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#140 Anne-Dauphine Julliand : Consolation

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Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose la journaliste, romancière et réalisatrice Anne-Dauphine Julliand. C’est de la vie que nous allons parler aujourd’hui et de consolation, titre de son dernier livre aux Ed. les Arènes. De celle qui dit : « J'ai perdu mes filles et je suis habitée par deux sentiments que l’on croit souvent contraires : la douleur de celle qui pleure et la paix de celle qui est consolée ». Un épisode sublime, habité par la foi, régénérant par sa force de vie - Épisode #140


Dans cet épisode avec Anne-Dauphine Julliand, j'aborderai les thèmes suivants :

  • Vous commencez votre livre par « J’ai perdu mes filles et je suis habitée par deux sentiments que l’on croit souvent contraires : la douleur de celle qui pleure et la paix de celle qui est consolée »…
  • Vous parlez longuement de la solitude du cœur de celui ou celle qui souffre et pourtant quand nous souffrons nous avons plus que jamais besoin de l’autre, des autres, ces alter pour nous aimer…
  • Souvent la solitude est un cercle vicieux, les autres n’osent plus s’approcher
  • Il n’y a pas de souffrances plus légitimes que d’autres dites-vous. Pourtant c’est vrai, perdre un, des enfants semble être le summum de la souffrance…
  • La grande souffrance nous confronte à ce que nous sommes au plus profond…
  • On ne sait pas s’approcher de celui qui souffre, et pourtant c’est cela qui console…il faut avoir du courage pour s’approcher de celui qui souffre.
  • Quand on voit le souffrance d’une personne et fortiori quand c’est son enfant, comment ne pas souffrir pour ou à cause mais avec. Cette fameuse empathie et compassion pour l’autre. Le consoler plutôt que souffrir a la place de.
  • Pleurer, pleurer sans retenir est pour vous une grande consolation. Ne pas retenir comme le faisait si bien votre grand-mère et la plupart des personnes de ces générations-là, (« surtout rester digne, ne pas montrer sa peine ».)
  • Notre corps sait comment évacuer une partie de la charge émotionnelle à travers les pleurs, les larmes, qui lui donnent l’indication que la charge est prise en compte. Ne pas lutter contre, se battre justement comme c’est souvent le cas avec la maladie mais « vivre la peine ».
  • La consolation pour vous n’est pas la résilience, vous n’aimez pas beaucoup ce terme au sujet des humains…
  • La gravité et la légèreté cohabitent et sont essentielles, elles nous renvoient à notre dualité et à toutes nos polarités, elles nous maintiennent en vie ?
  • Nous restons maitres à bord de notre vie et vous aimez à réciter ce poème de William Ernest Henley : « Aussi étroit soit le chemin, Nombreux les châtiments infâmes, Je suis le maitre de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. »
  • Pour vous « la nostalgie, c’est l’amour qui reste », au-delà de la poésie des mots je suis touchée par ces paroles. La nostalgie donne du sens ?
  • Quelle place occupe la foi en Jésus dans votre consolation profonde ? Cet être souffrant auprès de nous ?

Qui est mon invitée de la semaine, Anne-Dauphine Julliand ?

Anne-Dauphine Julliand est une femme de lettres française. Elle étudie le journalisme, puis travaille dans la presse quotidienne, puis dans la presse immobilière. En juillet 2000, elle se marie et a quatre enfants : Thaïs, Gaspard, Arthur et Azylis. En 2006, sa fille Thaïs, née le 29 février 2004, est diagnostiquée comme porteuse d'une leucodystrophie métachromatique, une forme rare de maladie lysosomale ; son espérance de vie est donc très limitée. En 2007, Thaïs meurt de sa maladie, alors que sa petite sour Azylis se révèle également porteuse de leucodystrophie ; grâce à une transplantation de moelle, la maladie progresse plus lentement chez elle que chez Thaïs. Azylis meurt finalement à son tour le 20 février 2017. Elle publie deux essais, Deux petits pas sur le sable mouillé en 2011 et Une journée particulière en 2013, relatant son expérience de vie familiale...


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  • Vous commencez votre livre par « J’ai perdu mes filles et je suis habitée par deux sentiments que l’on croit souvent contraires : la douleur de celle qui pleure et la paix de celle qui est consolée »…
  • Vous parlez longuement de la solitude du cœur de celui ou celle qui souffre et pourtant quand nous souffrons nous avons plus que jamais besoin de l’autre, des autres, ces alter pour nous aimer…
  • Souvent la solitude est un cercle vicieux, les autres n’osent plus s’approcher
  • Il n’y a pas de souffrances plus légitimes que d’autres dites-vous. Pourtant c’est vrai, perdre un, des enfants semble être le summum de la souffrance…
  • La grande souffrance nous confronte à ce que nous sommes au plus profond…
  • On ne sait pas s’approcher de celui qui souffre, et pourtant c’est cela qui console…il faut avoir du courage pour s’approcher de celui qui souffre.
  • Quand on voit le souffrance d’une personne et fortiori quand c’est son enfant, comment ne pas souffrir pour ou à cause mais avec. Cette fameuse empathie et compassion pour l’autre. Le consoler plutôt que souffrir a la place de.
  • Pleurer, pleurer sans retenir est pour vous une grande consolation. Ne pas retenir comme le faisait si bien votre grand-mère et la plupart des personnes de ces générations-là, (« surtout rester digne, ne pas montrer sa peine ».)
  • Notre corps sait comment évacuer une partie de la charge émotionnelle à travers les pleurs, les larmes, qui lui donnent l’indication que la charge est prise en compte. Ne pas lutter contre, se battre justement comme c’est souvent le cas avec la maladie mais « vivre la peine ».
  • La consolation pour vous n’est pas la résilience, vous n’aimez pas beaucoup ce terme au sujet des humains…
  • La gravité et la légèreté cohabitent et sont essentielles, elles nous renvoient à notre dualité et à toutes nos polarités, elles nous maintiennent en vie ?
  • Nous restons maitres à bord de notre vie et vous aimez à réciter ce poème de William Ernest Henley : « Aussi étroit soit le chemin, Nombreux les châtiments infâmes, Je suis le maitre de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. »
  • Pour vous « la nostalgie, c’est l’amour qui reste », au-delà de la poésie des mots je suis touchée par ces paroles. La nostalgie donne du sens ?
  • Quelle place occupe la foi en Jésus dans votre consolation profonde ? Cet être souffrant auprès de nous ?

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Anne-Dauphine Julliand est une femme de lettres française. Elle étudie le journalisme, puis travaille dans la presse quotidienne, puis dans la presse immobilière. En juillet 2000, elle se marie et a quatre enfants : Thaïs, Gaspard, Arthur et Azylis. En 2006, sa fille Thaïs, née le 29 février 2004, est diagnostiquée comme porteuse d'une leucodystrophie métachromatique, une forme rare de maladie lysosomale ; son espérance de vie est donc très limitée. En 2007, Thaïs meurt de sa maladie, alors que sa petite sour Azylis se révèle également porteuse de leucodystrophie ; grâce à une transplantation de moelle, la maladie progresse plus lentement chez elle que chez Thaïs. Azylis meurt finalement à son tour le 20 février 2017. Elle publie deux essais, Deux petits pas sur le sable mouillé en 2011 et Une journée particulière en 2013, relatant son expérience de vie familiale...


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