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Rejoindre la COP 26 en voilier puis à vélo ? (2/3)

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Deuxième épisode de notre trilogie sur la COP 26 qui se tient en ce moment à Glasgow en Ecosse, et quoi de mieux que de la poursuivre avec une histoire inspirante, et un peu décalée. Vous en avez l’habitude, que ce soit dans Tech ou Tech Verte, on aime bien vous proposer des histoires qui sortent de l’ordinaire. Aujourd’hui, place à Benjamin, qui fin octobre s’est lancé comme défi de rejoindre Glasgow avant le début de la COP 26 grâce à un voilier et un vélo.


À peine 760 kilomètres à vol d’oiseau et un peu plus de 920 par la route séparent Lille de Glasgow. Un challenge clairement réalisable pour Benjamin de Molliens, parti neuf jours avant le coup d’envoi de la conférence mondiale pour le climat. Si l’on fait le calcul, par la route cela revenait en moyenne à 102 kilomètres par jour pour arriver le 31 octobre, date de début de la COP 26. Une simple formalité finalement pour celui qui se décrit comme un éco-aventurier adepte de ce genre d’expédition. Car dans sa vie, le Breton d'origine (et désormais Lillois) en a déjà fait plusieurs : de sa traversée des Alpes à pied pendant 29 jours, à la descente du canal du Midi en paddle, en passant par un périple de 600 kilomètres à vélo entre la Bretagne et la Normandie. Clairement, Benjamin était prêt pour le défi Glasgow, lui a déjà sillonné la France en respectant un concept bien à lui, celui du triple zéro, je cite : « zéro déchet, zéro matériel neuf et zéro empreinte carbone ». S’il avoue volontiers ne pas être totalement zéro, Benjamin assure qu’il fait tout pour s’en rapprocher au maximum.


Mais alors, de quoi est-il équipé pour un tel voyage entre Lille et Glasgow ? Du stricte nécessaire : un vélo test de la marque Triban, plusieurs sacoches fabriquées à partir d’anciennes toiles de kayak et de crashpads d'escalade (le gros matelas qui sert à amortir la chute des grimpeurs aux pieds des murs) et enfin un sac de couchage pour bivouaquer malgré je cite « les grosses pluies et le bon froid d’Ecosse ». Outre le côté aventure pour lequel il vit, Benjamin de Molliens veut surtout que son voyage ait du sens et porte un message. Je cite : « c’est un objectif assez cool et je me suis dit que pour y aller c’était plus sympa de le faire façon expédition zéro. Ça va sensibiliser, c'est quelque chose de symbolique. Aller à la COP26 en avion, ça n’a pas de sens. » D’ailleurs, l’aventurier n’est pas qu’un simple activiste. S’il se rend à Glasgow, c’est également je cite « pour animer les ateliers de La fresque du climat, qui permettent de comprendre les liens de cause à effet des dérèglements climatiques et d'expliquer comment réaliser des actions à son échelle et à l‘échelle de son entreprise pour réduire son empreinte carbone ».


Ceci dit, et comme de nombreux observateurs, Benjamin n'attend pas grand-chose de la COP en elle-même. Je cite : « c’est une de ces grandes messes politiques où il y a souvent de belles paroles mais peu d’actes. Je n’ai pas envie d’être pessimiste mais en général c’est un peu décevant […] Je souhaiterais que les pays revoient leurs objectifs, qu’ils soient plus stricts concernant leur sortie des énergies fossiles, mais aussi la surconsommation et toutes ces choses qui font que l’on va droit dans le mur ». Son déclic écologique, c’est à San Francisco en 2016 que Benjamin l'obtient en observant des chiffres sur la pollution plastique dans les océans. Mais depuis, sa vision s’est élargie je cite « à d’autres problèmes écologiques importants et intéressants », si bien qu’en 2022, l’aventurier continuera à faire parler de lui, dans le Jura tout d’abord, puis entre Marseille et Paris et enfin dans les Pyrénées.


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À peine 760 kilomètres à vol d’oiseau et un peu plus de 920 par la route séparent Lille de Glasgow. Un challenge clairement réalisable pour Benjamin de Molliens, parti neuf jours avant le coup d’envoi de la conférence mondiale pour le climat. Si l’on fait le calcul, par la route cela revenait en moyenne à 102 kilomètres par jour pour arriver le 31 octobre, date de début de la COP 26. Une simple formalité finalement pour celui qui se décrit comme un éco-aventurier adepte de ce genre d’expédition. Car dans sa vie, le Breton d'origine (et désormais Lillois) en a déjà fait plusieurs : de sa traversée des Alpes à pied pendant 29 jours, à la descente du canal du Midi en paddle, en passant par un périple de 600 kilomètres à vélo entre la Bretagne et la Normandie. Clairement, Benjamin était prêt pour le défi Glasgow, lui a déjà sillonné la France en respectant un concept bien à lui, celui du triple zéro, je cite : « zéro déchet, zéro matériel neuf et zéro empreinte carbone ». S’il avoue volontiers ne pas être totalement zéro, Benjamin assure qu’il fait tout pour s’en rapprocher au maximum.


Mais alors, de quoi est-il équipé pour un tel voyage entre Lille et Glasgow ? Du stricte nécessaire : un vélo test de la marque Triban, plusieurs sacoches fabriquées à partir d’anciennes toiles de kayak et de crashpads d'escalade (le gros matelas qui sert à amortir la chute des grimpeurs aux pieds des murs) et enfin un sac de couchage pour bivouaquer malgré je cite « les grosses pluies et le bon froid d’Ecosse ». Outre le côté aventure pour lequel il vit, Benjamin de Molliens veut surtout que son voyage ait du sens et porte un message. Je cite : « c’est un objectif assez cool et je me suis dit que pour y aller c’était plus sympa de le faire façon expédition zéro. Ça va sensibiliser, c'est quelque chose de symbolique. Aller à la COP26 en avion, ça n’a pas de sens. » D’ailleurs, l’aventurier n’est pas qu’un simple activiste. S’il se rend à Glasgow, c’est également je cite « pour animer les ateliers de La fresque du climat, qui permettent de comprendre les liens de cause à effet des dérèglements climatiques et d'expliquer comment réaliser des actions à son échelle et à l‘échelle de son entreprise pour réduire son empreinte carbone ».


Ceci dit, et comme de nombreux observateurs, Benjamin n'attend pas grand-chose de la COP en elle-même. Je cite : « c’est une de ces grandes messes politiques où il y a souvent de belles paroles mais peu d’actes. Je n’ai pas envie d’être pessimiste mais en général c’est un peu décevant […] Je souhaiterais que les pays revoient leurs objectifs, qu’ils soient plus stricts concernant leur sortie des énergies fossiles, mais aussi la surconsommation et toutes ces choses qui font que l’on va droit dans le mur ». Son déclic écologique, c’est à San Francisco en 2016 que Benjamin l'obtient en observant des chiffres sur la pollution plastique dans les océans. Mais depuis, sa vision s’est élargie je cite « à d’autres problèmes écologiques importants et intéressants », si bien qu’en 2022, l’aventurier continuera à faire parler de lui, dans le Jura tout d’abord, puis entre Marseille et Paris et enfin dans les Pyrénées.


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