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La fertilité des garçons prépubères compromise après une chimiothérapie ?

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Des chercheurs canadiens ont effectué de nouvelles découvertes au sujet des conséquences de la chimiothérapie en traitement contre le cancer sur la fertilité masculine. Contre les idées préconçues Selon la chercheuse principale dans le cadre de cette recherche Géraldine Delbès, l’utilisation d’anthracyclines dans le traitement de plusieurs cancers aurait une incidence sur les anomalies décelées dans la chromatine et l’ADN des spermatozoïdes à long terme. Crédit : Istock. C’est une équipe pluridisciplinaire composée de chercheurs de deux institutions canadiennes qui a mené cette étude pilote. Il s’agit notamment d’une chercheuse spécialisée en toxicologie de la reproduction de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et des oncologues et spécialistes de la fertilité du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Pour se démarquer des études épidémiologiques qui ont déjà permis d’établir que les traitements de chimiothérapie pédiatriques peuvent avoir une incidence sur la fertilité masculine à long terme, ces chercheurs ont pris en considération deux facteurs : l’effet de l’âge au moment du diagnostic l’impact du type de traitement sur la qualité ou la production des spermatozoïdes. Cette recherche a donné l’occasion aux chercheurs de se pencher sur les présupposés entourant la fertilité masculine après une chimiothérapie avant et après la puberté. « Il y avait une idée préconçue dans la littérature qui est que les testicules prépubères, étant donné qu’ils ne produisent pas de spermatozoïdes, sont un peu comme un organe dormant et ne seraient pas sensibles à l’exposition aux produits chimiques comme les produits de chimiothérapie, contrairement à des testicules post-pubères qui sont actifs et donc sensibles à ces traitements », relève Géraldine Delbès, professeure à l’INRS à Laval, dans l'entrevue avec Alice Chantal Tchandem. ÉcoutezFR_Entrevue_9-20200206-WIF90 Approche méthodologique : Les chercheurs ont analysé les spermogrammes et les dommages à l’ADN des spermatozoïdes de patients qui ont survécu à une leucémie ou à un lymphome pédiatrique. Ils ont ensuite comparé les résultats obtenus chez les patients avant et après la puberté, et chez les personnes sans antécédent de cancer. Ils ont ainsi pu démontrer que l’utilisation des anthracyclines dans le traitement du cancer aurait un lien avec des anomalies dans la chromatine et l’ADN des spermatozoïdes à long terme. Cette conclusion vient en quelque sorte remettre en question l’idée selon laquelle ces anomalies sont associées à des problèmes de fertilité et à un mauvais développement de l’embryon. (Source : communiqué) La chercheuse spécialisée en toxicologie de la reproduction soutient que les résultats de la recherche sur une cohorte de 13 patients démontrent qu’il y a « de plus en plus d’effets à long terme » de ces traitements sur les personnes qui ont survécu à une leucémie ou à un lymphome pédiatrique. « L’originalité de notre recherche réside dans le fait que nous avons dissocié les faits avant et après la puberté et que nous avons observé que l’effet de la chimiothérapie ne semble pas dépendre de l’âge. Tous les patients présentaient un risque d’infertilité élevé en raison de l’absence ou de la faible quantité de spermatozoïdes produits. Il n’y a donc pas de période où les garçons sont insensibles à la toxicité de ces types de chimiothérapie », affirme Géraldine Delbès, dans le communiqué. Mme Delbès précise cependant que l’étude a des limites en raison du nombre limité de participants. C’est ainsi qu’il va falloir d’autres études à grande échelle pour confirmer ces résultats préliminaires afin d’être plus à même de prodiguer des conseils aux survivants du cancer sur leurs soins de fertilité, a ajouté dans le communiqué son collègue Peter Chan, directeur de la médecine de la reproduction masculine au Département d’urologie de CUSM qui est coauteur de l’étude.
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