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Ma vie d'addict, épisode 2

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On rentre dans le vif du sujet puisque à 18 ans pile-poil, je deviens disque-jockey, je travaille dans une boîte à Bruxelles et je travaille tous les jours parce qu'à l'époque, les boîtes, ça marchait bien et que c'était ouvert tous les jours. Donc, je suis en contact non-stop avec l'alcool bien entendu, mais je n'ai pas de souvenir d'avoir craqué ou d'être devenu un alcoolique ou d'être devenu quelqu'un qui avait un problème avec l'alcool.
Je buvais de l'alcool parce qu'on était en boîte et que tout le monde boit de l'alcool en boîte, mais je n'ai pas de souvenir de gros problème avec ça.
Un jour, c'était en 1980, le 11 mars, je vais faire ma première émission de radio, c'était des radios libres, bien sûr, à l'époque!
Petit à petit, je vais quitter la discothèque pour laquelle je travaille comme DJ pour devenir le DJ officiel d'une nouvelle radio qu'on crée en juillet 1980 qui s'appelle S.I.S.
Donc, je deviens l'animateur et le disque-jockey de S.I.S pendant de nombreuses années et là va se passer un truc auquel, je m'attendais pas du tout.
On m'avait donné des somnifères quand j'étais ado parce que j'avais du mal à m'endormir et ces somnifères, c'étaient vraiment des somnifères violents qui ont été retirés du marché après.
Je m'en suis servi comme défonce tout simplement, parce qu'un jour, j'en avais pris un et je ne m'endormais pas et j'avais la tête qui tournait, j'étais comme défoncé, quoi.
C'est assez sympa comme effet, enfin, je trouvais à l'époque et puis j'avais un pote avec qui on sortait beaucoup après les soirées, on finissait la nuit dans une autre boîte; il est devenu un disque-jockey très très célèbre. On sortait ensemble et on se prenait un petit somnifère avec un coup d'alcool, vous savez, histoire de bien se défoncer.
Puis un jour, on s'est rendu compte que c'est peut-être à petit peu dangereux, peut-être, légèrement dangereux et que ce serait beaucoup mieux si on prenait une vraie drogue. Donc, on s'est mis à trouver de la cocaïne, simplement, parce que c'était la drogue à la mode et je suis bien sûr tombé à pieds joints de la cocaïne. Je ne vais pas vous décrire en détail les trois années pendant lesquelles j'étais accro à la cocaïne, mais je peux résumer la chose suivante : pendant trois ans, ma tête, mon cerveau ne pensaient qu'à la prochaine ligne. Quand je pouvais avoir de la coke, quelques grammes, je les prenais, je ne faisais rien d'autre, je faisais des émissions de radio grâce à un copain qui venait me réveiller, me sortir de ma torpeur, etc parce que la coke, ça fait monter très haut, mais ça fait descendre très très bas aussi et ça a duré pendant trois ans cette épisode .
Je ne comprends même pas comment j'ai pu résister à cette affaire, c'était tellement dangereux sur un plan physique, sur un plan psychologique, mais aussi sur un plan légal puisque à un certain moment, il faut trouver de l'argent pour s'acheter sa propre came.
Qu'est-ce qu'on fait ? On vend de la came.
Donc, on se retrouve dans des situations complètement dingues.
J'ai arrêté cette drogue le 1er janvier 1984, donc, 81, 82, 83 à fond dans la drogue et puis j'arrête tout d'un coup.
Là, j'ai deux années de sursis.

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Je buvais de l'alcool parce qu'on était en boîte et que tout le monde boit de l'alcool en boîte, mais je n'ai pas de souvenir de gros problème avec ça.
Un jour, c'était en 1980, le 11 mars, je vais faire ma première émission de radio, c'était des radios libres, bien sûr, à l'époque!
Petit à petit, je vais quitter la discothèque pour laquelle je travaille comme DJ pour devenir le DJ officiel d'une nouvelle radio qu'on crée en juillet 1980 qui s'appelle S.I.S.
Donc, je deviens l'animateur et le disque-jockey de S.I.S pendant de nombreuses années et là va se passer un truc auquel, je m'attendais pas du tout.
On m'avait donné des somnifères quand j'étais ado parce que j'avais du mal à m'endormir et ces somnifères, c'étaient vraiment des somnifères violents qui ont été retirés du marché après.
Je m'en suis servi comme défonce tout simplement, parce qu'un jour, j'en avais pris un et je ne m'endormais pas et j'avais la tête qui tournait, j'étais comme défoncé, quoi.
C'est assez sympa comme effet, enfin, je trouvais à l'époque et puis j'avais un pote avec qui on sortait beaucoup après les soirées, on finissait la nuit dans une autre boîte; il est devenu un disque-jockey très très célèbre. On sortait ensemble et on se prenait un petit somnifère avec un coup d'alcool, vous savez, histoire de bien se défoncer.
Puis un jour, on s'est rendu compte que c'est peut-être à petit peu dangereux, peut-être, légèrement dangereux et que ce serait beaucoup mieux si on prenait une vraie drogue. Donc, on s'est mis à trouver de la cocaïne, simplement, parce que c'était la drogue à la mode et je suis bien sûr tombé à pieds joints de la cocaïne. Je ne vais pas vous décrire en détail les trois années pendant lesquelles j'étais accro à la cocaïne, mais je peux résumer la chose suivante : pendant trois ans, ma tête, mon cerveau ne pensaient qu'à la prochaine ligne. Quand je pouvais avoir de la coke, quelques grammes, je les prenais, je ne faisais rien d'autre, je faisais des émissions de radio grâce à un copain qui venait me réveiller, me sortir de ma torpeur, etc parce que la coke, ça fait monter très haut, mais ça fait descendre très très bas aussi et ça a duré pendant trois ans cette épisode .
Je ne comprends même pas comment j'ai pu résister à cette affaire, c'était tellement dangereux sur un plan physique, sur un plan psychologique, mais aussi sur un plan légal puisque à un certain moment, il faut trouver de l'argent pour s'acheter sa propre came.
Qu'est-ce qu'on fait ? On vend de la came.
Donc, on se retrouve dans des situations complètement dingues.
J'ai arrêté cette drogue le 1er janvier 1984, donc, 81, 82, 83 à fond dans la drogue et puis j'arrête tout d'un coup.
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