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Soft Skills : Le trésor caché avec Fernanda Pinto

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Soft Skills : Le trésor caché avec Fernanda Pinto

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Avez-vous déjà envisagé le « trou » dans votre CV comme une opportunité plutôt qu’un obstacle ? Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde » réalisé en partenariat avec Expat Communication & FemmExpat.com dans le cadre du « Dossier Spécial : Conjoint Accompagnateur », nous explorons cette question avec Fernanda Pinto, une coach certifiée en intelligence interculturelle. À travers son parcours, Fernanda nous invite à reconsidérer les périodes de transition professionnelle souvent perçues négativement, en les voyant comme des moments de croissance personnelle et d’acquisition de nouvelles compétences.

Fernanda Pinto est une coach expérimentée, spécialisée dans l’accompagnement des transitions pour les expatriés. Originaire du Portugal et ayant vécu dans plusieurs pays, dont la France, la Suisse et l’Inde, elle a su tirer parti de ses expériences internationales pour développer sa carrière en tant que coach. À Londres depuis un an, elle continue d’aider les conjoints expatriés à transformer les défis de la mobilité internationale en opportunités de développement personnel et professionnel. Son entreprise, Insum Coaching, se concentre sur l’accompagnement des individus dans leurs parcours de changement, en mettant l’accent sur l’intelligence interculturelle et émotionnelle. Elle est également « coach certifiée’ au sein d’Expat Communication.

Dans cet épisode, Fernanda nous parle du « trou dans le CV », une réalité commune pour de nombreux conjoints expatriés qui suivent leur partenaire à l’étranger. Elle propose de voir ces périodes non pas comme des interruptions de carrière, mais comme des occasions de se réinventer et d’acquérir des soft skills précieuses, telles que la capacité d’adaptation et l’intelligence émotionnelle. Fernanda souligne l’importance de savoir présenter ces expériences de manière positive aux recruteurs, en valorisant les compétences acquises à l’international. Elle encourage les expatriés à être fiers de leur parcours et à considérer chaque transition comme une opportunité de croissance personnelle et professionnelle.

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https://www.linkedin.com/in/fernanda-pinto-67210528/

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Podcast n°2321 (Octobre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.

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Chapitrage de l’épisode :

00:00:02 – Introduction et présentation 00:00:25 – Accueil de Fernanda Pinto
00:00:43 – Parcours professionnel de Fernanda
00:01:78 – Expériences internationales de Fernanda
00:02:144 – Défis de travailler en Inde
00:03:208 – Transition et réinvention professionnelle
00:04:280 – Opportunités de développement personnel
00:05:324 – Aborder le « trou » dans le CV
00:06:416 – Repenser et se réinventer
00:08:480 – Développer les soft skills
00:09:542 – Importance de la posture face au recruteur
00:10:633 – Conseils pratiques pour le CV et le pitch
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Transcription de l’épisode :

Voici 10 min, le podcast cd français dans le monde et notre dossier spécial conjoint accompagnateur, en partenariat avec Expat Communication et Femme Expat. Nous recevons tout de suite Fernanda Pinto. On part à Londres. Dossier spécial le conjoint accompagnateur, en partenariat avec Expat Communication et Femme. Expat sur France Fr.
Bonjour. À la capitale anglaise où Fernanda y a posé ses valises depuis une. Une année seulement. Content de faire ta connaissance. Bonjour, Fernanda.
Bonjour. Gauthier. Enchantée. Et bien, de même. On se connaît via Expat Communication, où tu es coach certifié en intelligence interculturelle.
Tu es aussi coach de transition au sein de la société que tu as créée, qui s’appelle in some coaching. En bb, en bc, tu accompagnes tous ceux qui sont dans le changement. Absolument. Ÿousand, on va parler d’un sujet important qui est le trou dans le cv lorsqu’on suit son conjoint. C’est le thème de notre dossier spécial.
Mais un mot sur ton parcours. Toi, tu es originaire du Portugal, tu es arrivée en France à tes deux ans. Tu as des souvenirs de ton arrivée ? Non, non, non, je n’ai pas de souvenirs de mon arrivée. Quelques uns.
Quelques souvenirs après, j’y suis retournée tous les étés. Toute ma famille est là bas. Donc les souvenirs après, je les ai construits au fur et à mesure de ma vie. Et puis tu as rencontré un conjoint qui t’a promené un peu dans le monde, tu as eu l’occasion de vivre en Suisse, puis en Inde. Un autre paradigme.
Et puis donc depuis un an, je le disais à Londres, ces expériences à l’international, c’était une envie pour toi ? Écoute, je pense, oui, c’était une envie, parce que ça a toujours été une décision qui s’est faite en famille. Lorsqu’on est partis à Genève pendant quatre ans, c’est effectivement au départ mon conjoint qui est parti, mais moi, j’ai pu travailler à Genève. Genève également. Et puis j’ai eu mon 2ᵉ bébé là bas aussi, donc j’ai deux enfants et donc j’ai pu travailler là bas et ça a été un choix.
On est revenu deux ans à Paris, on est reparti pendant quatre ans à Chennai, en Inde. Là, ça a été plus dur. Ça a été une décision familiale. Ça a été un peu plus difficile à prendre comme décision. Et tu as pu travailler quand tu étais en Inde ?
Non, non, en Inde, je n’ai pas pu travailler parce que j’avais mes deux enfants qui étaient petits. Ma fille avait cinq ans. Mon fils avait trois ans. C’est vraiment un choix qui a été de ne pas travailler là bas parce que comme tu le disais, c’est un paradigme tellement radicalement différent que j’avais, je sentais le besoin d’être présente pour mes enfants. Mais c’est aussi en Inde que je.
Que j’ai été certifiée exécutive coaching en executive coaching. Et donc j’ai profité en fait de cette expérience là bas, d’une part pour écrire une pièce de théâtre qui s’est appelée Desperate expat Ÿousand Pardon, desperate expat wives, c’est décidément l’anglais, et où j’ai monté des workshops également et voilà un certain nombre de choses et où je me suis certifiée. J’ai déjà commencé à accompagner en fait en coaching les transitions des femmes qui. Étaient des conjoints accompagnateurs. Finalement, Fernanda, tu fais la définition par toi même de ce qu’il faut faire lorsqu’on ne peut pas travailler, c’est à dire en profiter pour développer de nouvelles compétences.
Aujourd’hui, tu as monté ton activité de coaching avec des clients à Paris et toi tu bosses à Londres. Alors là, autant il n’y avait pas de solution avec l’Inde, c’était très loin là, la proximité finalement, c’est pas si. Pratique non plus au final. Non, c’est pas si pratique parce que en fait, on développe un peu. Enfin moi j’ai développé un peu ce qu’on appelle le fomo, tu sais, c’est le fear of missing out.
C’est à dire que quand je suis du côté de Paris, quand je regarde, je me dis oh là là, j’ai raté ça à Londres, j’aurais dû être à Londres. Et puis quand je suis à Londres, je fais ça, c’est loupé aussi, j’aurais dû être à Paris et j’y étais pas, je suis pas là au bon moment. Voilà. Donc c’est un petit peu. Voilà ce qu’on appelle ce fomo, c’est pas si simple.
Et d’où ma décision pour 2020 cinq de regarder du côté de ce côté ci de la Manche et de regarder du côté de Londres et développer mon. Business ici, davantage à Londres. Alors on va parler donc de cette transition. Toi, tu considères que chaque transition voulue ou subie, doit être une opportunité zweitausendein, autant une opportunité professionnelle que personnelle. C’est à dire que si on a un peu de temps devant soi, eh ben c’est pas grave, faisons en quelque chose.
Absolument, c’est faisons, faisons en, c’est pas si réussi. Alors quand je l’ai dit, je me suis dit c’était une phrase très périlleuse. J’Aurais pas dû le reprendre. Je me suis dit tiens, il a eu du mal, j’aurais mieux fait de ne pas le reprendre, mais c’est chose faite. Bon alors effectivement, c’est.
Il faut en faire quelque chose. Peut être que. Une des réponses à cette question du trou dans le CV. D’abord, moi je n’aime pas beaucoup cette expression de trou dans le CV parce que je pense vraiment que c’est une période d’enrichissement et d’acquisition de compétences, d’accord ? Donc plutôt que le voir comme un trou, voyons le comme un plein, c’est à dire la possibilité de s’enrichir et de se remplir de nouvelles expériences qui vont développer ce qu’on appelle nos soft skills.
Et déjà ça c’est une question de posture, c’est à dire que si on se présente en se disant oui, j’ai un énorme trou dans le Cv, ben voilà. Mais qu’est ce que je vais en faire ? Évidemment. Bon alors que si on y pense comme étant un enrichissement et une acquisition. De compétences, c’est déjà autre chose.
J’en ai profité pour. C’est très différent de j’ai rien fait. Absolument, absolument. C’est une posture très différente. Et puis ça veut dire aussi que c’est peut être quelque chose auquel il faut penser dès qu’on part, c’est à dire quand on a eu une vie professionnelle, une carrière professionnelle, qu’on s’arrête pour des raisons x ou y, ça peut être des raisons qui sont en dehors de notre volonté, par exemple le fait de ne pas avoir de visa qui nous permette de travailler.
Il faut d’ores et déjà se dire à un moment donné je vais rentrer et je vais avoir envie a priori de revenir dans le monde professionnel. Et dans ces cas là, qu’est ce que je peux faire pendant cette période pour ou développer des compétences ou finalement se réinventer ? Moi, j’ai accompagné des femmes, puisque c’est majoritairement des femmes qui sont conjoints accompagnateurs, qui ont profité de cette période là pour se repenser, pour se réinventer et se dire de quoi j’aurais envie forte aussi de cette expérience, de cette réflexion. À mon retour dans mon pays d’origine ? C’est à dire qu’en effet je peux avoir bossé dans un domaine qui au final, avec les années qui passent, peut être m’intéresse et me séduit un peu moins et me poser la question qu’est ce que j’aime ?
Et en profiter pour développer des compétences dans ce nouveau. Absolument, dans ce nouvel univers, absolument. Se former, avoir d’autres expériences. Moi, j’ai vraiment eu ces différents cas, et encore aujourd’hui, quand j’accompagne les conjoints accompagnateurs, vraiment de personnes qui veulent profiter de cette période là pour se encore une fois pour se réinventer, pour se repenser. Et puis d’autres qui ont eu d’autres expériences sur place, qui ont voulu vivre.
Il y en a certaines qui me disent mais moi j’ai envie de vivre ce que j’ai à vivre dans ce pays là et ce qu’on a à y vivre. Ça développe aussi d’autres compétences. En fait, encore une fois, les soft skills qui sont dans certains pays la gestion de la complexité, la capacité d’adaptation, l’ouverture d’esprit, la curiosité, la capacité à se réinventer. On n’est pas si nombreux que ça à avoir cette capacité à se réinventer. Il y a des personnes qui suivent leur carrière tout le long comme ça, la voie royale, et qui finalement sont incapables de se réinventer.
Ça veut dire quoi être capable de se réinventer ? Ça veut dire quoi être capable d’évoluer dans un environnement multiculturel ? Ça veut dire quoi ? Ça veut dire se connaître. Et se connaître, c’est aussi développer son intelligence émotionnelle, son intelligence culturelle, sa capacité d’adaptation.
Et ça, ça fait aussi d’extraordinaires. Ce sont des qualités qui sont des qualités de leader. Ÿousand oui, c’est ça. J’allais dire en termes de management par exemple, ça peut être une bonne occasion. D’En savoir plus sur l’autre et d’être meilleur manager.
Mais absolument. Je veux dire, le savoir faire aujourd’hui ne suffit plus dans le monde globalisé dans lequel nous sommes. Pouvoir répondre en fait à une capacité d’adaptation dans un environnement globalisé, dans un environnement multiculturel, c’est un atout formidable. Aujourd’hui, c’est le quotient intellectuel, plus le quotient émotionnel, plus le quotient culturel qui fait de nous des très bons professionnels. Ce n’est plus le what, c’est le.
What et le how, comment on fait les choses. Mais fernanda, si je comprends bien, c’est une question de posture, c’est à dire que quand on va se retrouver face à un recruteur, on ne commence pas en disant bah oui, là j’ai rien fait. J’ai eu un trou pendant 10 ans. On dit j’en ai profité pour. C’est vraiment une façon positive, optimiste de présenter les choses.
Absolument, absolument. Et puis même si je vous dirais. Même si le recruteur n’a pas envie de l’entendre. Oui, parce que j’allais te dire, on peut tomber sur un recruteur qui ne connaît pas la vie à l’international, le monde des expats, qui passe à côté de ce sujet là et qui vous. Avez rien fait pendant 10 ans, ça va être compliqué.
C’est qu’il n’a rien compris. C’est qu’il n’a rien compris. Ou alors qu’il a un regard biaisé. Et c’est dans la majorité. Je pense que c’est la majorité des cas, un regard biaisé, voilà.
Sur ce qu’est la vie d’une femme d’expat ou d’un conjoint accompagnateur au bord de la piscine, qui se fait les ongles. Voilà. Donc, c’est vraiment le stéréotype du conjoint accompagnateur. Mais dans ces cas là, il faut lui dire ce que c’est. Il faut lui dire en quoi ça consiste.
Et puis très sincèrement, quand on est face à un recruteur qui te dit oui, mais enfin, moi, je suis pas. Ça ne m’intéresse pas beaucoup. Ce qui m’intéresse, c’est vos expériences professionnelles, là. Ce que vous avez fait, vous n’avez pas travaillé. Posons nous la question de savoir si on a vraiment envie de travailler dans cette boîte là, qui est incapable d’entendre, d’écouter à quel point une expérience à l’international est valorisante.
Mais dans des univers plus internationaux, au départ, il va y avoir un intérêt. Potentiel à cette expérience internationale qu’on a eue. Et ma dernière question, comment on fait, techniquement, dans le CV à la française, pour que ce trou, comment on le remplit ? On met un bloc à côté, on l’intègre dans la liste des expériences ? Alors ça va dépendre de ce qu’on a fait en fait, pendant cette période à l’international.
Si on a eu différentes expériences, quelles qu’elles soient, même si c’est du bénévolat, etc. Et qu’on sent qu’on peut le valoriser sur le CV, il faut le mettre. Sinon, on peut mettre simplement une ligne qui est conjoint accompagnateur du temps au temps dans tel pays. Et puis surtout mettre toutes les soft skills que ça induit, dont j’ai parlé tout à l’heure, en capacité d’adaptation, capacité à gérer la complexité, connaissance de soi, empathie, capacité d’écoute, etc. Tout ce qu’on a développé, toutes les soft skills qui sont précieuses aujourd’hui dans l’environnement, dans l’environnement professionnel, et on le sait.
Pardon. Une dernière chose, Gauthier, c’est savoir pitcher cette expérience. Travailler son pitch sur cette expérience là. Ne pas se laisser démonter parce qu’on est convaincu que c’est un trou dans le CV. Travailler ce pitch, savoir qu’est ce que.
Ça nous a apporté, comment on peut le valoriser. Zweitausendein extrêmement important. Évidemment, les auditeurs de la radio, des français dans le monde, savent à quel point c’est enrichissant de connaître la mobilité internationale. Et donc il faut être fier et. Bomber le torse quoi.
Exactement. Bonbon le torse. C’est exactement ça. Fernanda, dernière.
Question. À quand la série Desperate expat life à la télévision ? Non plus the desperate expats wives. Écoute ÿousand, à quand ? Pas tout de suite.
Parce que pour le moment, moi j’ai vraiment envie de continuer à développer mon business aujourd’hui, c’est ma priorité. Et plus on a d’expérience et mieux. On s’adapte dans des situations complexes. Donc. Plus désespéré que ça en fait.
Bon très bien. Et tu n’as tué aucun de tes voisins ? Rassure moi ? Je n’ai encore tué aucun de mes voisins. Tout va bien.
Si vous habitez à Londres près de chez Fernanda Pinto, faites quand même un peu gaffe parce qu’elle a besoin de se nourrir pour la suite de ces scénarios. Merci beaucoup pour ce moment. Au plaisir de te retrouver, si on veut, et bien profiter de ton savoir faire. Tu es coach certifié expat de communication.
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Soft Skills : Le trésor caché avec Fernanda Pinto

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Avez-vous déjà envisagé le « trou » dans votre CV comme une opportunité plutôt qu’un obstacle ? Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde » réalisé en partenariat avec Expat Communication & FemmExpat.com dans le cadre du « Dossier Spécial : Conjoint Accompagnateur », nous explorons cette question avec Fernanda Pinto, une coach certifiée en intelligence interculturelle. À travers son parcours, Fernanda nous invite à reconsidérer les périodes de transition professionnelle souvent perçues négativement, en les voyant comme des moments de croissance personnelle et d’acquisition de nouvelles compétences.

Fernanda Pinto est une coach expérimentée, spécialisée dans l’accompagnement des transitions pour les expatriés. Originaire du Portugal et ayant vécu dans plusieurs pays, dont la France, la Suisse et l’Inde, elle a su tirer parti de ses expériences internationales pour développer sa carrière en tant que coach. À Londres depuis un an, elle continue d’aider les conjoints expatriés à transformer les défis de la mobilité internationale en opportunités de développement personnel et professionnel. Son entreprise, Insum Coaching, se concentre sur l’accompagnement des individus dans leurs parcours de changement, en mettant l’accent sur l’intelligence interculturelle et émotionnelle. Elle est également « coach certifiée’ au sein d’Expat Communication.

Dans cet épisode, Fernanda nous parle du « trou dans le CV », une réalité commune pour de nombreux conjoints expatriés qui suivent leur partenaire à l’étranger. Elle propose de voir ces périodes non pas comme des interruptions de carrière, mais comme des occasions de se réinventer et d’acquérir des soft skills précieuses, telles que la capacité d’adaptation et l’intelligence émotionnelle. Fernanda souligne l’importance de savoir présenter ces expériences de manière positive aux recruteurs, en valorisant les compétences acquises à l’international. Elle encourage les expatriés à être fiers de leur parcours et à considérer chaque transition comme une opportunité de croissance personnelle et professionnelle.

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Chapitrage de l’épisode :

00:00:02 – Introduction et présentation 00:00:25 – Accueil de Fernanda Pinto
00:00:43 – Parcours professionnel de Fernanda
00:01:78 – Expériences internationales de Fernanda
00:02:144 – Défis de travailler en Inde
00:03:208 – Transition et réinvention professionnelle
00:04:280 – Opportunités de développement personnel
00:05:324 – Aborder le « trou » dans le CV
00:06:416 – Repenser et se réinventer
00:08:480 – Développer les soft skills
00:09:542 – Importance de la posture face au recruteur
00:10:633 – Conseils pratiques pour le CV et le pitch
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Transcription de l’épisode :

Voici 10 min, le podcast cd français dans le monde et notre dossier spécial conjoint accompagnateur, en partenariat avec Expat Communication et Femme Expat. Nous recevons tout de suite Fernanda Pinto. On part à Londres. Dossier spécial le conjoint accompagnateur, en partenariat avec Expat Communication et Femme. Expat sur France Fr.
Bonjour. À la capitale anglaise où Fernanda y a posé ses valises depuis une. Une année seulement. Content de faire ta connaissance. Bonjour, Fernanda.
Bonjour. Gauthier. Enchantée. Et bien, de même. On se connaît via Expat Communication, où tu es coach certifié en intelligence interculturelle.
Tu es aussi coach de transition au sein de la société que tu as créée, qui s’appelle in some coaching. En bb, en bc, tu accompagnes tous ceux qui sont dans le changement. Absolument. Ÿousand, on va parler d’un sujet important qui est le trou dans le cv lorsqu’on suit son conjoint. C’est le thème de notre dossier spécial.
Mais un mot sur ton parcours. Toi, tu es originaire du Portugal, tu es arrivée en France à tes deux ans. Tu as des souvenirs de ton arrivée ? Non, non, non, je n’ai pas de souvenirs de mon arrivée. Quelques uns.
Quelques souvenirs après, j’y suis retournée tous les étés. Toute ma famille est là bas. Donc les souvenirs après, je les ai construits au fur et à mesure de ma vie. Et puis tu as rencontré un conjoint qui t’a promené un peu dans le monde, tu as eu l’occasion de vivre en Suisse, puis en Inde. Un autre paradigme.
Et puis donc depuis un an, je le disais à Londres, ces expériences à l’international, c’était une envie pour toi ? Écoute, je pense, oui, c’était une envie, parce que ça a toujours été une décision qui s’est faite en famille. Lorsqu’on est partis à Genève pendant quatre ans, c’est effectivement au départ mon conjoint qui est parti, mais moi, j’ai pu travailler à Genève. Genève également. Et puis j’ai eu mon 2ᵉ bébé là bas aussi, donc j’ai deux enfants et donc j’ai pu travailler là bas et ça a été un choix.
On est revenu deux ans à Paris, on est reparti pendant quatre ans à Chennai, en Inde. Là, ça a été plus dur. Ça a été une décision familiale. Ça a été un peu plus difficile à prendre comme décision. Et tu as pu travailler quand tu étais en Inde ?
Non, non, en Inde, je n’ai pas pu travailler parce que j’avais mes deux enfants qui étaient petits. Ma fille avait cinq ans. Mon fils avait trois ans. C’est vraiment un choix qui a été de ne pas travailler là bas parce que comme tu le disais, c’est un paradigme tellement radicalement différent que j’avais, je sentais le besoin d’être présente pour mes enfants. Mais c’est aussi en Inde que je.
Que j’ai été certifiée exécutive coaching en executive coaching. Et donc j’ai profité en fait de cette expérience là bas, d’une part pour écrire une pièce de théâtre qui s’est appelée Desperate expat Ÿousand Pardon, desperate expat wives, c’est décidément l’anglais, et où j’ai monté des workshops également et voilà un certain nombre de choses et où je me suis certifiée. J’ai déjà commencé à accompagner en fait en coaching les transitions des femmes qui. Étaient des conjoints accompagnateurs. Finalement, Fernanda, tu fais la définition par toi même de ce qu’il faut faire lorsqu’on ne peut pas travailler, c’est à dire en profiter pour développer de nouvelles compétences.
Aujourd’hui, tu as monté ton activité de coaching avec des clients à Paris et toi tu bosses à Londres. Alors là, autant il n’y avait pas de solution avec l’Inde, c’était très loin là, la proximité finalement, c’est pas si. Pratique non plus au final. Non, c’est pas si pratique parce que en fait, on développe un peu. Enfin moi j’ai développé un peu ce qu’on appelle le fomo, tu sais, c’est le fear of missing out.
C’est à dire que quand je suis du côté de Paris, quand je regarde, je me dis oh là là, j’ai raté ça à Londres, j’aurais dû être à Londres. Et puis quand je suis à Londres, je fais ça, c’est loupé aussi, j’aurais dû être à Paris et j’y étais pas, je suis pas là au bon moment. Voilà. Donc c’est un petit peu. Voilà ce qu’on appelle ce fomo, c’est pas si simple.
Et d’où ma décision pour 2020 cinq de regarder du côté de ce côté ci de la Manche et de regarder du côté de Londres et développer mon. Business ici, davantage à Londres. Alors on va parler donc de cette transition. Toi, tu considères que chaque transition voulue ou subie, doit être une opportunité zweitausendein, autant une opportunité professionnelle que personnelle. C’est à dire que si on a un peu de temps devant soi, eh ben c’est pas grave, faisons en quelque chose.
Absolument, c’est faisons, faisons en, c’est pas si réussi. Alors quand je l’ai dit, je me suis dit c’était une phrase très périlleuse. J’Aurais pas dû le reprendre. Je me suis dit tiens, il a eu du mal, j’aurais mieux fait de ne pas le reprendre, mais c’est chose faite. Bon alors effectivement, c’est.
Il faut en faire quelque chose. Peut être que. Une des réponses à cette question du trou dans le CV. D’abord, moi je n’aime pas beaucoup cette expression de trou dans le CV parce que je pense vraiment que c’est une période d’enrichissement et d’acquisition de compétences, d’accord ? Donc plutôt que le voir comme un trou, voyons le comme un plein, c’est à dire la possibilité de s’enrichir et de se remplir de nouvelles expériences qui vont développer ce qu’on appelle nos soft skills.
Et déjà ça c’est une question de posture, c’est à dire que si on se présente en se disant oui, j’ai un énorme trou dans le Cv, ben voilà. Mais qu’est ce que je vais en faire ? Évidemment. Bon alors que si on y pense comme étant un enrichissement et une acquisition. De compétences, c’est déjà autre chose.
J’en ai profité pour. C’est très différent de j’ai rien fait. Absolument, absolument. C’est une posture très différente. Et puis ça veut dire aussi que c’est peut être quelque chose auquel il faut penser dès qu’on part, c’est à dire quand on a eu une vie professionnelle, une carrière professionnelle, qu’on s’arrête pour des raisons x ou y, ça peut être des raisons qui sont en dehors de notre volonté, par exemple le fait de ne pas avoir de visa qui nous permette de travailler.
Il faut d’ores et déjà se dire à un moment donné je vais rentrer et je vais avoir envie a priori de revenir dans le monde professionnel. Et dans ces cas là, qu’est ce que je peux faire pendant cette période pour ou développer des compétences ou finalement se réinventer ? Moi, j’ai accompagné des femmes, puisque c’est majoritairement des femmes qui sont conjoints accompagnateurs, qui ont profité de cette période là pour se repenser, pour se réinventer et se dire de quoi j’aurais envie forte aussi de cette expérience, de cette réflexion. À mon retour dans mon pays d’origine ? C’est à dire qu’en effet je peux avoir bossé dans un domaine qui au final, avec les années qui passent, peut être m’intéresse et me séduit un peu moins et me poser la question qu’est ce que j’aime ?
Et en profiter pour développer des compétences dans ce nouveau. Absolument, dans ce nouvel univers, absolument. Se former, avoir d’autres expériences. Moi, j’ai vraiment eu ces différents cas, et encore aujourd’hui, quand j’accompagne les conjoints accompagnateurs, vraiment de personnes qui veulent profiter de cette période là pour se encore une fois pour se réinventer, pour se repenser. Et puis d’autres qui ont eu d’autres expériences sur place, qui ont voulu vivre.
Il y en a certaines qui me disent mais moi j’ai envie de vivre ce que j’ai à vivre dans ce pays là et ce qu’on a à y vivre. Ça développe aussi d’autres compétences. En fait, encore une fois, les soft skills qui sont dans certains pays la gestion de la complexité, la capacité d’adaptation, l’ouverture d’esprit, la curiosité, la capacité à se réinventer. On n’est pas si nombreux que ça à avoir cette capacité à se réinventer. Il y a des personnes qui suivent leur carrière tout le long comme ça, la voie royale, et qui finalement sont incapables de se réinventer.
Ça veut dire quoi être capable de se réinventer ? Ça veut dire quoi être capable d’évoluer dans un environnement multiculturel ? Ça veut dire quoi ? Ça veut dire se connaître. Et se connaître, c’est aussi développer son intelligence émotionnelle, son intelligence culturelle, sa capacité d’adaptation.
Et ça, ça fait aussi d’extraordinaires. Ce sont des qualités qui sont des qualités de leader. Ÿousand oui, c’est ça. J’allais dire en termes de management par exemple, ça peut être une bonne occasion. D’En savoir plus sur l’autre et d’être meilleur manager.
Mais absolument. Je veux dire, le savoir faire aujourd’hui ne suffit plus dans le monde globalisé dans lequel nous sommes. Pouvoir répondre en fait à une capacité d’adaptation dans un environnement globalisé, dans un environnement multiculturel, c’est un atout formidable. Aujourd’hui, c’est le quotient intellectuel, plus le quotient émotionnel, plus le quotient culturel qui fait de nous des très bons professionnels. Ce n’est plus le what, c’est le.
What et le how, comment on fait les choses. Mais fernanda, si je comprends bien, c’est une question de posture, c’est à dire que quand on va se retrouver face à un recruteur, on ne commence pas en disant bah oui, là j’ai rien fait. J’ai eu un trou pendant 10 ans. On dit j’en ai profité pour. C’est vraiment une façon positive, optimiste de présenter les choses.
Absolument, absolument. Et puis même si je vous dirais. Même si le recruteur n’a pas envie de l’entendre. Oui, parce que j’allais te dire, on peut tomber sur un recruteur qui ne connaît pas la vie à l’international, le monde des expats, qui passe à côté de ce sujet là et qui vous. Avez rien fait pendant 10 ans, ça va être compliqué.
C’est qu’il n’a rien compris. C’est qu’il n’a rien compris. Ou alors qu’il a un regard biaisé. Et c’est dans la majorité. Je pense que c’est la majorité des cas, un regard biaisé, voilà.
Sur ce qu’est la vie d’une femme d’expat ou d’un conjoint accompagnateur au bord de la piscine, qui se fait les ongles. Voilà. Donc, c’est vraiment le stéréotype du conjoint accompagnateur. Mais dans ces cas là, il faut lui dire ce que c’est. Il faut lui dire en quoi ça consiste.
Et puis très sincèrement, quand on est face à un recruteur qui te dit oui, mais enfin, moi, je suis pas. Ça ne m’intéresse pas beaucoup. Ce qui m’intéresse, c’est vos expériences professionnelles, là. Ce que vous avez fait, vous n’avez pas travaillé. Posons nous la question de savoir si on a vraiment envie de travailler dans cette boîte là, qui est incapable d’entendre, d’écouter à quel point une expérience à l’international est valorisante.
Mais dans des univers plus internationaux, au départ, il va y avoir un intérêt. Potentiel à cette expérience internationale qu’on a eue. Et ma dernière question, comment on fait, techniquement, dans le CV à la française, pour que ce trou, comment on le remplit ? On met un bloc à côté, on l’intègre dans la liste des expériences ? Alors ça va dépendre de ce qu’on a fait en fait, pendant cette période à l’international.
Si on a eu différentes expériences, quelles qu’elles soient, même si c’est du bénévolat, etc. Et qu’on sent qu’on peut le valoriser sur le CV, il faut le mettre. Sinon, on peut mettre simplement une ligne qui est conjoint accompagnateur du temps au temps dans tel pays. Et puis surtout mettre toutes les soft skills que ça induit, dont j’ai parlé tout à l’heure, en capacité d’adaptation, capacité à gérer la complexité, connaissance de soi, empathie, capacité d’écoute, etc. Tout ce qu’on a développé, toutes les soft skills qui sont précieuses aujourd’hui dans l’environnement, dans l’environnement professionnel, et on le sait.
Pardon. Une dernière chose, Gauthier, c’est savoir pitcher cette expérience. Travailler son pitch sur cette expérience là. Ne pas se laisser démonter parce qu’on est convaincu que c’est un trou dans le CV. Travailler ce pitch, savoir qu’est ce que.
Ça nous a apporté, comment on peut le valoriser. Zweitausendein extrêmement important. Évidemment, les auditeurs de la radio, des français dans le monde, savent à quel point c’est enrichissant de connaître la mobilité internationale. Et donc il faut être fier et. Bomber le torse quoi.
Exactement. Bonbon le torse. C’est exactement ça. Fernanda, dernière.
Question. À quand la série Desperate expat life à la télévision ? Non plus the desperate expats wives. Écoute ÿousand, à quand ? Pas tout de suite.
Parce que pour le moment, moi j’ai vraiment envie de continuer à développer mon business aujourd’hui, c’est ma priorité. Et plus on a d’expérience et mieux. On s’adapte dans des situations complexes. Donc. Plus désespéré que ça en fait.
Bon très bien. Et tu n’as tué aucun de tes voisins ? Rassure moi ? Je n’ai encore tué aucun de mes voisins. Tout va bien.
Si vous habitez à Londres près de chez Fernanda Pinto, faites quand même un peu gaffe parce qu’elle a besoin de se nourrir pour la suite de ces scénarios. Merci beaucoup pour ce moment. Au plaisir de te retrouver, si on veut, et bien profiter de ton savoir faire. Tu es coach certifié expat de communication.
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