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Le marketing abusif des laits infantiles dans les pays en développement

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800 000, c’est le nombre d’enfants de moins de 5 ans qui pourraient être sauvés chaque année s’ils étaient nourris, dans les premiers mois de leur vie, avec du lait maternel.


On constate aujourd’hui que beaucoup de parents, à travers le monde, privilégient le lait infantile pour nourrir leur nourrisson. Le lait infantile est un produit conçu industriellement pour remplacer le lait maternel.


Pourtant, l’utilisation de ces produits comportent des risques pour les enfants et les privent de certains bénéfices propres à l’allaitement.


En effet, le lait maternel sauve la vie des enfants car il contient des anticorps qui renforcent leur organisme et les protègent contre de nombreuses maladies de l’enfance.


En outre, lorsque ces produits ne sont pas adaptés à l’âge de l’enfant ou sont trop dilués avec de l’eau, ou mélangés avec de l’eau non potable, ou encore consommés dans des biberons non stérilisés, les enfants sont fortement exposés aux risques de sous-nutrition, de maladies et de décès.


Face à ces dangers, il semble étonnant de voir que les parents décident de recourir au lait infantile au détriment du lait maternel.


Nous savons aujourd’hui que, très souvent, ces choix sont dictés par les pratiques commerciales des entreprises distribuant ces produits. Ces pratiques, qui sont par ailleurs très variées : campagne de désinformation, publicité, distribution de cadeaux aux femmes enceintes ou encore mise en place de partenariat avec les professionnels de santé, ont une influence directe sur les décisions prises par les parents.


Pourtant, des normes internationales et nationales, notamment un Code sur la commercialisation des laits infantiles, adopté au sein de l’Organisation mondiale de la santé, réglementent ce marketing et prévoient des obligations pour les fabricants et les distributeurs de ces produits.


Plus précisément, ce code interdit toutes les formes de promotion des substituts du lait maternel, y compris la publicité, les cadeaux aux agents de santé et la distribution d’échantillons gratuits. Aucune allégation relative à la nutrition ou à la santé ne peut figurer sur les étiquettes, pas plus que des images idéalisant les préparations pour nourrissons. Les étiquettes doivent au contraire comprendre des messages informant de la supériorité de l’allaitement au sein et des risques que présente le fait de ne pas allaiter.


Face à ce contexte, des associations et ONG se mobilisent. C’est notamment le cas d’Action contre la faim qui a lancé la campagne la campagne “Let Them Choose”, afin d’encourager les entreprises de l’alimentation infantile à signer un pacte les obligeant auprès de la société civile à passer plus rapidement des engagements aux actes.


Mais est-il normal que certaines entreprises, notamment européennes ou françaises, continuent à mettre en oeuvre ce type de pratiques abusives ? Que pouvons-nous faire pour les contraindre à respecter les règles édictées par l’Organisation mondiale de la santé ?


C’est à ces questions que nous tenteront de répondre en interrogeant des députés aux abords de l’Assemblée nationale.


En seconde partie d’émission, Jean-François Riffaud, directeur général d’Action contre la faim, nous livrera un témoignage riche sur les activités de l’ONG pour préserver la santé des enfants mis en danger par certaines de ses pratiques.


Texte & voix

Léa Chamboncel


Musique originale & réalisation

Julien Montcouquiol



Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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On constate aujourd’hui que beaucoup de parents, à travers le monde, privilégient le lait infantile pour nourrir leur nourrisson. Le lait infantile est un produit conçu industriellement pour remplacer le lait maternel.


Pourtant, l’utilisation de ces produits comportent des risques pour les enfants et les privent de certains bénéfices propres à l’allaitement.


En effet, le lait maternel sauve la vie des enfants car il contient des anticorps qui renforcent leur organisme et les protègent contre de nombreuses maladies de l’enfance.


En outre, lorsque ces produits ne sont pas adaptés à l’âge de l’enfant ou sont trop dilués avec de l’eau, ou mélangés avec de l’eau non potable, ou encore consommés dans des biberons non stérilisés, les enfants sont fortement exposés aux risques de sous-nutrition, de maladies et de décès.


Face à ces dangers, il semble étonnant de voir que les parents décident de recourir au lait infantile au détriment du lait maternel.


Nous savons aujourd’hui que, très souvent, ces choix sont dictés par les pratiques commerciales des entreprises distribuant ces produits. Ces pratiques, qui sont par ailleurs très variées : campagne de désinformation, publicité, distribution de cadeaux aux femmes enceintes ou encore mise en place de partenariat avec les professionnels de santé, ont une influence directe sur les décisions prises par les parents.


Pourtant, des normes internationales et nationales, notamment un Code sur la commercialisation des laits infantiles, adopté au sein de l’Organisation mondiale de la santé, réglementent ce marketing et prévoient des obligations pour les fabricants et les distributeurs de ces produits.


Plus précisément, ce code interdit toutes les formes de promotion des substituts du lait maternel, y compris la publicité, les cadeaux aux agents de santé et la distribution d’échantillons gratuits. Aucune allégation relative à la nutrition ou à la santé ne peut figurer sur les étiquettes, pas plus que des images idéalisant les préparations pour nourrissons. Les étiquettes doivent au contraire comprendre des messages informant de la supériorité de l’allaitement au sein et des risques que présente le fait de ne pas allaiter.


Face à ce contexte, des associations et ONG se mobilisent. C’est notamment le cas d’Action contre la faim qui a lancé la campagne la campagne “Let Them Choose”, afin d’encourager les entreprises de l’alimentation infantile à signer un pacte les obligeant auprès de la société civile à passer plus rapidement des engagements aux actes.


Mais est-il normal que certaines entreprises, notamment européennes ou françaises, continuent à mettre en oeuvre ce type de pratiques abusives ? Que pouvons-nous faire pour les contraindre à respecter les règles édictées par l’Organisation mondiale de la santé ?


C’est à ces questions que nous tenteront de répondre en interrogeant des députés aux abords de l’Assemblée nationale.


En seconde partie d’émission, Jean-François Riffaud, directeur général d’Action contre la faim, nous livrera un témoignage riche sur les activités de l’ONG pour préserver la santé des enfants mis en danger par certaines de ses pratiques.


Texte & voix

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