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Faire de la place aux animaux: une réserve naturelle à Paris

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La darse du Rouvray, un bras du canal de l'Ourq, dans le quartier de La Villette à Paris, est devenu une zone interdite aux humains, un sanctuaire naturel réservée aux animaux qui y vivent et s'y reproduisent.

C'est une parenthèse naturelle en pleine ville, un bout de canal de 200 mètres de long, entre une rue du XIXe arrondissement de Paris et le parc de La Villette. La darse du Rouvray, une zone humide bordée de végétation sauvage, qui débouche sur le canal de l'Ourcq, est en passe de devenir une réserve de biodiversité interdite aux humains, depuis que la Ville de Paris est devenue, il y a un mois, propriétaire des lieux.

Amandine Sanvisens, cofondatrice de l'association Paz, Paris Animaux Zoopolis, se bat depuis plusieurs années pour la reconnaissance de ce site et des animaux qui y vivent, depuis qu'un couple de cygnes avait niché pas très loin de là – en plein confinement. Elle nous présente des habitués des lieux, un couple de foulques macroules, cet oiseau qu'on prend parfois pour un canard ou une poule d'eau, noir avec un bec blanc. « Il y a les petits qui viennent de naître, et tout à l’heure j’ai vu les parents qui leur donnaient à manger des plantes aquatiques. »

Une trentaine d'espèce d'animaux

Pour l'heure, l'un des foulques est occupé à enlever du nid un bout d'emballage plastique apporté par le vent ou directement jeté par un passant. « Ces déchets, c’est catastrophique, soupire la jeune femme. C’est vraiment triste, ce n’est pas acceptable. Chaque année on les voit construire leur nid sous l’immense figuier, et d‘ailleurs on s’est battu pour que ce figuier ne soit surtout pas coupé avec les travaux de La Villette. »

Le site compte plusieurs dizaines d'espèces végétales. Vingt-sept espèces d'animaux ont été observées. « Il y a aussi des cygnes, également des poissons, des perches ou des brochets, poursuit Amandine Sanvisens. Différents oiseaux, des martin-pêcheur... Il y en a qu’on voit plus ou moins parce qu’ils sont discrets, mais en tout cas on entend beaucoup d’oiseaux. » C'est le printemps, les mâles donnent de la voix.

Animaux liminaires

La darse du Rouvray abrite ce qu’on appelle des animaux liminaires, ni domestiques ni complètement sauvages, vivant aux côtés des humains. Et c'est donc pour eux que l’association Paz a obtenu de la mairie que le lieu devienne un sanctuaire naturel « un endroit fermé au public, où tout est pensé dans l’intérêt des animaux qui y vivent, précise Amandine Sanvisens. La végétation est préservée, et on peut envisager, pourquoi pas, de mettre d’autres végétations si c’est utile aux animaux, que ce soit pour construire les nids ou se nourrir. Il faut qu’on se dise que les animaux sont légitimes à vivre en ville, et que oui, il y a des endroits où on n’ira pas et où on fait de la place aux animaux. » Ce qu'on appelle, littéralement, un no man’s land. Paris abrite en tout 1 300 espèces d’animaux.

La question de la semaine

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C'est une parenthèse naturelle en pleine ville, un bout de canal de 200 mètres de long, entre une rue du XIXe arrondissement de Paris et le parc de La Villette. La darse du Rouvray, une zone humide bordée de végétation sauvage, qui débouche sur le canal de l'Ourcq, est en passe de devenir une réserve de biodiversité interdite aux humains, depuis que la Ville de Paris est devenue, il y a un mois, propriétaire des lieux.

Amandine Sanvisens, cofondatrice de l'association Paz, Paris Animaux Zoopolis, se bat depuis plusieurs années pour la reconnaissance de ce site et des animaux qui y vivent, depuis qu'un couple de cygnes avait niché pas très loin de là – en plein confinement. Elle nous présente des habitués des lieux, un couple de foulques macroules, cet oiseau qu'on prend parfois pour un canard ou une poule d'eau, noir avec un bec blanc. « Il y a les petits qui viennent de naître, et tout à l’heure j’ai vu les parents qui leur donnaient à manger des plantes aquatiques. »

Une trentaine d'espèce d'animaux

Pour l'heure, l'un des foulques est occupé à enlever du nid un bout d'emballage plastique apporté par le vent ou directement jeté par un passant. « Ces déchets, c’est catastrophique, soupire la jeune femme. C’est vraiment triste, ce n’est pas acceptable. Chaque année on les voit construire leur nid sous l’immense figuier, et d‘ailleurs on s’est battu pour que ce figuier ne soit surtout pas coupé avec les travaux de La Villette. »

Le site compte plusieurs dizaines d'espèces végétales. Vingt-sept espèces d'animaux ont été observées. « Il y a aussi des cygnes, également des poissons, des perches ou des brochets, poursuit Amandine Sanvisens. Différents oiseaux, des martin-pêcheur... Il y en a qu’on voit plus ou moins parce qu’ils sont discrets, mais en tout cas on entend beaucoup d’oiseaux. » C'est le printemps, les mâles donnent de la voix.

Animaux liminaires

La darse du Rouvray abrite ce qu’on appelle des animaux liminaires, ni domestiques ni complètement sauvages, vivant aux côtés des humains. Et c'est donc pour eux que l’association Paz a obtenu de la mairie que le lieu devienne un sanctuaire naturel « un endroit fermé au public, où tout est pensé dans l’intérêt des animaux qui y vivent, précise Amandine Sanvisens. La végétation est préservée, et on peut envisager, pourquoi pas, de mettre d’autres végétations si c’est utile aux animaux, que ce soit pour construire les nids ou se nourrir. Il faut qu’on se dise que les animaux sont légitimes à vivre en ville, et que oui, il y a des endroits où on n’ira pas et où on fait de la place aux animaux. » Ce qu'on appelle, littéralement, un no man’s land. Paris abrite en tout 1 300 espèces d’animaux.

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