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"Je suis un violeur comme ceux qui sont dans cette salle". Ce sont les mots prononcés ce mardi par Dominique Pelicot, principal accusé dans l’affaire des viols de Mazan, qui n’était plus apparu à l’audience depuis mercredi dernier pour des raisons de santé. De retour ce mardi dans l’enceinte du tribunal où il est jugé pour avoir drogué et fait violer Gisèle Pelicot pendant dix ans, il a reconnu lors de son interrogatoire la totalité des faits, a demandé pardon à son ex-épouse, mais aussi chargé les 50 autres accusés qui "savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire". "Maintenant, je veux me battre pour que tout le monde comprenne qu'elle n'est rien d'autre qu'une victime dans ce dossier", a-t-il notamment ajouté.
À la sortie de la matinée d'audience, le public, nombreux, a applaudi Gisèle Pelicot dans la salle des pas perdus du tribunal d'Avignon. Une femme devenue le symbole en France de la lutte contre les violences sexuelles. Samedi, des milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes du pays pour apporter leur soutien à celle qui a été droguée par son mari et violée par des hommes recrutés sur Internet, et qui a pris la décision de tenir les audiences publiques car "la honte doit changer de camp". Lundi, émue, elle avait pris la parole pour remercier toutes les personnes qui lui ont témoigné "leur soutien depuis le début de cette épreuve". "Grâce à vous tous j’ai la force de mener ce combat jusqu’au bout".
Un procès hors norme qui met en cause 51 hommes pour 92 faits de viol sur une même victime et interroge sur l'étendue des violences sexuelles dans la société : les hommes sur le banc des accusés viennent de tous milieux, de toute classe sociale, de tout âge, de toute profession. Sur les réseaux sociaux, la phrase "Not All Men" (pas tous les hommes) est reprise par des hommes qui semblent avoir peur des conséquences de la médiatisation de cette affaire mais aussi par des hommes et des femmes pour dénoncer des violences vécues. Une affaire qui secoue depuis une semaine la société dans son ensemble et questionne également la définition du viol par la loi, jugée souvent par certains trop restrictive car omettant la notion du consentement et à la mise en place de réponses structurelles.
94% des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite en France, selon une étude de la Fondation des femmes datant de 2021. Nous avons rencontré Amélie qui a dénoncé les agissements de son supérieur dans l'armée. Ce dernier a été jugé coupable de harcèlement sexuel par la justice, mais l’armée n’a pris aucune mesure contre le commandant. Elle a préféré rendre son uniforme.

Les experts :
- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
- Arnaud GALLAIS - Co-fondateur de l’association M’endors pas
- Anne BOUILLON - Avocate pénaliste – barreau de Nantes
- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue Clinicienne
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