07 - Le rap en Mauritanie (1/2) : genèse et montée en puissance

L'allumeur de réverbères

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Pour ce septième épisode du podcast L’allumeur de réverbères, nous sommes partis en Mauritanie à la découverte d'un style musical à la fois intrinsèquement subversif et incontestablement populaire : ancrée dans la culture du hip-hop, le rap mauritanien a monté en puissance depuis les années 1990, et a répondu à un besoin de la jeunesse, par-delà les communautés, d'élever la voix contre les injustices, le racisme ou encore le régime militaire.

Pour ce premier volet, nous sommes allés à la rencontre de deux personnalités qui contribuent depuis plusieurs années, par leur travail, à faire avancer le rap en Mauritanie :
- Alassane Thiam, alias The Lion Lass, ancien artiste-rappeur et fondateur de la Maison des Cultures Urbaines (MCU), un lieu d’enregistrement, de formation et de réalisation artistique dédié au hip-hop, localisé dans la commune d’Arafat, à Nouakchott, la capitale du pays ;
- Kane Limam Monza, artiste-rappeur, producteur et opérateur culturel, notamment connu pour avoir lancé, depuis 2008, le festival Assalamalekoum – qui s’est répété chaque année depuis et qui reste à ce jour le plus important festival de hip-hop en Mauritanie.

Outre le plaisir de la découverte artistique, ce podcast se veut une modeste contribution pour déconstruire les préjugés ou l’ignorance sur un pays de l’Afrique sahélienne comme la Mauritanie, que l’on a trop souvent tendance à résumer, de façon un peu caricaturale, à sa culture nomade.

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