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À la Une: Elon Musk, futur ministre de Donald Trump…

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Le milliardaire fait les gros titres de la presse américaine ce matin. « Le président élu Donald Trump a (donc) annoncé hier qu’il nommait Elon Musk à la tête d’un nouveau ministère sur la réduction des dépenses publiques et de la réglementation, pointe le Washington Post, confiant ainsi un énorme portefeuille au milliardaire de la tech qui avait apporté un soutien politique et financier à sa candidature à la présidence. (…) Donald Trump a décrit ce nouveau ministère comme un "projet Manhattan" [référence au programme secret d’armes nucléaires visant à développer la première bombe atomique durant la Seconde Guerre mondiale], un "projet Manhattan", donc, dont l’objectif serait de réduire considérablement les réglementations, à diminuer les effectifs et à "restructurer" les agences fédérales. On ne sait pas encore comment une telle initiative serait financée ou gérée. » En tout cas, relève encore le Washington Post, cela « pourrait avoir des répercussions majeures sur le gouvernement américain et sur des millions d’employés fédéraux. »

Interrogations…

En effet, bien des questions restent en suspens, renchérit le New York Times. Tout d’abord, Donald Trump « n’a pas abordé le fait qu’un tel ministère n’existait pas. Il n’a pas non plus précisé si Elon Musk embaucherait du personnel pour cette nouvelle administration, alors que son but est de réduire la main-d’œuvre fédérale. »

Ensuite, poursuit le New York Times, « Elon Musk, avait déclaré avant l’élection qu’il aiderait le président élu à réduire de 2 000 milliards de dollars le budget fédéral. Mais il n’a pas expliqué en détail comment cela serait réalisé ni quelles parties de l’administration seraient réduites. »

Autre interrogation : « Comment Elon Musk s’acquitterait de cette tâche, sans créer de conflits d’intérêts, étant donné que sa société, SpaceX, a obtenu des contrats fédéraux d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars au cours de la dernière décennie ? »

À lire aussiÉtats-Unis: Elon Musk nommé à la tête d'un département de l'Efficacité gouvernementale par Donald Trump

La victoire des libertariens…

En fait, analyse La Croix à Paris, « dans la galaxie Trumpiste, une nouvelle planète a pris du galon au cours des dernières années : les libertariens, avec pour chef de file le plus célèbre d’entre eux, Elon Musk. Eux ont (encore) plus d’appétit pour la démolition. À leurs yeux, l’État est en effet une entrave à l’énergie individuelle. Il doit donc être limité au maximum, et être réduit autant que possible à trois fonctions fondamentales : garantir le droit à la vie, à la liberté et à la propriété privée. Elon Musk pourrait (donc) se voir confier la tâche de réorganiser l’État fédéral, relève encore La Croix, à la façon de Javier Milei, le président argentin qui avait fait campagne avec une tronçonneuse et qui s’était empressé de supprimer des ministères en arrivant au pouvoir. Plusieurs institutions sont ainsi dans la ligne de mire des libertariens américains, à commencer par le ministère de l’Éducation. »

Tout à gagner…

« Dans l’ombre de Donald Trump, plus puissant que jamais, Elon Musk pourra mettre en œuvre son agenda caché », affirme pour sa part Le Temps à Genève. Pour Olivier Alexandre, chargé de recherche au Centre national français de la recherche scientifique, interrogé par le quotidien suisse, « l’idée générale de Musk, c’est de montrer que le marché fonctionne mieux que la bureaucratie, que l’initiative individuelle doit prévaloir sur l’administration, que des saignées très importantes dans le personnel peuvent rendre le Ministère public plus efficace, comme il a tenté d’en faire la démonstration avec PayPal contre les banques, Tesla contre General Motors, SpaceX contre la Nasa, puis avec Twitter, devenu X. »

« Les idées de Donald Trump et Elon Musk sont proches, pointe Le Temps. Mais l’union ne s’annonce pas forcément sans nuage. On parle de deux personnalités, mues par le culte de la personnalité. Suivant une expression américaine, il ne peut y avoir deux shérifs dans une même ville. Encore moins à la Maison-Blanche. Des conflits sont à prévoir. »

En tout cas, pour l’instant,« le milliardaire a tout à gagner, affirme encore Le Temps. Ses entreprises Tesla, SpaceX, Starlink – seraient des bénéficiaires probables d’une politique America First et des initiatives de production nationale. Tesla pourrait accélérer l’indépendance énergétique, Starlink la souveraineté technologique, et SpaceX renforcer la sécurité nationale. »

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Interrogations…

En effet, bien des questions restent en suspens, renchérit le New York Times. Tout d’abord, Donald Trump « n’a pas abordé le fait qu’un tel ministère n’existait pas. Il n’a pas non plus précisé si Elon Musk embaucherait du personnel pour cette nouvelle administration, alors que son but est de réduire la main-d’œuvre fédérale. »

Ensuite, poursuit le New York Times, « Elon Musk, avait déclaré avant l’élection qu’il aiderait le président élu à réduire de 2 000 milliards de dollars le budget fédéral. Mais il n’a pas expliqué en détail comment cela serait réalisé ni quelles parties de l’administration seraient réduites. »

Autre interrogation : « Comment Elon Musk s’acquitterait de cette tâche, sans créer de conflits d’intérêts, étant donné que sa société, SpaceX, a obtenu des contrats fédéraux d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars au cours de la dernière décennie ? »

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La victoire des libertariens…

En fait, analyse La Croix à Paris, « dans la galaxie Trumpiste, une nouvelle planète a pris du galon au cours des dernières années : les libertariens, avec pour chef de file le plus célèbre d’entre eux, Elon Musk. Eux ont (encore) plus d’appétit pour la démolition. À leurs yeux, l’État est en effet une entrave à l’énergie individuelle. Il doit donc être limité au maximum, et être réduit autant que possible à trois fonctions fondamentales : garantir le droit à la vie, à la liberté et à la propriété privée. Elon Musk pourrait (donc) se voir confier la tâche de réorganiser l’État fédéral, relève encore La Croix, à la façon de Javier Milei, le président argentin qui avait fait campagne avec une tronçonneuse et qui s’était empressé de supprimer des ministères en arrivant au pouvoir. Plusieurs institutions sont ainsi dans la ligne de mire des libertariens américains, à commencer par le ministère de l’Éducation. »

Tout à gagner…

« Dans l’ombre de Donald Trump, plus puissant que jamais, Elon Musk pourra mettre en œuvre son agenda caché », affirme pour sa part Le Temps à Genève. Pour Olivier Alexandre, chargé de recherche au Centre national français de la recherche scientifique, interrogé par le quotidien suisse, « l’idée générale de Musk, c’est de montrer que le marché fonctionne mieux que la bureaucratie, que l’initiative individuelle doit prévaloir sur l’administration, que des saignées très importantes dans le personnel peuvent rendre le Ministère public plus efficace, comme il a tenté d’en faire la démonstration avec PayPal contre les banques, Tesla contre General Motors, SpaceX contre la Nasa, puis avec Twitter, devenu X. »

« Les idées de Donald Trump et Elon Musk sont proches, pointe Le Temps. Mais l’union ne s’annonce pas forcément sans nuage. On parle de deux personnalités, mues par le culte de la personnalité. Suivant une expression américaine, il ne peut y avoir deux shérifs dans une même ville. Encore moins à la Maison-Blanche. Des conflits sont à prévoir. »

En tout cas, pour l’instant,« le milliardaire a tout à gagner, affirme encore Le Temps. Ses entreprises Tesla, SpaceX, Starlink – seraient des bénéficiaires probables d’une politique America First et des initiatives de production nationale. Tesla pourrait accélérer l’indépendance énergétique, Starlink la souveraineté technologique, et SpaceX renforcer la sécurité nationale. »

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