Jean-Marc Vandoorne (Biobest): "L'Europe est trop lente à développer les alternatives à ce qu'elle veut interdire"

Le Brief

La semaine dernière, L'Echo et De Tijd décernaient les prix Changemakers à des entreprises qui font la différence en termes de durabilité. En ce matin, Le Brief reçoit l'un des gagnants du concours, double vainqueur même, dans la catégorie des grandes entreprises, mais aussi du prix du public.

Notre invité est Jean-Marc Vandoorne, le CEO de Biobest, une entreprise campinoise spécialisée dans les produits phytosanitaires biologiques.

Biobest est né dans les années 1980. Au départ, il s'agissait d'élevage de bourdons pour polliniser des cultures de tomates sous serre.

Les bourdons ont fait des petits depuis si on peut dire... Ils ne représentent plus que 7% du chiffre d'affaires du groupe. Aujourd'hui, Biobest vaut 1,5 milliard d'euros, 2.750 employés répartis dans 22 succursales, et plus de 70 pays distributeurs à travers le monde.

Jean-Marc Vandoorne en est convaincu, les produits phytosanitaires bio constitueront l'alternative incontournable des produits chimiques et des pesticides. "Mais il faudrait pour cela que l'Union européenne assouplisse la procédure d'approbation de ces produits. Actuellement, cela prend plus de 10 ans. C'est beaucoup trop long. Dans les pays où ces produits bio sont déjà approuvés, comme le Brésil, ils ont déjà conquis 15% de parts de marché."

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