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Maroc: Taha Nouri, le jeune chanteur qui remet le malhoun au goût du jour
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Il s’est fait connaître grâce à ses musiques de téléfilms et de feuilletons du Ramadan. Taha Nouri a 30 ans, mais il ne faut pas se fier à sa jeunesse. Ce jeune artiste marocain compose, écrit et interprète une musique inspirée d’un patrimoine vieux de plusieurs siècles : le malhoun. Une poésie populaire du Maghreb, qui se chante en dialecte. Taha Nouri a remis cette tradition au goût du jour.
Tout est parti d’une musique pour la promotion du téléfilm Tlata Del Ferhat du réalisateur Driss Sawab, en 2021. « C'était une reprise à ma manière. J'ai changé des choses, je n'ai laissé que le refrain, j'ai ajouté des couplets à ma sauce, un peu jeune. Après ramadan, j'ouvre mon Facebook, tu as 3 000 personnes qui veulent t'ajouter. C'était fou ! », se souvient le jeune auteur-compositeur-interprète.
En reprenant une vielle chanson du répertoire malhoun, une poésie populaire du Maghreb, en apportant juste ce qu’il faut de modernité, Taha Nouri a conquis le public marocain. « Le malhoun, c'est avant tout une poésie. Une poésie en arabe dialectal marocain, en darija. J'ai essayé de garder l'âme de la tradition marocaine, mais en la rendant un peu universelle », explique-t-il.
Et le succès de Taha Nouri dépasse les frontières du Maroc. Sous les vidéos du jeune artiste, on lit des commentaires venus de tout le monde arabe. Son plus gros hit pour l’instant : Belhda, 35 millions de vues sur YouTube. Taha Nouri ne se contente pas de faire des reprises du malhoun. Il continue à explorer ce style musical avec ses propres compositions, ses propres textes.
« En fait, j'ai toujours ce même commentaire qui revient sur YouTube, tout le monde me dit : "Elle est où, la chanson originale ?" Donc non, c'est bien une chanson originale ! s'amuse-t-il. Parce que j'utilise les mêmes manières de faire, c'est devenu mon identité maintenant. C'est comme si j'étais un voyageur du temps. C'est ce qui intrigue tout le monde. C'est ce qu'ils trouvent fascinant. »
Avec à son compteur un EP, Ayeli Yayeli, et plusieurs singles, Taha Nouri se lance dans un nouveau projet, la préparation d'un album. « C'est mon premier album. Je veux me présenter avec un vrai album, avec une histoire, avec une trame. Il n'y a que trois chansons qui sont finalisées pour l'instant, je suis toujours dans la recherche. Je vais essayer de mélanger d'autres styles, un peu de gnaoua... », confie-t-il.
À lire aussiMaroc: les musiciens se préparent pour la 25e édition du festival Gnaoua et musiques du monde
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Tout est parti d’une musique pour la promotion du téléfilm Tlata Del Ferhat du réalisateur Driss Sawab, en 2021. « C'était une reprise à ma manière. J'ai changé des choses, je n'ai laissé que le refrain, j'ai ajouté des couplets à ma sauce, un peu jeune. Après ramadan, j'ouvre mon Facebook, tu as 3 000 personnes qui veulent t'ajouter. C'était fou ! », se souvient le jeune auteur-compositeur-interprète.
En reprenant une vielle chanson du répertoire malhoun, une poésie populaire du Maghreb, en apportant juste ce qu’il faut de modernité, Taha Nouri a conquis le public marocain. « Le malhoun, c'est avant tout une poésie. Une poésie en arabe dialectal marocain, en darija. J'ai essayé de garder l'âme de la tradition marocaine, mais en la rendant un peu universelle », explique-t-il.
Et le succès de Taha Nouri dépasse les frontières du Maroc. Sous les vidéos du jeune artiste, on lit des commentaires venus de tout le monde arabe. Son plus gros hit pour l’instant : Belhda, 35 millions de vues sur YouTube. Taha Nouri ne se contente pas de faire des reprises du malhoun. Il continue à explorer ce style musical avec ses propres compositions, ses propres textes.
« En fait, j'ai toujours ce même commentaire qui revient sur YouTube, tout le monde me dit : "Elle est où, la chanson originale ?" Donc non, c'est bien une chanson originale ! s'amuse-t-il. Parce que j'utilise les mêmes manières de faire, c'est devenu mon identité maintenant. C'est comme si j'étais un voyageur du temps. C'est ce qui intrigue tout le monde. C'est ce qu'ils trouvent fascinant. »
Avec à son compteur un EP, Ayeli Yayeli, et plusieurs singles, Taha Nouri se lance dans un nouveau projet, la préparation d'un album. « C'est mon premier album. Je veux me présenter avec un vrai album, avec une histoire, avec une trame. Il n'y a que trois chansons qui sont finalisées pour l'instant, je suis toujours dans la recherche. Je vais essayer de mélanger d'autres styles, un peu de gnaoua... », confie-t-il.
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