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À la Une: l'offensive israélienne sur Rafah

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« Blessures par explosion, brûlures et maladies : la crise sanitaire s'aggrave à Rafah », titre le Washington Post, selon lequel « les opérations militaires israéliennes à Rafah, ont submergé les hôpitaux, qui avaient déjà du mal à soigner les patients souffrant de malnutrition et de maladies (...) Le plus grand hôpital de la ville a été fermé il y a deux jours, dans la panique, après qu'Israël a ordonné l'évacuation de 100 000 Palestiniens du sud-est de Gaza. Les petites cliniques qui accueillaient des centaines de personnes par semaine ont également fermé leurs portes, le personnel étant contraint de fuir les violences ».

Conclusion du journal : « le réseau de santé de Rafah s'effondre au moment où les gens en ont le plus besoin ». Le Washington Post publie la photo d'un enfant palestinien blessé, porté par un homme, qui est conduit, nous dit-on, « à l'hôpital koweïtien de Rafah », hôpital dont le directeur semble totalement désemparé. « Il n'y a pas de mot, dit-il, pour exprimer la catastrophe que nous vivons aujourd'hui ».

L'expulsion annoncée de demandeurs d'asile vers le Rwanda

Cette fois-ci, ce n'est pas le gouvernement britannique qui parle. C'est l'opposition travailliste, par la voix de son leader, Keir Starmer, qui doit prendre la parole aujourd'hui à Douvres, face à la Manche, pour faire une promesse : « démolir le projet du gouvernement rwandais, et octroyer 75 millions de livres sterling pour financer de déploiement de centaines de nouveaux officiers spécialisés dans la lutte contre le trafic de migrants, avec un pouvoir accru pour la lutte anti-terroriste ». C'est le Guardian qui se fait l'écho de cette prise de position, ajoutant que Keir Starmer doit aussi qualifier « le plan du gouvernement d'insulte à l'intelligence ». Le Times lui aussi fait état de précisions, avant même le discours du leader travailliste, « « Des agents du MI 5, pourraient être déployés pour lutter contre les petites embarcations qui traversent la Manche ». Plus précisément poursuit le quotidien britannique, « il s'agira d'un nouveau commandement de la sécurité des frontières qui intégrera des agents du renseignement, des agents frontaliers, des policiers, des enquêteurs spécialisés et des procureurs qui seront chargés de cibler les gangs criminels qui facilitent la migration illégale vers le Royaume-Uni. Les travaillistes élargiront également les pouvoirs antiterroristes disponibles pour cibler les gangs de passeurs ». Autant de promesses faites dans la perspective des élections législatives qui devraient se dérouler au second semestre de 2024.

« Metoo des armées ».

« Les soldates parlent, la grande muette esquive » titre Le Monde. La « grande muette », c'est ainsi qu'est surnommée l'armée française, qui préfère généralement le silence aux commentaires, mais qui cette fois-ci, nous dit-on, « peine à garder le contrôle d'un mouvement qui s'étend ». Une caporale de 24 ans témoigne : elle est « condamnée à 15 jours au trou », (à l'isolement) alors qu'elle vient de dénoncer un viol commis par un supérieur. Mais comme elle avait bu de l'alcool la nuit de son agression, elle est condamnée pour « non-respect du règlement intérieur », précise le Monde, qui remarque : « Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a pourtant eu des mots fermes. Confronté au #metoo des armées, il s’est engagé à écouter les femmes victimes ». Mais l'armée ne semble pas convaincue. Le Monde cite les propos de l'ancien lieutenant-colonel Guillaume Ancel, selon lequel « le metoo des ramées est vécu comme une agression, dans une institution où le silence est une règle biblique. Au lieu de s'inquiéter de ces violences indignes, ils s'inquiètent que les femmes puissent parler », déplore l'ancien militaire. Le Monde publie plusieurs témoignages de femmes soldates, plusieurs d'entre elles ont été condamnées à 15 jours d'arrêt, accusées de « comportement inapproprié et d'ivresse manifeste ». Les militaires incriminés, soupçonnés d'agression sexuelle ou même de viol, poursuivent, eux, leur carrière dans l'armée.

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Conclusion du journal : « le réseau de santé de Rafah s'effondre au moment où les gens en ont le plus besoin ». Le Washington Post publie la photo d'un enfant palestinien blessé, porté par un homme, qui est conduit, nous dit-on, « à l'hôpital koweïtien de Rafah », hôpital dont le directeur semble totalement désemparé. « Il n'y a pas de mot, dit-il, pour exprimer la catastrophe que nous vivons aujourd'hui ».

L'expulsion annoncée de demandeurs d'asile vers le Rwanda

Cette fois-ci, ce n'est pas le gouvernement britannique qui parle. C'est l'opposition travailliste, par la voix de son leader, Keir Starmer, qui doit prendre la parole aujourd'hui à Douvres, face à la Manche, pour faire une promesse : « démolir le projet du gouvernement rwandais, et octroyer 75 millions de livres sterling pour financer de déploiement de centaines de nouveaux officiers spécialisés dans la lutte contre le trafic de migrants, avec un pouvoir accru pour la lutte anti-terroriste ». C'est le Guardian qui se fait l'écho de cette prise de position, ajoutant que Keir Starmer doit aussi qualifier « le plan du gouvernement d'insulte à l'intelligence ». Le Times lui aussi fait état de précisions, avant même le discours du leader travailliste, « « Des agents du MI 5, pourraient être déployés pour lutter contre les petites embarcations qui traversent la Manche ». Plus précisément poursuit le quotidien britannique, « il s'agira d'un nouveau commandement de la sécurité des frontières qui intégrera des agents du renseignement, des agents frontaliers, des policiers, des enquêteurs spécialisés et des procureurs qui seront chargés de cibler les gangs criminels qui facilitent la migration illégale vers le Royaume-Uni. Les travaillistes élargiront également les pouvoirs antiterroristes disponibles pour cibler les gangs de passeurs ». Autant de promesses faites dans la perspective des élections législatives qui devraient se dérouler au second semestre de 2024.

« Metoo des armées ».

« Les soldates parlent, la grande muette esquive » titre Le Monde. La « grande muette », c'est ainsi qu'est surnommée l'armée française, qui préfère généralement le silence aux commentaires, mais qui cette fois-ci, nous dit-on, « peine à garder le contrôle d'un mouvement qui s'étend ». Une caporale de 24 ans témoigne : elle est « condamnée à 15 jours au trou », (à l'isolement) alors qu'elle vient de dénoncer un viol commis par un supérieur. Mais comme elle avait bu de l'alcool la nuit de son agression, elle est condamnée pour « non-respect du règlement intérieur », précise le Monde, qui remarque : « Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a pourtant eu des mots fermes. Confronté au #metoo des armées, il s’est engagé à écouter les femmes victimes ». Mais l'armée ne semble pas convaincue. Le Monde cite les propos de l'ancien lieutenant-colonel Guillaume Ancel, selon lequel « le metoo des ramées est vécu comme une agression, dans une institution où le silence est une règle biblique. Au lieu de s'inquiéter de ces violences indignes, ils s'inquiètent que les femmes puissent parler », déplore l'ancien militaire. Le Monde publie plusieurs témoignages de femmes soldates, plusieurs d'entre elles ont été condamnées à 15 jours d'arrêt, accusées de « comportement inapproprié et d'ivresse manifeste ». Les militaires incriminés, soupçonnés d'agression sexuelle ou même de viol, poursuivent, eux, leur carrière dans l'armée.

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