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Le grand ménage de printemps se prépare en orbite

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Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vais vous expliquer pourquoi le foutoir qui règne dans l'orbite immédiat de notre planète vire aujourd'hui au casse-tête pour les agences spatiales mondiales.

Nous ne sommes pas seuls dans l'Univers. Si nous n'avons pas encore de preuves officielles d'une vie extraterrestres, la périphérie de notre planète bleue est toutefois de source sûre très, très, très peuplée. Mais ne vous attendez pas à des petits bonhommes verts, non, non, non, en l'occurence je veux plutôt parler de déchets spatiaux, c’est-à-dire d'engins spatiaux non fonctionnels, d'étages de fusée abandonnés et d’autres débris en tout genre, essentiellement d’origine humaine, qui encombrent l’espace. Selon la NASA, il y auraient ainsi pas moins de 23 000 débris plus gros qu’une balle de tennis en orbite autour de la Terre, le tout à des vitesses pouvant dépasser les 28 000 km/h.

Or, avec l'augmentation du nombre de satellites en orbite basse, ces déchets spatiaux constituent désormais une menace réelle que ce soit pour garantir l'accès à l'espace et à la Station spatiale internationale mais aussi pour tous les acteurs de l'écosysytème spatial, parmi lesquels SpaceX, Amazon ou encore des acteurs plus traditionnels de la défense et de l'aérospatiale, comme Airbus, Thales, Lockheed Martin ou Boeing. Le danger est si grand que la NASA considère aujourd'hui le retraitement de ces déchets spatiaux comme, je cite, "l'un des grands défis de notre époque".

Les autorités américaines ou européennes multiplient donc les initiatives pour faire de ces déchets spatiaux de l’histoire ancienne. Outre-Atlantique, Washington vient ainsi de frapper un grand coup en instaurant une règle visant à forcer les opérateurs satellitaires à retirer leurs satellites dans les cinq ans suivant la fin de leur mission. "Pour qu’il continue à se développer, nous devons faire plus pour nettoyer après nous-mêmes afin que l’innovation spatiale puisse continuer à répondre", estime la FCC, le gendarme américain des télécoms, pour justifier cette décision inédite dans l'histoire de l'aventure spatiale.

Inédite pourquoi, me demanderez-vous ? Eh bien tout simplement parce qu'il n’existait jusqu’à maintenant aucune règle stricte concernant les déchets spatiaux et leur retraitement, si ce n'est des directives fixant à 25 ans la durée de vie d'un objet spatial après la fin de sa mission. Une règle bien floue jamais appliquée jusqu'à maintenant. Reste maintenant à savoir si cette nouvelle décision permettra enfin de rendre le vide qui nous entoure eh bien, plus vide qu'il n'est aujourd'hui.

Rien n'est moins sûr, car un autre problème, en l'occurence les essais militaires antisatellites viennent maintenant s'ajouter au problème des débris. En 2007, la Chine avait pour rappel utilisé un missile pour détruire un ancien satellite météorologique dans le cadre d'un test antisatellite, créant plus de 3 500 débris de grande taille dans notre orbite immédiate. En novembre 2021, c'était au tour de la Russie de faire parler d'elle en effectuant un essai antisatellite à "ascension directe", générant de son côté au moins 1 500 débris orbitaux traçables.

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Nous ne sommes pas seuls dans l'Univers. Si nous n'avons pas encore de preuves officielles d'une vie extraterrestres, la périphérie de notre planète bleue est toutefois de source sûre très, très, très peuplée. Mais ne vous attendez pas à des petits bonhommes verts, non, non, non, en l'occurence je veux plutôt parler de déchets spatiaux, c’est-à-dire d'engins spatiaux non fonctionnels, d'étages de fusée abandonnés et d’autres débris en tout genre, essentiellement d’origine humaine, qui encombrent l’espace. Selon la NASA, il y auraient ainsi pas moins de 23 000 débris plus gros qu’une balle de tennis en orbite autour de la Terre, le tout à des vitesses pouvant dépasser les 28 000 km/h.

Or, avec l'augmentation du nombre de satellites en orbite basse, ces déchets spatiaux constituent désormais une menace réelle que ce soit pour garantir l'accès à l'espace et à la Station spatiale internationale mais aussi pour tous les acteurs de l'écosysytème spatial, parmi lesquels SpaceX, Amazon ou encore des acteurs plus traditionnels de la défense et de l'aérospatiale, comme Airbus, Thales, Lockheed Martin ou Boeing. Le danger est si grand que la NASA considère aujourd'hui le retraitement de ces déchets spatiaux comme, je cite, "l'un des grands défis de notre époque".

Les autorités américaines ou européennes multiplient donc les initiatives pour faire de ces déchets spatiaux de l’histoire ancienne. Outre-Atlantique, Washington vient ainsi de frapper un grand coup en instaurant une règle visant à forcer les opérateurs satellitaires à retirer leurs satellites dans les cinq ans suivant la fin de leur mission. "Pour qu’il continue à se développer, nous devons faire plus pour nettoyer après nous-mêmes afin que l’innovation spatiale puisse continuer à répondre", estime la FCC, le gendarme américain des télécoms, pour justifier cette décision inédite dans l'histoire de l'aventure spatiale.

Inédite pourquoi, me demanderez-vous ? Eh bien tout simplement parce qu'il n’existait jusqu’à maintenant aucune règle stricte concernant les déchets spatiaux et leur retraitement, si ce n'est des directives fixant à 25 ans la durée de vie d'un objet spatial après la fin de sa mission. Une règle bien floue jamais appliquée jusqu'à maintenant. Reste maintenant à savoir si cette nouvelle décision permettra enfin de rendre le vide qui nous entoure eh bien, plus vide qu'il n'est aujourd'hui.

Rien n'est moins sûr, car un autre problème, en l'occurence les essais militaires antisatellites viennent maintenant s'ajouter au problème des débris. En 2007, la Chine avait pour rappel utilisé un missile pour détruire un ancien satellite météorologique dans le cadre d'un test antisatellite, créant plus de 3 500 débris de grande taille dans notre orbite immédiate. En novembre 2021, c'était au tour de la Russie de faire parler d'elle en effectuant un essai antisatellite à "ascension directe", générant de son côté au moins 1 500 débris orbitaux traçables.

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