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Écoles : tenue correcte exigée - Boris Vallaud est l’invité du 27 mars 2024

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Suite à ses propos à l’encontre du port du voile d’une de ses élèves, le proviseur du lycée Maurice Ravel, dans l’est de Paris, s’est vu menacé de mort, ce qui l’a conduit à démissionner de son poste. Un incident qualifié d’« échec collectif » par le député des Landes et président des socialistes à l’Assemblée, qui rappelle que « les menaces de mort n’ont de place nulle part ». Questionné également sur l’uniforme des élèves à Puteaux, manifestement fabriqué dans des pays du tiers-monde, alors que les députés de gauche se battent depuis des mois pour réguler la fast-fashion avec la loi sur le devoir de vigilance, il ne s’agit pas d’une priorité pour Boris Vallaud. Selon lui, l’éducation nationale n’a pas besoin d’uniformes, ni de dépenses supplémentaires inutiles, mais de plus de professeurs, d'accompagnateurs sociaux et d’AESH dans ses établissements.

En opposition au gouvernement

Le port de l’uniforme scolaire n’est pas le seul différend entre le haut fonctionnaire et les responsables gouvernementaux. Au micro de Thomas Sotto, il se montre très critique face à la volonté affichée par le Premier ministre Gabriel Attal de « désmicardiser » le pays. Il précise que la priorité est, selon lui, de se préoccuper des conditions de travail des français, qui « aiment leur métier et aimeraient bien le faire ». Il indique aussi sa préconisation d’augmenter les salaires plutôt que de réduire la durée des allocations chômage : « beaucoup de gens ne vivent pas de leur travail aujourd’hui ». Ce sont notamment les jeunes, les femmes, les moins diplômés et ceux qui ont des emplois précaires qui souffrent le plus dans le marché du travail, précise l’ancien énarque.

Une solution au chômage de masse et à des salaires qu’il considère trop faibles toute trouvée dans les comptes des plus grosses fortunes de France ? Le mari de Najat Vallaud-Belkacem insiste sur l’importance de réduire les écarts salariaux, et de faire participer les grandes fortunes et entreprises, sur le principe de la solidarité nationale. Il impute directement à Bruno Le Maire l’échec de sa stratégie et l’augmentation de la dette publique sur les 7 ans de son mandat au ministère de l’Économie : « je ne sais pas s‘il nous a menti ou s’il est incompétent, mais il y a 16 milliards d’euros de dérapage, qui sont les conséquences des 50 milliards de cadeaux faits aux grandes fortunes ». Il estime que la TVA sociale est une « diversion » de la part du gouvernement, et conseille de mener une politique davantage tournée sur les conditions de vie et de travail du contribuable. Fustigeant à la fois le ministre de l’Économie et le Premier ministre, il indique : « on ne peut pas être le ministre des classes moyennes et ne jamais cesser d’être celui des classes affaires ».

Face à ses nombreux désaccords avec la politique menée par les macronistes, Boris Vallaud exprime son ambition de faire des élections européennes de juin un « moment d’espoir pour construire une alternative dans ce tête-à-tête mortifère entre les nationalistes et les libéraux ». On est, selon lui, dans « une lutte à mort entre la puissance publique et la puissance privée », que seuls des votes à gauche aux élections à venir pourront rééquilibrer. En totale adéquation avec sa tête de liste, Raphaël Glucksmann, qui refuse d’aller débattre sur CNews, une « hygiène de vie » que le député des Landes s’est également « accordée depuis des années », il déclare travailler sur une proposition de loi sur l’indépendance des rédaction et être très inquiet pour le financement des chaînes publiques.

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En opposition au gouvernement

Le port de l’uniforme scolaire n’est pas le seul différend entre le haut fonctionnaire et les responsables gouvernementaux. Au micro de Thomas Sotto, il se montre très critique face à la volonté affichée par le Premier ministre Gabriel Attal de « désmicardiser » le pays. Il précise que la priorité est, selon lui, de se préoccuper des conditions de travail des français, qui « aiment leur métier et aimeraient bien le faire ». Il indique aussi sa préconisation d’augmenter les salaires plutôt que de réduire la durée des allocations chômage : « beaucoup de gens ne vivent pas de leur travail aujourd’hui ». Ce sont notamment les jeunes, les femmes, les moins diplômés et ceux qui ont des emplois précaires qui souffrent le plus dans le marché du travail, précise l’ancien énarque.

Une solution au chômage de masse et à des salaires qu’il considère trop faibles toute trouvée dans les comptes des plus grosses fortunes de France ? Le mari de Najat Vallaud-Belkacem insiste sur l’importance de réduire les écarts salariaux, et de faire participer les grandes fortunes et entreprises, sur le principe de la solidarité nationale. Il impute directement à Bruno Le Maire l’échec de sa stratégie et l’augmentation de la dette publique sur les 7 ans de son mandat au ministère de l’Économie : « je ne sais pas s‘il nous a menti ou s’il est incompétent, mais il y a 16 milliards d’euros de dérapage, qui sont les conséquences des 50 milliards de cadeaux faits aux grandes fortunes ». Il estime que la TVA sociale est une « diversion » de la part du gouvernement, et conseille de mener une politique davantage tournée sur les conditions de vie et de travail du contribuable. Fustigeant à la fois le ministre de l’Économie et le Premier ministre, il indique : « on ne peut pas être le ministre des classes moyennes et ne jamais cesser d’être celui des classes affaires ».

Face à ses nombreux désaccords avec la politique menée par les macronistes, Boris Vallaud exprime son ambition de faire des élections européennes de juin un « moment d’espoir pour construire une alternative dans ce tête-à-tête mortifère entre les nationalistes et les libéraux ». On est, selon lui, dans « une lutte à mort entre la puissance publique et la puissance privée », que seuls des votes à gauche aux élections à venir pourront rééquilibrer. En totale adéquation avec sa tête de liste, Raphaël Glucksmann, qui refuse d’aller débattre sur CNews, une « hygiène de vie » que le député des Landes s’est également « accordée depuis des années », il déclare travailler sur une proposition de loi sur l’indépendance des rédaction et être très inquiet pour le financement des chaînes publiques.

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