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À la Une: Interrogations autour de la transition au Mali

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La période de transition au Mali vient de s'achever officiellement, sans pour autant que les militaires aient rendu le pouvoir aux civils. « Incertitude au Mali, la transition touche-t-elle à sa fin ? » s'interroge MaliActu, qui donne la parole à Housseïni Amion Guindo. L'opposant parle d'une attitude « méprisante », de la part des autorités, mais aussi d'une « violation flagrante des principes fondamentaux de bonne gouvernance ». « Pour Guindo », ajoute Mali Actu, « le silence calculé des autorités de la transition ne fait qu’accentuer l’incertitude et consolider leur position dominante face à un peuple meurtri et démuni, laissant planer une question cruciale : quelle sera la prochaine étape pour le Mali ? »

Autant de critiques que ne partage pas Sahel Tribune, qui nous explique « pourquoi le Mali ne peut pas se précipiter vers les élections ». Pour le site d'informations, il est nécessaire de « reconnaître que les enjeux auxquels le Mali est confronté ne peuvent être résolus dans la précipitation ou sous la pression d’intérêts partisans ». Sahel Tribune refuse de s'en prendre au régime du colonel Assimi Goïta, qui, nous dit-il, a « démontré une volonté ferme de rebâtir le pays sur des fondations solides. Alors que la route vers la démocratie pleine et entière est semée d’embûches, la direction prise jusqu’ici laisse présager un avenir où le Mali peut aspirer à la prospérité, à la justice et à la dignité pour tous ses enfants », conclut Sahel Tribune.

La presse burkinabè et Bassirou Diomaye Faye

C'est Le Pays qui s'intéresse au nouveau président sénégalais, lequel, nous dit le journal burkinabè, « montre la voie à suivre ». « Par cette dévolution pacifique du pouvoir dans les délais impartis, le Sénégal peut s’enorgueillir de ses pratiques démocratiques et montre la voie dans une Afrique en pleine mutation, tourmentée, entre autres, par les guerres, les conflits, la vie chère et le terrorisme sur fond de retour en force des coups d’État ».

À lire aussiSénégal: de qui Bassirou Diomaye Faye va-t-il s’entourer pour mener son projet?

Mais de nombreux défis attendent le nouveau président, ajoute le Pays, « à commencer par celui de la relance économique dans un contexte de renchérissement continu du coût de la vie. Sans oublier la lancinante question du chômage qui pousse de nombreux jeunes à l’émigration clandestine avec toutes les conséquences qui vont avec (...) C’est dire si, passé les moments d’euphorie, le nouveau locataire du palais de la République devra rapidement redescendre sur terre où il sera confronté à la réalité du pouvoir », avertit le Pays.

Massacre du 17 octobre 1961

« L'Assemblée nationale française a franchi le pas », nous dit TSA. Le site d'information algérien écrit qu'une résolution, « portée par la députée d’origine algérienne Sabrina Sebaihi, condamnant le massacre de manifestants algériens le 17 octobre 1961 à Paris a été adoptée hier par l’Assemblée nationale française ». Les faits remontent donc à plus de 60 ans, quand, rappelle TSA, « en pleine guerre d’Algérie, des immigrés algériens étaient sortis, le 17 octobre 1961 à Paris, manifester contre un couvre-feu nocturne qui les ciblait spécifiquement ».

La répression de la manifestation par la police parisienne, dirigée alors par Maurice Papon, avait fait des « dizaines de victimes, entre 30 et 200 morts, selon les historiens (...) Certains manifestants ont été jetés dans la Seine et sont morts noyés ». Le vote de l'Assemblée nationale ne s'est toutefois pas fait sans accroc. « À l'extrême droite », précise TSA, « la résolution est dénoncée avec véhémence ». Au cours de la séance, un député du Rassemblement national a qualifié les massacres du 17 octobre de « fake news ». « J’y vois une volonté de déstabiliser notre pays par des mensonges, ce qu’on appelle aujourd’hui des fake news », a-t-il assuré. À contre-courant de l'histoire de la France et l'Algérie.

À lire aussiRésolution condamnant le massacre du 17 octobre 1961: «Une journée de commémoration est essentielle»

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Autant de critiques que ne partage pas Sahel Tribune, qui nous explique « pourquoi le Mali ne peut pas se précipiter vers les élections ». Pour le site d'informations, il est nécessaire de « reconnaître que les enjeux auxquels le Mali est confronté ne peuvent être résolus dans la précipitation ou sous la pression d’intérêts partisans ». Sahel Tribune refuse de s'en prendre au régime du colonel Assimi Goïta, qui, nous dit-il, a « démontré une volonté ferme de rebâtir le pays sur des fondations solides. Alors que la route vers la démocratie pleine et entière est semée d’embûches, la direction prise jusqu’ici laisse présager un avenir où le Mali peut aspirer à la prospérité, à la justice et à la dignité pour tous ses enfants », conclut Sahel Tribune.

La presse burkinabè et Bassirou Diomaye Faye

C'est Le Pays qui s'intéresse au nouveau président sénégalais, lequel, nous dit le journal burkinabè, « montre la voie à suivre ». « Par cette dévolution pacifique du pouvoir dans les délais impartis, le Sénégal peut s’enorgueillir de ses pratiques démocratiques et montre la voie dans une Afrique en pleine mutation, tourmentée, entre autres, par les guerres, les conflits, la vie chère et le terrorisme sur fond de retour en force des coups d’État ».

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Mais de nombreux défis attendent le nouveau président, ajoute le Pays, « à commencer par celui de la relance économique dans un contexte de renchérissement continu du coût de la vie. Sans oublier la lancinante question du chômage qui pousse de nombreux jeunes à l’émigration clandestine avec toutes les conséquences qui vont avec (...) C’est dire si, passé les moments d’euphorie, le nouveau locataire du palais de la République devra rapidement redescendre sur terre où il sera confronté à la réalité du pouvoir », avertit le Pays.

Massacre du 17 octobre 1961

« L'Assemblée nationale française a franchi le pas », nous dit TSA. Le site d'information algérien écrit qu'une résolution, « portée par la députée d’origine algérienne Sabrina Sebaihi, condamnant le massacre de manifestants algériens le 17 octobre 1961 à Paris a été adoptée hier par l’Assemblée nationale française ». Les faits remontent donc à plus de 60 ans, quand, rappelle TSA, « en pleine guerre d’Algérie, des immigrés algériens étaient sortis, le 17 octobre 1961 à Paris, manifester contre un couvre-feu nocturne qui les ciblait spécifiquement ».

La répression de la manifestation par la police parisienne, dirigée alors par Maurice Papon, avait fait des « dizaines de victimes, entre 30 et 200 morts, selon les historiens (...) Certains manifestants ont été jetés dans la Seine et sont morts noyés ». Le vote de l'Assemblée nationale ne s'est toutefois pas fait sans accroc. « À l'extrême droite », précise TSA, « la résolution est dénoncée avec véhémence ». Au cours de la séance, un député du Rassemblement national a qualifié les massacres du 17 octobre de « fake news ». « J’y vois une volonté de déstabiliser notre pays par des mensonges, ce qu’on appelle aujourd’hui des fake news », a-t-il assuré. À contre-courant de l'histoire de la France et l'Algérie.

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