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Financement de l'art: une œuvre d'art dans son salon grâce à l'artothèque près de Lille

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Toute la semaine, Aujourd'hui l'économie vous plonge dans le monde de l'art. Comment rémunérer au mieux les artistes Comment diffuser leurs œuvres au plus grand nombre ? Dans ce troisième épisode, RFI vous parle de ceux qui ont décidé de se tourner vers la location d'œuvres d'art pour mieux se faire connaitre et toucher un autre public que celui des galeries. Longtemps réservé aux entreprises, ce procédé s'étend aux particuliers, pour des sommes modiques.

Dans le nord de la France, Nicolas Auboiroux, un collectionneur passionné de street art, a décidé de lancer sa propre plateforme de location, street art home, qui attire aujourd'hui entre 200 adhérents, soit environ 50 familles.

En 2018, ce directeur financier, boulimique d'art urbain, a décidé d'ouvrir sa collection aux particuliers, car il n'avait plus de place chez lui pour exposer ses acquisitions. Moyennant une contribution modeste de 49 euros par an, ses adhérents peuvent avoir accès à une centaine d'œuvres d'une trentaine d'artistes différents, dont certains sont de renommée internationale, tels que l'américain Jonone, Shepard Fairey, Jef Aerosol, Banksy, M Chat ou encore Aket, un artiste néocubiste étonnant.

Un tremplin pour les artistes

Le principe étant que les œuvres tournent chez les uns et les autres trois à quatre fois par an : « Le deal avec les artistes qui rentrent dans l'artothèque, c'est que le prêt soit fait à titre gratuit – sauf pour les œuvres les plus chères, moyennant une caution – en échange d'une visibilité plus grande pour leurs œuvres, explique Nicolas Auboiroux, et si une vente se fait au final, cela devient encore plus intéressant ».

À lire aussiFinancement de l'art - Le musée Zeitz MOCAA du Cap en quête de viabilité économique

L'idée derrière ce projet est de pouvoir partager sa passion et faire découvrir de nouveaux artistes. Pour M.Koeur, un artiste local phare de la collection, les choses ont vraiment commencé à décoller après sa rencontre avec le collectionneur : « J'ai débuté en peignant sur les murs, et le fait que mes œuvres se retrouvent dans la maison des gens, cela a été une grande surprise, car cela veut vraiment dire qu'ils aiment énormément ce que je fais ».

« Découvrir de nouvelles œuvres »

Christelle fait elle partie du projet depuis le début, elle ne tarit pas d'éloges sur le fait de pouvoir avoir accès à des œuvres dont elle n'aurait pas pu faire l'acquisition : « C'est la possibilité de découvrir de nouvelles œuvres et de vivre avec l'artiste pendant les trois à quatre mois de présence de sa création chez soi ».

Street Art Home n'est pour le moment disponible que pour la métropole Lilloise, mais d'autres artothèques existent un peu partout en France. Nicolas Auboiroux souhaiterait aussi accompagner les personnes qui souhaitent reproduire le concept ailleurs.

À lire aussiFinancement de l'art - Quel modèle économique pour la biennale de Dakar?

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Dans le nord de la France, Nicolas Auboiroux, un collectionneur passionné de street art, a décidé de lancer sa propre plateforme de location, street art home, qui attire aujourd'hui entre 200 adhérents, soit environ 50 familles.

En 2018, ce directeur financier, boulimique d'art urbain, a décidé d'ouvrir sa collection aux particuliers, car il n'avait plus de place chez lui pour exposer ses acquisitions. Moyennant une contribution modeste de 49 euros par an, ses adhérents peuvent avoir accès à une centaine d'œuvres d'une trentaine d'artistes différents, dont certains sont de renommée internationale, tels que l'américain Jonone, Shepard Fairey, Jef Aerosol, Banksy, M Chat ou encore Aket, un artiste néocubiste étonnant.

Un tremplin pour les artistes

Le principe étant que les œuvres tournent chez les uns et les autres trois à quatre fois par an : « Le deal avec les artistes qui rentrent dans l'artothèque, c'est que le prêt soit fait à titre gratuit – sauf pour les œuvres les plus chères, moyennant une caution – en échange d'une visibilité plus grande pour leurs œuvres, explique Nicolas Auboiroux, et si une vente se fait au final, cela devient encore plus intéressant ».

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« Découvrir de nouvelles œuvres »

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Street Art Home n'est pour le moment disponible que pour la métropole Lilloise, mais d'autres artothèques existent un peu partout en France. Nicolas Auboiroux souhaiterait aussi accompagner les personnes qui souhaitent reproduire le concept ailleurs.

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