Les partis pris : "Mobilisation, la vague sera haute", ""Y'a qu'à" pour payer les retraites" et "Quand la Chine s'endormira"

24H Pujadas - Les partis pris

Jean-Michel Aphatie s’est penché sur la mobilisation contre la réforme des retraites. “La vague sera haute, parce qu'on commence à avoir un aperçu assez clair de ce qui attend la France jeudi prochain”. Fermeture des écoles, grève au niveau des transports… Les organisations syndicales de la jeunesse, de leur côté, appellent à manifester samedi. Il explique que beaucoup sont liés, d'une manière ou d'une autre, à La France insoumise. Le gouvernement montre une certaine inquiétude dans le cas où le mouvement saisit des organisations de jeunesse et se cristallise dans les universités. “Tout ça peut devenir très difficile à gérer, donc la vague sera haute”. François Lenglet est revenu sur la déclaration de l'association Oxfam qui affirme que “ce n'est pas si compliqué de régler le problème financier des retraites ". Pour cette ONG, il suffirait de taxer à 2% la fortune des milliardaires français pour financer le système des retraites, "550 milliards taxés à 2% nous fait 11 milliards par an”. Notre économiste explique qu’il s'agit de fortune boursière avec une valorisation qui change tous les jours et reprend l’exemple d’Elon Musk, qui a perdu 200 milliards d'euros en quelques semaines. Il poursuit que si on veut lutter contre les inégalités comme Oxfam, il y a des causes plus importantes comme l'éducation, la santé, ou la prévention. Abnousse Shalmani a parlé de la population chinoise qui diminue pour la première fois en 60 ans. Avec un bilan de 850 000 Chinois en moins, un taux de croissance naturel négatif et un taux de fécondité de 1,15 enfant par femme. Les Chinois pourraient “passer sous la barre d’un milliard vers la fin du 21ème siècle”. Notre chroniqueuse pointe du doigt la “très autoritaire politique de l'enfant unique”, datant de 1979 à 2015, qui a traumatisé les Chinois. “C'est une habitude qui a été prise". L’enfant est un investissement, l'éducation en Chine coûte très chère. Rajouter à cela, l'entrée des femmes sur le marché du travail et l'individualisme galopant. "Nos parents se sont sacrifiés, nous, on veut profiter”, raisonnent les jeunes citadins chinois. “L'atelier du monde ne sera plus la Chine”, conclut-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.