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Le confinement consacre la percée du streaming de l’info, avec Ari Assuied
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Au moment où les kiosques physiques souffrent et alors que le distributeur de la presse Presstalis s'enfonce dans la crise, les kiosques numériques trouvent leur place, après une lente émergence. Ari Assuied, le PDG et fondateur de Cafeyn (ex-LeKiosk), raconte la percée de ce qu’il préfère appeler un service de “streaming de l’information”.
Avec le confinement, le nombre de fans de Cafeyn a explosé, atteignant 1,5 million d’utilisateurs actifs. Essentiellement grâce aux partenariats avec les groupes de télécoms mais aussi avec une offre illimitée en direct. Ce sont encore beaucoup de CSP+ urbains, même si l’usage commence à se populariser au-delà. Ces lecteurs sont des “papillonneurs” utilisant la lecture à l’article, avec en moyenne une dizaine de titres consultés par mois.
Aux éditeurs inquiets de perdre le contrôle sur leurs abonnés, singulièrement Le Monde grand absent de Cafeyn, Ari Assuied désigne le monde de la vidéo et de la musique, où les abonnements sans engagement avec larges catalogues se sont imposés. Autant de revenus supplémentaires pour les médias, à côté des abonnements en direct à leurs fidèles. Un peu comme dans le luxe, avec d’un côté la vitrine du sur mesure et de l’autre la rentabilité avec le prêt-à-porter et les accessoires.
Cafeyn entame maintenant la conquête du grand public, son internationalisation et veut s’imposer comme un “havre d’accès à de l’information de qualité”.
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Pour aller plus loin
https://www.cafeyn.co/fr/newsstand/
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L’essentiel de l’épisode
Un usage qui a explosé durant le confinement
[00:02:22]
On n’aime plus trop la notion de kiosque numérique, qui nous semble être une notion peu comprise finalement par les utilisateurs, et on se positionne plutôt sur le streaming de l'information. C'est vraiment la troisième verticale des contenus, après celle de la musique ou de la SVOD. Et ce type de plateforme et ce type de services ont connu pendant la période de confinement une véritable explosion des usages et on a évidemment pleinement bénéficié.
[00:03:30]
Cafeyn, qui existe depuis 14 ans, s'est extrêmement bien développé au cours de ces cinq dernières années, notamment grâce à un certain nombre de partenariats qu'on a mis en œuvre. On a un business modèle un peu particulier, fondé sur pas mal de partenariats, notamment avec des opérateurs télécoms comme Bouygues Telecom, comme Free. Nous sommes également intégrés dans les offres de Canal+, dans Mycanal. Nous sommes également avec CDiscount intégrés dans les programmes de programmes de fidélité, c’est un peu l'équivalent de ce que fait Amazon avec Amazon Prime.
[00:04:34]
Beaucoup de gens qui étaient chez ces différents opérateurs ne savaient pas forcément qu’ils avaient accès à Cafeyn et, dans la période de confinement, ils ont eu plus de visibilité. Ensuite, ça s'est fait aussi de façon organique puisque ce n'est pas notre seul canal de distribution. Les gens peuvent aussi s'abonner directement à Cafeyn via notre offre en illimité en direct.
[00:05:13]
On a multiplié chaque mois pendant les deux mois de confinement par 5 nos inscriptions et une augmentation très significative du nombre de nouveaux souscripteurs à notre service. On a eu une véritable explosion de l'usage sur tous les canaux de distribution du Cafeyn.
Le profil des utilisateurs
[00:07:54]
Ce qu’on constate, c'est l'abonné type est plutôt un papillonneur plutôt qu’un habitué d'une marque. C'est aussi ça la force de notre modèle. On ne va pas cibler des grands consommateurs d'une marque unique qui vont plutôt s'abonner directement auprès de cette marque.
[00:08:34]
Il y a des magazines ou certains quotidiens qui sont consommés très rapidement et d'autres qui sont consommés de façon beaucoup plus importante, avec même des épisodes, les gens à plusieurs reprises pour pouvoir consommer.
[00:08:55]
Aujourd'hui, le profil type, c'est plutôt des CSP+ urbains, donc avec des revenus assez élevés. On constate qu'il y a un élargissement de cette cible, notamment à d'autres catégories sur lesquelles on est en train de travailler.
Un nouveau modèle pour la presse
[00:10:09.690]
(Pour les lecteurs) Il y a aussi des avantages économiques et des avantages d'expérience. On ne se contente pas de répliquer des magazines ou des quotidiens qui sont disponibles sur notre offre, c'est également un moteur de recherche, la lecture Smart, qui permet d'avoir une lecture délinéarisée des contenus. Donc, en fait, on essaye de mettre le meilleur du digital dans ce qui est l’exemplaire papier et le meilleur du papier dans le digital. Donc c'est là tous les bénéfices de notre service. Effectivement, il y a la dimension distribution et prix qui est un atout essentiel.
[00:10:47] L’industrie de la presse est énorme en terme de volume, c'est la plus grosse industrie de contenus en France. Elle représente toujours 7 milliards et demi. Effectivement, de la décroissance mais pas aussi significative finalement.
Elle reste énormément plus importante que l'industrie de la musique. En France si je me trompe pas, les derniers chiffres de la musique c’est 600 millions d'euros. Donc 7 milliards versus 600 millions...
[00:14:22]
Nous, on est plutôt dans une logique de dire que l'exemplaire papier ou tout cas l'unité de mesure doit être revue. Cette unité sert notamment à la rémunération publicitaire des éditeurs, qui est un élément essentiel et peut aller de 30 à 70 pour cent de leurs revenus, voire plus. Il faut favoriser une meilleure monétisation de leur audience sur le digital qui est fondamentalement la problématique majeure des éditeurs.
[00:16:31]
Moi, je suis convaincu que les éditeurs, que ce soit Cafeyn ou d'autres acteurs, vont devoir de plus en plus se passer par les agrégateurs. Non pas parce qu'ils n’ont pas des marques puissantes, c'est pas du tout le cas, ils ont des marques puissantes, solides, qui ont un lien fort avec les consommateurs. Mais la majorité des consommateurs ne vont pas pouvoir s'abonner à plusieurs titres parce que ça coûte extrêmement cher et qu'ils vont devoir faire des arbitrages.
[00:18:26]
Ce qui est paradoxal, c'est que le papier représente toujours une part très importante des revenus des éditeurs. Si on regarde les indicateurs économiques, la distribution papier aujourd'hui perd de l'argent. Finalement, le papier, c'est un peu l'équivalent quand vous êtes dans l'univers du luxe, du sur mesure. Globalement, ces marques gagnent de l'argent sur prêt à porter et sur les accessoires. Et je pense que c'est un peu l'équivalent. Les lignes de revenus, qui sont en volume moins importantes sur le digital, rapportent plus et sont beaucoup plus rentables.
[00:23:41]
Aujourd'hui, on est encore aux prémices du développement de la distribution digitale, des contenus de la presse. Quand on va commencer à arriver à un phénomène de plateau, on va s'adresser à une base de lecteurs qui sont des lecteurs avec des moyens économiques qui seront moins importants, la notion de plateforme est beaucoup plus au centre des enjeux. L’un ne sera pas antinomique de l’autre.
On a multiplié nos partenariats distribution. Et aujourd'hui, on voit que les usages se multiplient. Il n'y a pas de cannibalisation. On n'a pas de clients en direct parce qu’on s’est ouvert auprès des clients Canal+ ou auprès des clients Cdiscount, ou des clients Télécom Free.
L’info de qualité
[00:25:15]
(Dans un contexte de fake news) L'objectif de notre plateforme, c'est de construire un havre d’accès à des contenus de qualité. On ne veut pas ou on ne veut pas être une plateforme à clics.
[00:26:05]
On est convaincu que la qualité d'un contenu venant d'une marque reconnue avec des journalistes, avec une rédaction, est beaucoup plus importante que celle venant de n'importe quel contenu, de n'importe quelle marque sur le net.
C'est pour ça qu’on pense qu'il y a une valeur à ces contenus, qu'il faut la monétiser et qu'il y a une justification à cette motivation et que les consommateurs, notamment par rapport à tout ce qui s'est passé dans le monde sur ces cinq ou dix dernières années, vont de plus en plus enclins à retrouver du contenu de qualité.
On est dans une dans une période intermédiaire, d'abord à refaire découvrir la valeur de ces contenus. Pour nous, pour nous, c'est notamment grâce à la distribution qu'on met en œuvre. Puis, derrière toutes les façons, c'est une manière, de façon directe ou indirecte, de payer pour accéder à ces contenus qui ont de la valeur.
Et maintenant l’audio et la vidéo
[00:33:38]
Aujourd'hui, on a plusieurs types d'usages. On a toujours l'usage de la consommation du contenu tel qu'il existe sur le papier, mais on peut aussi lire à l’article, utiliser le moteur de recherche. Là, on est en train d'intégrer de plus en plus d'autres types de contenus autour de l'audio et de la vidéo, qui permet de renforcer la proposition de valeur. Ce sont des types formats sur lesquels tout le monde est en train de travailler, tout le monde est en train de réfléchir. Et d'ailleurs, quand vous parlez d'une marque de presse, c'est un média.
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Crédits
Interviews : Sébastien Bailly, Elise Colette, Philippe Couve, Jean-Baptiste Diebold, Marianne Rigaux
Idée originale : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold
Réalisation sonore : Raphaël Bellon
Design graphique : Benjamin Laible
Communication : Laurie Lejeune
Générique et habillage sonore : Boris Laible
Intégration web : Florent Jonville
Production : Ginkio et Samsa.fr
54 episodes
Manage episode 263638865 series 2490454
Au moment où les kiosques physiques souffrent et alors que le distributeur de la presse Presstalis s'enfonce dans la crise, les kiosques numériques trouvent leur place, après une lente émergence. Ari Assuied, le PDG et fondateur de Cafeyn (ex-LeKiosk), raconte la percée de ce qu’il préfère appeler un service de “streaming de l’information”.
Avec le confinement, le nombre de fans de Cafeyn a explosé, atteignant 1,5 million d’utilisateurs actifs. Essentiellement grâce aux partenariats avec les groupes de télécoms mais aussi avec une offre illimitée en direct. Ce sont encore beaucoup de CSP+ urbains, même si l’usage commence à se populariser au-delà. Ces lecteurs sont des “papillonneurs” utilisant la lecture à l’article, avec en moyenne une dizaine de titres consultés par mois.
Aux éditeurs inquiets de perdre le contrôle sur leurs abonnés, singulièrement Le Monde grand absent de Cafeyn, Ari Assuied désigne le monde de la vidéo et de la musique, où les abonnements sans engagement avec larges catalogues se sont imposés. Autant de revenus supplémentaires pour les médias, à côté des abonnements en direct à leurs fidèles. Un peu comme dans le luxe, avec d’un côté la vitrine du sur mesure et de l’autre la rentabilité avec le prêt-à-porter et les accessoires.
Cafeyn entame maintenant la conquête du grand public, son internationalisation et veut s’imposer comme un “havre d’accès à de l’information de qualité”.
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Pour aller plus loin
https://www.cafeyn.co/fr/newsstand/
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L’essentiel de l’épisode
Un usage qui a explosé durant le confinement
[00:02:22]
On n’aime plus trop la notion de kiosque numérique, qui nous semble être une notion peu comprise finalement par les utilisateurs, et on se positionne plutôt sur le streaming de l'information. C'est vraiment la troisième verticale des contenus, après celle de la musique ou de la SVOD. Et ce type de plateforme et ce type de services ont connu pendant la période de confinement une véritable explosion des usages et on a évidemment pleinement bénéficié.
[00:03:30]
Cafeyn, qui existe depuis 14 ans, s'est extrêmement bien développé au cours de ces cinq dernières années, notamment grâce à un certain nombre de partenariats qu'on a mis en œuvre. On a un business modèle un peu particulier, fondé sur pas mal de partenariats, notamment avec des opérateurs télécoms comme Bouygues Telecom, comme Free. Nous sommes également intégrés dans les offres de Canal+, dans Mycanal. Nous sommes également avec CDiscount intégrés dans les programmes de programmes de fidélité, c’est un peu l'équivalent de ce que fait Amazon avec Amazon Prime.
[00:04:34]
Beaucoup de gens qui étaient chez ces différents opérateurs ne savaient pas forcément qu’ils avaient accès à Cafeyn et, dans la période de confinement, ils ont eu plus de visibilité. Ensuite, ça s'est fait aussi de façon organique puisque ce n'est pas notre seul canal de distribution. Les gens peuvent aussi s'abonner directement à Cafeyn via notre offre en illimité en direct.
[00:05:13]
On a multiplié chaque mois pendant les deux mois de confinement par 5 nos inscriptions et une augmentation très significative du nombre de nouveaux souscripteurs à notre service. On a eu une véritable explosion de l'usage sur tous les canaux de distribution du Cafeyn.
Le profil des utilisateurs
[00:07:54]
Ce qu’on constate, c'est l'abonné type est plutôt un papillonneur plutôt qu’un habitué d'une marque. C'est aussi ça la force de notre modèle. On ne va pas cibler des grands consommateurs d'une marque unique qui vont plutôt s'abonner directement auprès de cette marque.
[00:08:34]
Il y a des magazines ou certains quotidiens qui sont consommés très rapidement et d'autres qui sont consommés de façon beaucoup plus importante, avec même des épisodes, les gens à plusieurs reprises pour pouvoir consommer.
[00:08:55]
Aujourd'hui, le profil type, c'est plutôt des CSP+ urbains, donc avec des revenus assez élevés. On constate qu'il y a un élargissement de cette cible, notamment à d'autres catégories sur lesquelles on est en train de travailler.
Un nouveau modèle pour la presse
[00:10:09.690]
(Pour les lecteurs) Il y a aussi des avantages économiques et des avantages d'expérience. On ne se contente pas de répliquer des magazines ou des quotidiens qui sont disponibles sur notre offre, c'est également un moteur de recherche, la lecture Smart, qui permet d'avoir une lecture délinéarisée des contenus. Donc, en fait, on essaye de mettre le meilleur du digital dans ce qui est l’exemplaire papier et le meilleur du papier dans le digital. Donc c'est là tous les bénéfices de notre service. Effectivement, il y a la dimension distribution et prix qui est un atout essentiel.
[00:10:47] L’industrie de la presse est énorme en terme de volume, c'est la plus grosse industrie de contenus en France. Elle représente toujours 7 milliards et demi. Effectivement, de la décroissance mais pas aussi significative finalement.
Elle reste énormément plus importante que l'industrie de la musique. En France si je me trompe pas, les derniers chiffres de la musique c’est 600 millions d'euros. Donc 7 milliards versus 600 millions...
[00:14:22]
Nous, on est plutôt dans une logique de dire que l'exemplaire papier ou tout cas l'unité de mesure doit être revue. Cette unité sert notamment à la rémunération publicitaire des éditeurs, qui est un élément essentiel et peut aller de 30 à 70 pour cent de leurs revenus, voire plus. Il faut favoriser une meilleure monétisation de leur audience sur le digital qui est fondamentalement la problématique majeure des éditeurs.
[00:16:31]
Moi, je suis convaincu que les éditeurs, que ce soit Cafeyn ou d'autres acteurs, vont devoir de plus en plus se passer par les agrégateurs. Non pas parce qu'ils n’ont pas des marques puissantes, c'est pas du tout le cas, ils ont des marques puissantes, solides, qui ont un lien fort avec les consommateurs. Mais la majorité des consommateurs ne vont pas pouvoir s'abonner à plusieurs titres parce que ça coûte extrêmement cher et qu'ils vont devoir faire des arbitrages.
[00:18:26]
Ce qui est paradoxal, c'est que le papier représente toujours une part très importante des revenus des éditeurs. Si on regarde les indicateurs économiques, la distribution papier aujourd'hui perd de l'argent. Finalement, le papier, c'est un peu l'équivalent quand vous êtes dans l'univers du luxe, du sur mesure. Globalement, ces marques gagnent de l'argent sur prêt à porter et sur les accessoires. Et je pense que c'est un peu l'équivalent. Les lignes de revenus, qui sont en volume moins importantes sur le digital, rapportent plus et sont beaucoup plus rentables.
[00:23:41]
Aujourd'hui, on est encore aux prémices du développement de la distribution digitale, des contenus de la presse. Quand on va commencer à arriver à un phénomène de plateau, on va s'adresser à une base de lecteurs qui sont des lecteurs avec des moyens économiques qui seront moins importants, la notion de plateforme est beaucoup plus au centre des enjeux. L’un ne sera pas antinomique de l’autre.
On a multiplié nos partenariats distribution. Et aujourd'hui, on voit que les usages se multiplient. Il n'y a pas de cannibalisation. On n'a pas de clients en direct parce qu’on s’est ouvert auprès des clients Canal+ ou auprès des clients Cdiscount, ou des clients Télécom Free.
L’info de qualité
[00:25:15]
(Dans un contexte de fake news) L'objectif de notre plateforme, c'est de construire un havre d’accès à des contenus de qualité. On ne veut pas ou on ne veut pas être une plateforme à clics.
[00:26:05]
On est convaincu que la qualité d'un contenu venant d'une marque reconnue avec des journalistes, avec une rédaction, est beaucoup plus importante que celle venant de n'importe quel contenu, de n'importe quelle marque sur le net.
C'est pour ça qu’on pense qu'il y a une valeur à ces contenus, qu'il faut la monétiser et qu'il y a une justification à cette motivation et que les consommateurs, notamment par rapport à tout ce qui s'est passé dans le monde sur ces cinq ou dix dernières années, vont de plus en plus enclins à retrouver du contenu de qualité.
On est dans une dans une période intermédiaire, d'abord à refaire découvrir la valeur de ces contenus. Pour nous, pour nous, c'est notamment grâce à la distribution qu'on met en œuvre. Puis, derrière toutes les façons, c'est une manière, de façon directe ou indirecte, de payer pour accéder à ces contenus qui ont de la valeur.
Et maintenant l’audio et la vidéo
[00:33:38]
Aujourd'hui, on a plusieurs types d'usages. On a toujours l'usage de la consommation du contenu tel qu'il existe sur le papier, mais on peut aussi lire à l’article, utiliser le moteur de recherche. Là, on est en train d'intégrer de plus en plus d'autres types de contenus autour de l'audio et de la vidéo, qui permet de renforcer la proposition de valeur. Ce sont des types formats sur lesquels tout le monde est en train de travailler, tout le monde est en train de réfléchir. Et d'ailleurs, quand vous parlez d'une marque de presse, c'est un média.
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Crédits
Interviews : Sébastien Bailly, Elise Colette, Philippe Couve, Jean-Baptiste Diebold, Marianne Rigaux
Idée originale : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold
Réalisation sonore : Raphaël Bellon
Design graphique : Benjamin Laible
Communication : Laurie Lejeune
Générique et habillage sonore : Boris Laible
Intégration web : Florent Jonville
Production : Ginkio et Samsa.fr
54 episodes
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