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À la Une: un chef d’al-Qaïda éliminé par l’armée française dans le nord du Mali - 14/11/2020

 
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Il s’appelait Bah Ag Moussa. C’était l’un des chefs d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Il a été abattu il y a quatre jours au Mali par Barkhane. Une cible au deux visages. Selon Libération, Bah Ag Moussa, dans les journaux bamakois, voyait « l’épithète "déserteur" systématiquement accolée à son nom ». Toutefois, complète ce journal, « à Kidal, (…) Bah Ag Moussa était un chef respecté ». Vérité en deçà des dunes, erreur au-delà. La ministre française des Armées, Florence Parly, l’a présenté comme « l’un des principaux adjoints » d’Iyad Ag Ghali, chef de la coalition jihadiste du GSIM (« Jnim »), le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans. Organisation aussi appelée Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, sous l’acronyme de RVIM. Ce succès militaire intervient alors que les autorités maliennes ne font pas mystère de leur volonté de dialoguer avec certains groupes terroristes jihadistes. Barkhane serait-elle en train de saborder cette volonté de dialogue ? Libération, en tout cas, a comme un doute. Lors du sommet de Pau réunissant les pays du G5 Sahel en janvier dernier, l’accent avait été mis sur la lutte contre l’État islamique au Grand Sahara, désigné comme « l’ennemi prioritaire » par la France dans la région dite des « trois frontières », rappelle ce journal. Mais « les dernières opérations coup-de-poing de Barkhane ont plutôt visé le Jnim, organisation rivale de l’Etat islamique au Grand Sahara », complète-t-il, en rappelant la neutralisation du chef d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel en juin dernier et celle d’une cinquantaine de membres d’Ansarul Islam, proche d’Al-Qaeda le mois dernier. Ce doute, Le Figaro le balaie. « Après avoir concentré ses efforts contre l’État islamique au grand Sahara (EIGS), filiale de Daech au Sahel (…) la force Barkhane s’attaque au RVIM. (Car) dans l’est du pays, (cette) organisation commençait à prendre l’ascendant sur sa rivale affaiblie par l’offensive française », explique-t-il. Toutefois, Le Figaro admet que, « depuis le putsch qui a renversé à Bamako Ibrahim Boubacar Keïta cet été, l’installation d’un pouvoir de transition contrôlé par des militaires et la libération des otages français, Sophie Petronin, et malien Soumaïla Cissé, en échange de quelque 200 djihadistes, les équilibres politiques sont en train de changer au Mali. » Pour autant, cette libération d’otages fut un vrai soulagement Certes, mais « l’état-major de Barkhane n’a pas apprécié d’avoir été tenu à distance des discussions, souligne Le Figaro. Et Paris a vu d’un très mauvais œil de possibles négociations de paix s’ouvrir avec le RVIM ». Voilà pourquoi, « en attendant les prochaines décisions politiques, Barkhane frappe », explique encore ce quotidien, et par « décisions politiques », ce journal fait référence à un éventuel redimensionnement de l’opération militaire française dans le Sahel. En Côte d’Ivoire, l’opposition exige des « actes d'apaisement » du pouvoir avant tout dialogue Le président Bédié rencontrant aujourd’hui la plateforme EDS, l’opposition ivoirienne poursuit ses consultations pour accorder ses violons avant tout dialogue avec le pouvoir. Étant pointé qu’hier, sur BFM et RMC, le chef de la diplomatie française a demandé au président ivoirien de « prendre des initiatives » afin d’éviter « des dérives et des violences », a dit Jean-Yves Le Drian, Alassane Ouattara recherche « un compromis avec ses opposants en vue des prochaines élections législatives », énonce Le Figaro. Estimant que son troisième mandat, contesté par l’opposition, « s’annonce compliqué », ce quotidien considère que le président ivoirien « a, en fait, été mal élu ». Evoquant la participation à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier (54 %), Le Figaro explique que ce chiffre officiel « n’a été obtenu par la commission électorale que par un tour de passe-passe ». Alors, pour résumer les termes du dialogue politique attendu en Côte d’Ivoire, ce quotidien assure que, « contre l’abandon du CNT (le Conseil national de Transition), le gouvernement serait prêt à des concessions en vue des élections législatives qui doivent se tenir dans les mois à venir. En parallèle, des ouvertures ont été faites à Laurent Gbagbo, toujours en exil à Bruxelles », énonce Le Figaro, sans préciser la nature desdites supposées "ouvertures" ». En tout cas, le temps presse. Dans Le Figaro, un diplomate le souligne : « Il faut que le dialogue entre tous les partis s’établisse très vite, sans quoi le pays est encore à la merci d’un dérapage »,
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