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Zone arctique : L’Arctique émet plus de CO2 qu’elle n’en stocke
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Dans cette conférence, nous abordons une étude révolutionnaire publiée dans la revue Nature Climate Change le 21 janvier 2025, qui met en lumière un tournant alarmant dans la dynamique des émissions de CO2 dans les régions arctiques. Cette étude, fruit du travail de 63 chercheurs provenant de divers pays, révèle que les terres arctiques émettent désormais plus de CO2 qu'elles n'en stockent, une inversion de la tendance observée depuis de nombreuses années. Les données ont été collectées à partir d'une centaine de sites situés en Alaska, en Europe du Nord, au Canada et en Sibérie, offrant ainsi une vision globale de l'impact du changement climatique sur ces écosystèmes fragiles. L'un des points clés discutés par les intervenants, notamment Manuel Elbig, professeur en sciences atmosphériques à l'Université du Québec à Montréal, est l'impact croissant de la sécheresse et de l'augmentation des températures sur les sols arctiques. Cette situation est exacerbée par la multiplication des feux de forêt qui créent un cercle vicieux d'émissions de CO2. Alors que l'Arctique était autrefois perçu comme un puits de carbone, la réalité actuelle montre que de plus en plus d'endroits deviennent des sources de dioxyde de carbone, modifiant ainsi les dynamiques climatiques dans la région. La discussion souligne que ces effets ne sont pas homogènes et dépendent de divers facteurs comme le climat local, la végétation et la fréquence des incendies. Nous explorons également les implications de cette recherche sur les politiques environnementales et la nécessité d'une action rapide pour inverser ces tendances. Florent Dominé, directeur de recherche au CNRS, met en garde contre le risque d'un emballement climatique, signalant la nécessité de changer les émissions anthropiques pour freiner ce cycle destructeur. Les intervenants insistent sur l'importance de prendre en compte les données des stations de recherche comme celle de Scotty Creek, qui fournit des mesures précieuses sur les émissions de CO2 et les conditions hydrologiques, reflétant ainsi les changements en cours. Un aspect significatif de la conférence concerne l'intégration des savoirs autochtones dans les recherches scientifiques. Dieter Cason, représentant de la Première Nation de Lidli Kwe, souligne l'importance d'associer les connaissances traditionnelles autochtones aux données scientifiques pour mieux appréhender les changements climatiques. Cette approche collaborative pourrait potentiellement offrir des solutions plus adaptées aux défis posés par le changement climatique dans l'Arctique. La conférence conclut sur un message d'espoir, en insistant sur la nécessité d'unir les savoirs pour s'adapter aux transformations en cours et protéger ces écosystèmes vitaux.
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Dans cette conférence, nous abordons une étude révolutionnaire publiée dans la revue Nature Climate Change le 21 janvier 2025, qui met en lumière un tournant alarmant dans la dynamique des émissions de CO2 dans les régions arctiques. Cette étude, fruit du travail de 63 chercheurs provenant de divers pays, révèle que les terres arctiques émettent désormais plus de CO2 qu'elles n'en stockent, une inversion de la tendance observée depuis de nombreuses années. Les données ont été collectées à partir d'une centaine de sites situés en Alaska, en Europe du Nord, au Canada et en Sibérie, offrant ainsi une vision globale de l'impact du changement climatique sur ces écosystèmes fragiles. L'un des points clés discutés par les intervenants, notamment Manuel Elbig, professeur en sciences atmosphériques à l'Université du Québec à Montréal, est l'impact croissant de la sécheresse et de l'augmentation des températures sur les sols arctiques. Cette situation est exacerbée par la multiplication des feux de forêt qui créent un cercle vicieux d'émissions de CO2. Alors que l'Arctique était autrefois perçu comme un puits de carbone, la réalité actuelle montre que de plus en plus d'endroits deviennent des sources de dioxyde de carbone, modifiant ainsi les dynamiques climatiques dans la région. La discussion souligne que ces effets ne sont pas homogènes et dépendent de divers facteurs comme le climat local, la végétation et la fréquence des incendies. Nous explorons également les implications de cette recherche sur les politiques environnementales et la nécessité d'une action rapide pour inverser ces tendances. Florent Dominé, directeur de recherche au CNRS, met en garde contre le risque d'un emballement climatique, signalant la nécessité de changer les émissions anthropiques pour freiner ce cycle destructeur. Les intervenants insistent sur l'importance de prendre en compte les données des stations de recherche comme celle de Scotty Creek, qui fournit des mesures précieuses sur les émissions de CO2 et les conditions hydrologiques, reflétant ainsi les changements en cours. Un aspect significatif de la conférence concerne l'intégration des savoirs autochtones dans les recherches scientifiques. Dieter Cason, représentant de la Première Nation de Lidli Kwe, souligne l'importance d'associer les connaissances traditionnelles autochtones aux données scientifiques pour mieux appréhender les changements climatiques. Cette approche collaborative pourrait potentiellement offrir des solutions plus adaptées aux défis posés par le changement climatique dans l'Arctique. La conférence conclut sur un message d'espoir, en insistant sur la nécessité d'unir les savoirs pour s'adapter aux transformations en cours et protéger ces écosystèmes vitaux.
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×L'interview traite de l'impact de la désinformation et de la mésinformation à l'ère numérique, soulignant comment ces phénomènes posent une menace sérieuse à la société contemporaine. Le conférencier explique que la désinformation est créée délibérément pour nuire, tandis que la mésinformation se réfère à des informations incorrectes diffusées sans intention malveillante. Ces deux problèmes sont décrits comme des fléaux qui se propagent rapidement grâce aux technologies d'information modernes. Le conférencier met en avant que la lutte contre la désinformation nécessite un effort collectif. Il insiste sur le fait qu'il ne suffit pas de blâmer les réseaux sociaux, bien que des plateformes comme Facebook et X (anciennement Twitter) aient des lacunes en matière de transparence et d’outils pour limiter la propagation des fausses nouvelles. Pour lui, il est essentiel que chaque individu prenne conscience de l'importance de la vigilance et de l'esprit critique lorsqu'il consomme des informations. Cela implique une responsabilité personnelle dans le filtrage et la validation des sources d’informations. En ce qui concerne les solutions, le conférencier souligne l'importance des médias locaux. Ces médias, qu'ils soient francophones ou anglophones, jouent un rôle clé en offrant des informations qui sont souvent plus crédibles et adaptées aux réalités spécifiques des communautés. Contrairement aux grandes plateformes médiatiques qui privilégient la viralité et l’audience, les médias locaux sont en mesure de proposer une couverture vérifiée et quotidienne des enjeux locaux. Cela leur permet d'apporter des perspectives nouvelles et de se rapprocher des préoccupations directes des citoyens. Le soutien aux médias locaux est présenté comme une action essentielle pour préserver un journalisme de qualité, indépendant et ancré dans la réalité des territoires. En se tournant vers ces sources d'informations, les citoyens peuvent non seulement s’assurer de recevoir des nouvelles pertinentes et bien documentées, mais également encourager un dialogue transparent. Cela est fondamental pour maintenir une société informée, dans laquelle les individus peuvent prendre des décisions éclairées basées sur des faits vérifiés plutôt que sur des rumeurs ou des informations erronées. La discussion conclut sur l'importance de renforcer le tissu médiatique local comme rempart contre la désinformation. Les citoyens, par leur engagement, peuvent contribuer à la vitalité de ces médias, garantissant ainsi une information de qualité qui serve le bien commun. Par conséquent, le conférencier appelle à une prise de conscience collective de l’importance de ces médias dans la lutte contre la désinformation, soulignant leur rôle crucial dans le maintien d'une démocratie fonctionnelle et informée.…
Le 28 janvier 2025, la Commission sur l'ingérence étrangère dans les processus électoraux et les institutions démocratiques du Canada a publié son rapport final après une enquête approfondie qui a duré 15 mois. Cette enquête a seen l'audition de plus d'une centaine de témoins, rassemblant des contributions lors de 39 jours d'audiences publiques et de 18 jours d’audiences à huis clos. Les enquêteurs ont également analysé un volume considérable de documents, incluant 52 000 documents, dont 47 000 provenant directement du gouvernement fédéral. Fait notable, 78,5 % de ces documents étaient classifiés, indiquant la complexité et la sensibilité de la question de l'ingérence étrangère. Le rapport souligne que l'ingérence étrangère n'est pas un phénomène nouveau pour le Canada, mais qu'il a pris une ampleur inquiétante ces dernières années, avec des méthodes qui ont évolué. L’honorable Marie-Josée Hogue, commissaire de la Commission, a affirmé que, bien que les institutions démocratiques du Canada aient démontré leur robustesse face à ces tentatives, la vigilance reste de mise. L'un des défis majeurs identifiés dans la défense de la démocratie est la propagation de la désinformation, un enjeu qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'intégrité des processus électoraux. Dans ce contexte, l'avis d'experts tels que Kristenov, directeur adjoint au Centre d'études des institutions démocratiques de l'Université de Colombie-Britannique, est particulièrement pertinent. Il a exprimé des préoccupations concernant le manque de transparence des informations circulant sur les réseaux sociaux, un problème exacerbée par les influences extérieures. Le rapport mentionne également la position d'Elon Musk, propriétaire de la plateforme X, dont les actions semblent soutenir les intérêts du gouvernement américain dans une guerre économique visant le Canada. Ce climat numérique est jugé encore plus menaçant pour les prochaines élections fédérales, rendant les systèmes plus vulnérables à la désinformation. Stephen Dunbar, directeur général des élections dans les Territoires du Nord-Ouest, a mis en lumière le rôle crucial des médias traditionnels dans la lutte contre la désinformation. Selon lui, ces médias sont des remparts essentiels à l'intégrité des élections, en diffusant des informations précises et fiables. En réponse à ces préoccupations, le rapport final de la Commission inclut 51 recommandations qui visent à améliorer la littératie numérique et médiatique au sein de la population, ainsi qu'à protéger l'intégrité de l'information en ligne. Cela souligne une prise de conscience croissante de la nécessité d'éduquer les citoyens sur la véracité des informations qu'ils consomment, afin de renforcer encore davantage les fondements démocratiques du pays.…
Dans cet épisode, nous mettons en avant une série d'événements marquants qui mettent l'accent sur les droits des femmes et l'implication de la communauté francophone. En prévision de la Journée internationale des droits de la femme, prévue le 8 mars 2025, nous abordons l'initiative de l'AFCY concernant la gestion de la charge mentale. Cet événement, organisé en collaboration avec le Collège nordique francophone et la Fédération franco-thénoise, invite toutes les personnes qui s'identifient comme femmes ou non-binaires à se rassembler, partager leurs expériences et proposer des changements nécessaires dans notre société. Une spécialiste en équité, diversité, inclusion et anti-racisme animera la soirée, garantissant un espace sûr et inclusif pour les discussions. Nous poursuivons en détaillant la Soirée micro-ouvert prévue le 27 février 2025, également orchestrée par l'AFCY. Ce spectacle promet d'être un événement culturel vibrant, mettant en avant la musique, le théâtre, et des sketchs humoristiques. Les portes ouvriront à 18h30, et participants et spectateurs peuvent s'attendre à une soirée riche en talents locaux. L'événement étant gratuit et accessible à tous, il s'agit d'une belle opportunité de se rassembler autour de l’art et de la créativité. Dans le cadre des productions théâtrales, nous soulignons la pièce intitulée "Alerte mondial", qui sera jouée par les jeunes de l'école Alain-Saint-Cyr le 20 février. Cette œuvre captivante met en scène trois personnages humains traversant le cosmos avec l’aide d’un robot pour sauver leur planète. Ce spectacle est une belle occasion pour les familles et les amis de découvrir le talent des jeunes acteurs et de s'immerger dans une histoire palpitante. De plus, nous évoquons le camp d'hiver de l'AFCY qui se déroulera du 21 au 24 mars, offrant aux jeunes de 14 à 18 ans une chance de se connecter à la nature tout en participant à des activités de pleine air. Avec un nombre limité de places, ce camp se veut immersif et collaboratif, visant à renforcer les liens d'équipe à travers des jeux, des ateliers et des soirées autour du feu. Les intéressés sont invités à s’inscrire rapidement pour ne pas manquer cette expérience unique. Enfin, nous soulignons la performance d'adieu du groupe de rock québécois légendaire, Les Vilains Pingouins, qui se produira à Yellowknife le 14 mars. Étant donné que ce concert marquera la dernière occasion de voir ce groupe sur scène, l'événement est à ne pas manquer pour les amateurs de musique et de culture locale. Ce podcast vous plonge dans une dynamique engagée et propositionnelle, et j'espère que vous serez aussi enthousiaste que moi à l'idée de participer à ces événements significatifs.…
Dans cet épisode, nous mettons en lumière une série d'événements marquants organisés par l'AFCY, en lien avec la Journée internationale des droits de la femme qui se déroulera le 8 mars 2025. Nous dévoilons comment cette journée sera célébrée à travers une activité sur la gestion de la charge mentale, orchestrée non seulement par l'AFCY, mais également en collaboration avec le Collège nordique francophone et la Fédération franco-thénoise. Cette soirée sera un espace d'échange, où chaque participant pourra partager ses idées et aspirations pour un changement sociétal. Un professeur et consultant en équité, diversité, inclusion et anti-racisme sera l'animateur de cette rencontre enrichissante, qui est ouverte à toutes les personnes se considérant comme femmes ou non-binaires, ainsi qu'à la communauté francophone et francophile. Nous annonçons également une Soirée micro-ouvert le 27 février 2025, qui promet d'être un événement rempli de créativité et de divertissement. Les participants auront l'opportunité de performer devant un public convivial dans un cadre festif au Black Night Pub, avec une projection de musique, théâtre et sketches humoristiques. L'entrée est gratuite et le micro est ouvert à tous, à condition d'avoir 19 ans ou plus. Cela représente une belle occasion pour les talents locaux de se faire connaître et de partager leur art dans une ambiance chaleureuse. Le podcast présente également une pièce de théâtre intitulée « Alerte mondial », qui sera organisée par les jeunes de l'école Alain-Saint-Cyr le 20 février 2025. Ce spectacle captivant mettra en scène trois élèves qui doivent naviguer à travers le cosmos avec l'aide d'un robot pour sauver leur planète. L'événement est gratuit et ouvert au public, promettant d'être à la fois éducatif et divertissant. Nous parlons aussi du camp d'hiver de l'AFCY, qui se tiendra du 21 au 24 mars. Destiné aux jeunes de 14 à 18 ans, ce camp immersif aura lieu à l’Aurora Island Lodge et proposera une multitude d'activités hivernales, des repas communautaires, ainsi que des soirées au coin du feu. Nous encourageons les jeunes intéressés à s'inscrire rapidement, car les places sont limitées à 12-15 participants. Les critères d'admission sont simples : être âgé de 14 à 18 ans, résider aux Territoires du Nord-Ouest et être capable de communiquer en français. Enfin, nous clôturons cet épisode en annonçant le concert d'adieu des Vilains Pingouins, un groupe légendaire du rock québécois, qui se produira à Yellowknife le 14 mars. Ce dernier concert représente une occasion inestimable de voir ce groupe emblématique sur scène, et les billets sont déjà disponibles sur la page de la FCI. Ce moment promet d'être empreint d'émotion, marquant la fin d'une ère pour ces artistes.…
Dans cet épisode, Maxence Jaillet nous plonge dans une analyse approfondie de la dynamique politique actuelle des Territoires du Nord-Ouest. Il aborde la question cruciale de l'efficacité du gouvernement de consensus, autrefois vivement célébré comme un modèle exemplaire de collaboration. Cependant, il est maintenant en danger, non pas en raison de son cadre structurel, mais à cause du désenchantement croissant de certains de ses membres. Selon ces détracteurs, l'assemblée, qui devait initialement servir d'espace d'inclusion pour toutes les voix, s'est transformée en un organe de contrôle où les décisions se prennent dans des bureaux fermés, loin du regard des élus et des électeurs. L'épisode met en lumière la proposition audacieuse de trois députés, Egericon, Hawkins et Estart, qui envisagent de constituer un bloc de vote indépendant. Contrairement à ce que certains pourraient penser, leur objectif n'est pas de détruire le consensus, mais plutôt de le réinventer. Ils souhaitent remettre en question un système devenu stérile et qui privilégie la manipulation des voix au lieu d'encourager une véritable représentation. Ce faisant, ils s'opposent à une gouvernance qui, selon eux, ne propose qu'une illusion d'inclusivité, mais qui, en réalité, maintient le statu quo à leurs dépens. Maxence souligne également les préoccupations des autres députés face à cette initiative. Il est pertinent de se demander si un bloc imposé pourrait compromettre la liberté de vote des élus, notamment dans un système où la représentation régionale a été historiquement forte. Toutefois, la question se pose : existe-t-il encore cette diversité d'opinions lorsque le cabinet semble gouverner sans réelle responsabilité, ne nécessitant souvent que le soutien de quelques députés pour faire passer ses propositions ? Les députés critiques s'insurgent contre un système qui les marginalise, alléguant que les coulisses de la politique ne leur sont souvent pas favorables. Ce discours franchit les frontières de la simple critique, car il acte aussi un appel à l’action. Au sein de cette 20e assemblée législative, il est évident que le statu quo ne peut perdurer. Les trois députés se définissent comme des acteurs du changement, refusant de laisser leur voix étouffée par une machine exécutive qui échappe à tout contrôle démocratique. Maxence conclut en réfléchissant sur le besoin urgent de moderniser le modèle de gouvernance tout en préservant les valeurs d'inclusion et de collaboration qui font la force du consensus. Ainsi, la politique ténoise se retrouve à une croisée des chemins, et la direction que prendra cette nécessaire évolution n'est pas garantie d'être dictée par la majorité actuelle.…
Dans cet épisode, nous discutons de l'exercice Arctic Forge 25, qui se déroule à Sodankila en Finlande, où 40 membres du 2e groupe Brigade Mécanisée du Canada se joignent à 850 militaires finlandais et américains. Cet exercice biennal, qui s'étend du 17 au 28 février 2025, a pour objectif principal de renforcer l’expertise et les capacités des armées canadienne et américaine dans des environnements arctiques. Nous explorons les diverses activités prévues dans le cadre de cet exercice, qui se déroulent dans la zone d'entraînement militaire de Sodankila. Il est essentiel de noter que les opérations se tiennent à une distance sécuritaire de la frontière russe, qui se trouve à environ 150 km à l'est. Ce contexte géopolitique souligne l'importance d'une préparation adéquate pour les forces de l'OTAN sur le flanc nord face à d’éventuelles crises ou conflits. L'épisode met également en lumière les exercices de coopération entre les troupes finlandaises, américaines et canadiennes. C'est une occasion précieuse pour ces soldats d'approfondir leurs pratiques et de mieux comprendre les nuances nécessaires pour travailler ensemble dans l'Arctique. Nous discutons des défis logistiques et tactiques rencontrés lors de cette formation et de l'importance d'une telle collaboration pour faire face aux exigences d'opérations dans des conditions extrêmes. En conclusion, Arctic Forge 25 est plus qu'un simple exercice militaire ; c'est un élément clé dans la préparation stratégique des nations impliquées pour garantir la sécurité dans cette région cruciale. Les leçons tirées de cet exercice pourraient avoir des implications significatives pour les futurs engagements militaires dans l'Arctique et au-delà.…
Dans cet épisode, je partage une analyse approfondie du budget du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour 2025-2026. Ce budget se caractérise par un message de prudence, traduit par un excédent de 170 millions de dollars. Je mets en lumière les investissements prévus dans des secteurs essentiels tels que la santé, le logement et l'énergie, tout en soulignant le respect de la limite d'emprunts fédéraux. Toutefois, derrière cette apparente rigueur se cache une réalité plus préoccupante, que je m'efforce de décortiquer. Je fais état de la situation économique des TNO, où le PIB est tombé à son niveau le plus bas depuis une décennie. J'explore la dépendance de l'économie locale à un secteur minier en déclin, en particulier avec la fermeture imminente des trois mines de diamants d'ici 2030. Une absence de stratégie économique claire se fait également sentir, et j'interroge les implicites des discours sur la stabilité économique. La ministre des Finances, Caroline Wazonek, évoque une gestion saine, mais cette affirmation soulève des questionnements parmi les députés, qui critiquent un manque d'audace et une vision floue pour l'avenir. Je me concentre sur les domaines les plus affectés par les coupes budgétaires, notamment le logement et la santé. Les 7,4 millions de dollars prévus pour le logement apparaissent dérisoires face à l'ampleur des besoins. De même, les 64 millions investis dans le secteur de la santé ne compensent pas les réductions budgétaires précédentes, comme l'abandon du programme de sage-femme à Yellowknife. Parallèlement, je souligne la montée inquiétante de la dette territoriale, qui a dépassé 1,67 milliard de dollars, mettant le gouvernement à un pas du plafond d'emprunt fédéral. Ma réflexion met en exergue le paradoxe de la prudence budgétaire. Si celle-ci est nécessaire, je souligne que l'absence d'investissement dans l'avenir pourrait avoir des conséquences désastreuses au fil du temps. Le budget, bien que stable, ne répond pas aux défis quotidiens auxquels font face les habitants des TNO. Je conclue en appelant à une dynamique d'ambition, qui ne se limite pas à une gestion prudente mais qui prend aussi en compte les impératifs de développement, pour préparer les Ténosiennes et Ténosiens aux défis futurs.…
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Radio Taiga

L'Institut climatique du Canada a récemment publié un rapport intitulé "Des risques à nos portes", qui met en lumière les implications critiques des choix de construction actuels face aux menaces climatiques croissantes. Selon cette étude, jusqu'à 540 000 nouvelles habitations pourraient être construites dans des zones sujettes à des inondations, tandis que 220 000 d'entre elles risqueraient d’être édifiées dans des zones à haut risque de feux de forêt d'ici 2030. Ce constat alarmant souligne l'importance d'une planification urbaine réfléchie qui prenne en compte les défis environnementaux imminents. Le rapport détaillé examine les conséquences financières potentielles pour les nouveaux logements en cas d'inondation et de feu de forêt dans différentes régions. Par exemple, il est estimé que la perte annuelle moyenne pour les nouveaux logements en cas d'inondation pourrait atteindre 1 200 dollars au Yukon, contre 70 dollars dans les territoires du Nord-Ouest et 65 dollars au Nunavut. Selon Ryan Ness, directeur de l'adaptation à l'Institut climatique, cette disparité de coûts est attribuée au fait que plus de logements dangereux pourraient être construits au Yukon, en particulier à Whitehorse, où les risques d'inondations sont plus élevés. En ce qui concerne les feux de forêt, le rapport fait état de pertes annuelles moyennes significatives : 1 100 dollars au Yukon et 530 dollars dans les territoires du Nord-Ouest, par rapport à 200 dollars en Colombie-Britannique. Ces chiffres illustrent la nécessité d'agir rapidement pour éviter des pertes économiques majeures. Le rapport appelle à une révision urgente des pratiques de planification actuelle, soulignant que si ces dernières demeurent inchangées, un nombre croissant de logements sera établi dans des zones à risque, exacerbant ainsi les effets des changements climatiques. Pour remédier à cette situation préoccupante, l'étude propose plusieurs recommandations aux gouvernements territoriaux. Parmi celles-ci figure la création d'un registre public régulièrement mis à jour, et la publication de cartes des zones vulnérables, qui permettraient aux municipalités, propriétaires, locataires et promoteurs d'accéder à des informations cruciales lors des transactions immobilières. En dissuadant les constructions dans des zones à risque et en favorisant celles dans des zones plus sécurisées, ces mesures pourraient contribuer à réduire l'impact économique et humain des catastrophes naturelles à venir.…
Dans cet épisode consacré au mois de l'histoire des Noirs, j'aborde les nombreuses initiatives qui se déroulent à Yellowknife, un moment significatif pour célébrer, partager et transmettre la culture noire. Février est un mois riche en événements, où la gastronomie, la musique et les rencontres s’entremêlent pour offrir une expérience immersive aux membres de la communauté et aux visiteurs. Grâce à la coalition Black Advocacy, la culture noire s'infiltre dans tous les aspects de la vie locale, des écoles aux centres communautaires, en passant par l'assemblée législative et les salles de spectacle. Je mets en lumière les divers événements qui permettent aux participants de goûter aux saveurs de plats congolais tout en écoutant des performances qui allient les traditions africaines et autochtones. Nous parlons également des récits inspirants d'artistes et d'entrepreneurs noirs qui partagent leur vécu et leur passion, contribuant ainsi à une enrichissante diversité culturelle. De plus, il est essentiel de noter que cette année, la narration de ces histoires s'effectue également en français, illustrant la manière dont la francophonie du Nord évolue. L'épisode souligne comment cette francophonie nordique s'élargit et se diversifie, intégrant de nouvelles voix issues de la communauté noire, qu'il s'agisse d'entrepreneurs, d'enseignants ou d'artistes. En célébrant le mois de l'histoire des Noirs, nous avons l'occasion unique de mettre en lumière cette évolution et de nous assurer que les nouveaux arrivants ainsi que les Canadiens noirs ont une place significative pour façonner l'identité canadienne sur ces terres autochtones. Cependant, il est crucial de comprendre que le mois de l'histoire des Noirs ne doit pas être perçu comme un événement isolé. Bien que ce soit un moment de visibilité, l'inclusion doit aller au-delà des concerts et des repas conviviaux. Je discute des défis persistants auxquels la communauté est confrontée. L'importance du leadership et de l'héritage, mise en avant par le thème national cette année, est essentielle pour bâtir un avenir où les contributions des Noir.e.s francophones et d'autres encore sont reconnues tout au long de l'année. Enfin, je rappelle que l'histoire ne s'arrête pas à la fin du mois de février et que l'inclusion ne doit pas se limiter à une simple invitation ou à des célébrations temporaires. Il s'agit de construire des ponts et d'instaurer un dialogue constant pour garantir que toutes les voix, notamment celles des communautés noires, soient entendues et célébrées dans le tissu social du Canada.…
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Radio Taiga

1 Zone arctique : A quels defis doivent faire face les femmes immigrantes francophones dans le Nord 2:57
L'interview met en lumière les défis uniques auxquels les femmes immigrantes francophones font face dans les territoires canadiens, en particulier au Nord. Ces défis ont été identifiés par l'Association des femmes francophones du Canada, qui a récemment lancé une stratégie pancanadienne visant à surmonter ces obstacles. Élodie Bernard, directrice de l'organisme Les Essentiels à Whitehorse, souligne l'importance de cette nouvelle stratégie pour structurer les actions des organismes partenaires. Elle évoque notamment l'absence de services de soins de santé en français et la difficulté de faire reconnaître les compétences des immigrantes sur le marché du travail, ce qui complique leur intégration et leur autonomie. À Yellowknife, la situation est tout aussi préoccupante, surtout en ce qui concerne l'accès aux services de garde d'enfants. Audrey Fournier, directrice générale de la Fédération francoténoise, met en exergue que les nouvelles arrivantes rencontrent de grandes difficultés sans un accès adéquat à ces services. En effet, cela les empêche de se déplacer pour accéder à d'autres ressources en français. De plus, les horaires des services proposés ne coïncident souvent pas avec les besoins des femmes, limitant leur capacité à bénéficier de l'aide disponible. La problématique des services de garde d’enfants est donc un point crucial qui freine l'intégration des femmes immigrantes. Au-delà de l'accès à des services de garde, la discussion aborde des enjeux plus larges comme l'accès aux soins de santé en français, aux informations sur leurs droits juridiques, et à une compréhension appropriée du milieu légal et du monde du travail. Le manque d'accès à des ressources juridiques et à des structures d'hébergement pour les femmes en situation de vulnérabilité est également souligné. Ces facteurs créent un environnement hostile à l'intégration professionnelle et contribuent à une certaine précarité, sapant ainsi la santé mentale et le bien-être familial des immigrantes. Enfin, l'interview conclut sur une note préoccupante quant au choix de rester ou non dans ces territoires. Le manque de services essentiels conditionne directement la capacité des femmes à s'épanouir dans leur nouvel environnement. Leurs décisions de rester ou de partir sont étroitement liées à leurs expériences face à ces obstacles, ce qui témoigne de l'importance d'une action collective et concertée pour améliorer leur intégration et leur bien-être.…
Dans cette conférence, nous abordons une étude révolutionnaire publiée dans la revue Nature Climate Change le 21 janvier 2025, qui met en lumière un tournant alarmant dans la dynamique des émissions de CO2 dans les régions arctiques. Cette étude, fruit du travail de 63 chercheurs provenant de divers pays, révèle que les terres arctiques émettent désormais plus de CO2 qu'elles n'en stockent, une inversion de la tendance observée depuis de nombreuses années. Les données ont été collectées à partir d'une centaine de sites situés en Alaska, en Europe du Nord, au Canada et en Sibérie, offrant ainsi une vision globale de l'impact du changement climatique sur ces écosystèmes fragiles. L'un des points clés discutés par les intervenants, notamment Manuel Elbig, professeur en sciences atmosphériques à l'Université du Québec à Montréal, est l'impact croissant de la sécheresse et de l'augmentation des températures sur les sols arctiques. Cette situation est exacerbée par la multiplication des feux de forêt qui créent un cercle vicieux d'émissions de CO2. Alors que l'Arctique était autrefois perçu comme un puits de carbone, la réalité actuelle montre que de plus en plus d'endroits deviennent des sources de dioxyde de carbone, modifiant ainsi les dynamiques climatiques dans la région. La discussion souligne que ces effets ne sont pas homogènes et dépendent de divers facteurs comme le climat local, la végétation et la fréquence des incendies. Nous explorons également les implications de cette recherche sur les politiques environnementales et la nécessité d'une action rapide pour inverser ces tendances. Florent Dominé, directeur de recherche au CNRS, met en garde contre le risque d'un emballement climatique, signalant la nécessité de changer les émissions anthropiques pour freiner ce cycle destructeur. Les intervenants insistent sur l'importance de prendre en compte les données des stations de recherche comme celle de Scotty Creek, qui fournit des mesures précieuses sur les émissions de CO2 et les conditions hydrologiques, reflétant ainsi les changements en cours. Un aspect significatif de la conférence concerne l'intégration des savoirs autochtones dans les recherches scientifiques. Dieter Cason, représentant de la Première Nation de Lidli Kwe, souligne l'importance d'associer les connaissances traditionnelles autochtones aux données scientifiques pour mieux appréhender les changements climatiques. Cette approche collaborative pourrait potentiellement offrir des solutions plus adaptées aux défis posés par le changement climatique dans l'Arctique. La conférence conclut sur un message d'espoir, en insistant sur la nécessité d'unir les savoirs pour s'adapter aux transformations en cours et protéger ces écosystèmes vitaux.…
Dans cet épisode, Maxence Jaillet aborde la problématique de la sécurité aux abords des écoles Alain-Saint-Cyr et William Macdonald, où la situation matinale se transforme souvent en un véritable chaos. Les préoccupations parentales concernant le flux de voitures, les enfants et les parents zigzaguant entre les véhicules, ainsi que le personnel scolaire qui peine à gérer cette situation, nous placent face à une réalité préoccupante. La pétition signée par de nombreux parents met en lumière un besoin urgent de passages piétons sécurisés, d'un débarcadère réaménagé et de séparateurs physiques. Malheureusement, ces solutions, qui semblent évidentes, sont continuellement repoussées. La responsabilité de cette situation semble diluée entre plusieurs entités : la CSFTNO, YK1, la ville de Yellowknife et le ministère de l'éducation. Tandis que chacun attend que les autres agissent, le risque pour la sécurité des élèves persiste. Ce débat, bien que crucial, ne repose pas sur des tensions linguistiques ou des considérations de droits. Au contraire, il s'agit d'une problématique partagée touchant tous les élèves, quelle que soit leur langue, mettant ainsi l'accent sur une question essentielle de sécurité. Maxence souligne l'importance de l'engagement individuel et collectif pour faire avancer les choses. Une seule voix, qu'elle soit celle d'un parent inquiet, d'un enseignant ou d'un citoyen, peut initier un changement. La rédaction d'une pétition et la mobilisation d'un groupe de parents créent une dynamique qui pousse les décideurs à prendre en compte le problème soulevé. Dans cet épisode, il devient clair que lorsque les citoyens s'organisent pour faire entendre leur voix, les excuses des autorités ne suffisent plus. L’épisode conclut sur une note d'espoir : il ne s'agit plus de chercher à savoir qui porte la responsabilité, mais plutôt de déterminer qui prendra les mesures nécessaires en premier. Les solutions à cette situation existent bel et bien, et l’inaction face à ce problème de sécurité ne peut plus être tolérée. Cette mobilisation croissante appelle à une action rapide et concrète de la part des autorités concernées, afin de garantir un environnement scolaire plus sûr pour tous les enfants.…
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Radio Taiga

1 L'agenda d'Élodie : Semaine du 28 janvier 2025 10:00
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Dans cet épisode, je présente un aperçu des événements à venir dans notre communauté, en mettant particulièrement l'accent sur des activités enrichissantes et engageantes. Je commence par évoquer le Meetup du Yellowknife Dying Death and Grief Silent Book Club prévu le 29 janvier, où les participants auront l'opportunité de lire des œuvres traitant des thèmes difficiles, tout en partageant un moment de convivialité. Cet événement gratuit, animé par Jennifer Fresque Baxter, se déroulera au Sundog Trading Post et offre une espace pour la réflexion collective sur la mort et le deuil, tout en favorisant un sentiment de communauté. Ensuite, je discute de la première du spectacle "Anglement" de Stéphanie Morin-Robert, qui aura lieu le 31 janvier au Northern Arts and Cultural Center. Ce spectacle autobiographique promet une exploration profonde de l'intimidation et de l'acceptation à travers une combinaison unique de performances, de danse et de projections. Je souligne que des billets sont disponibles à un prix abordable, et j'invite les auditeurs à participer à cet événement touchant et divertissant. Je profite également de l'occasion pour parler de la Saint-Valentin qui approche. Au cours de la semaine de cette fête, je ferai appel à mes auditeurs pour partager leurs histoires de Saint-Valentin les plus amusantes ou mémorables. Je suis impatiente d’entendre ces récits et d'apporter une touche personnelle à l'épisode en faisant résonner ces expériences partagées. Le Still Dark Festival, qui aura lieu du 31 janvier au 2 février, est également au programme. Je mentionne les divers artistes qui s'y produiront, créant une atmosphère vibrante et festive à ne pas manquer. Parallèlement à cet événement, le Center Square Mall organisera un marché qui mettra en avant des créations artisanales, donnant aux participants l'occasion de dénicher des articles uniques. Enfin, je parle des expositions à la Galerie sur la 47e rue, qui mettront en vedette les collections A et B de l'artiste Goschner. Les amateurs d'art pourront apprécier ces œuvres pendant une semaine, avec une réception d'ouverture pour marquer le début de l'événement. Je conclue en annonçant le festival de musique Folk on the Rocks, en soulignant l'importance de réserver ses billets à l'avance pour profiter de ce rassemblement musical emblématique. Je vous rappelle que toutes ces informations, ainsi que d'autres, sont disponibles sur mon site Mediaténois.ca. N'hésitez pas à revenir écouter cet épisode si vous souhaitez le réécouter ou si vous avez manqué un détail. Je suis ravie de partager ces événements significatifs avec vous et j'espère que vous serez nombreux à y assister.…
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1 L'agenda d'Élodie : semaine du 21 Janvier 2025 10:23
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Cet épisode explore en détail les différentes activités communautaires et événements à venir à Yellowknife, reflétant notre engagement à rassembler les membres de la communauté. Dans la première partie, je passe en revue une sélection d'événements passionnants qui favorisent l'interaction sociale et le divertissement, suivi de réflexions et d'interviews avec des organisateurs. Nous commençons par le tout premier événement, le Ice Ice Ladies, qui se tiendra ce samedi à 15 heures. Cet événement est une occasion parfaite pour ceux qui souhaitent essayer le curling tout en socialisant avec des amis ou des inconnus. Le coût d'entrée est modeste, fixé à 10 $, et ne nécessite pas de compétences préalables. Les participants seront répartis en équipes, garantissant à chacun un moment de jeu et de convivialité, même si l'affluence est inégale. Le prochain point à l'ordre du jour est le Northwood's NWT Writer's Circle, programmé pour le dimanche 26 janvier de 14 à 16 heures au tout nouveau Yellowknife Historical Museum. Cet événement est destiné à tous les écrivains en quête d'un cadre propice à la concentration. Je partage mon expérience personnelle avec l'ADHD pour illustrer l'importance d'un espace stimulant pour la créativité. Le musée offre également des rafraîchissements aux participants, ce qui en fait une excursion agréable. Nous avons également le concert ColdFusion Under the Surface prévu pour le vendredi 24 janvier, offrant une soirée remplie de jazz et de funk, à un prix abordable. Un ensemble talentueux se produira, mettant en vedette des musiciens connus dans un cadre intime et vibrant. Enfin, je présente le spectacle de Stéphanie Morin-Robert, programmé pour le 31 janvier au NAC. Cette performance autobiographique touchera les cœurs, abordant des thèmes d'intimidation et d'acceptation à travers des récits et des arts visuels, mêlant danse contemporaine et marionnettes. Dans la deuxième partie de cet épisode, j'ai l'opportunité d'interroger Tracy Bryant, l'organisatrice des Mona Mondays. Elle partage ses réflexions sur l'art et l'enseignement, et comment elle vise à inspirer les jeunes artistes en encourageant l'expérimentation et la diversité des techniques artistiques. Tracy aborde également l'importance de la narration dans l'art et comment elle intègre des éléments d'histoire de l'art dans ses compositions, visant à enrichir l'expérience créative des participants. Cet épisode est une véritable célébration de la culture et de l'engagement communautaire, mettant en avant les nombreuses possibilités d'apprentissage, de divertissement et de connexion à Yannife.…
Dans cet épisode, nous explorons l'ouverture du pavillon à Yellowknife, un complexe novateur qui adresse les préoccupations de logement abordable et accessible dans une région où ces enjeux sont particulièrement pressants. Nous discutons des défis auxquels sont confrontés les aînés dans le Nord-Ouest, où les options de logement adaptées se font rares et où le coût de la vie est en constante augmentation. Ce pavillon ne se contente pas de fournir un toit ; il propose un véritable modèle de vie qui allie autonomie, sécurité et vie communautaire, redéfinissant la manière dont nous envisageons la vieillesse. Nous examinons comment le pavillon répond à un besoin urgent pour de nombreux aînés qui, sans cet espace, pourraient se retrouver dans des situations précaires. Les résidents peuvent désormais vivre près de leurs réseaux sociaux, sans avoir à envisager un déménagement forcé vers une autre province canadienne. Cela soulève toutefois des questions fondamentales sur l'abordabilité des loyers et l'impact des coûts de la vie dans cette région difficile, où les revenus des aînés reposent souvent sur des pensions limitées. Le modèle de loyer fixé à 80 % du marché médian est présenté comme attractif, mais il doit être équilibré avec la réalité économique des résidents. Nous discutons également de l'importance des espaces communs et des activités offertes par le pavillon. Ces éléments sont conçus pour rompre l'isolement et favoriser des liens sociaux forts parmi les résidents. L'idée est de créer un environnement où les aînés peuvent vivre pleinement, entourés d'un réseau de soutien et d'amitié. Le pavillon devient ainsi un véritable centre communautaire, consolidant les relations sociales et aidant à lutter contre la solitude. En somme, cet épisode met en lumière l'importance d'une collaboration fructueuse entre le secteur public, des bailleurs de fonds et la communauté pour bâtir des solutions durables face à des défis complexes. L'expérience de Yellowknife démontre qu'il est possible de vieillir avec dignité et sérénité lorsqu'on dispose d'un cadre de vie adapté et soutenant, apportant ainsi une lueur d'espoir dans un contexte souvent marqué par l'incertitude.…
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