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REDIFFUSION - Laurence Broseta - Quand il y a des modèles, il y a des candidates

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« Quand il y a des modèles, il y a des candidates »

Je crois que c’est la phrase de Laurence Broseta qui résume le mieux notre échange (et pourtant, qu’il est difficile à résumer cet échange, tant nous avons abordé de sujets !).

Laurence Broseta, que vous allez entendre dans l’épisode 17 des Équilibristes, a un parcours professionnel hors normes, et une histoire d’équilibriste singulière. Mon amie Romaine nous a mises en contact, et elle a tellement bien fait !

Laurence est aujourd’hui Présidente d’Antargaz et maman de 3 filles, dont deux sont adultes et la 3ème à l’école primaire. Elle témoigne dans l’épisode de ses années de prépa (« Une tradition de dureté, de compétition […] j’ai l’impression d’avoir survécu à cette période-là »), de la naissance de ses deux premières filles alors qu’elle terminait ses études à Polytechnique.

« J’ai constaté assez rapidement dans ma carrière qu’il y avait autour de moi des hommes qui postulaient à des postes où je me disais « mais quand même, il a du culot d’insister pour avoir ce poste-là, il a pas du tout toutes les compétences », et puis de constater que finalement, ça marchait, c’est-à-dire qu’à la fois, en se positionnant comme ça, ils avaient le poste, mais qu’en plus, une fois qu’ils l’avaient, ils s’en sortaient pas si mal et ils acquéraient les compétences. Donc je l’ai vu autour de moi, et sans avoir lu Sheryl Sandberg théoriser sur le truc, j’en ai conclu aussi qu’il fallait oser, et qu’on n’était pas obligé d’avoir 100% des compétences pour faire quelque chose, et qu’on acquerrait les autres »

Ensuite expat à Londres, puis en Afrique du Sud (« A l’école française [de Londres] j’étais une des seules mamans expatriées et pas femme d’expatrié »), Laurence a vu d’autres cultures du travail et d’entreprise à l’œuvre : la culture des heures productives et efficaces dans la journée plutôt que les longues heures de travail à la Française, la mise en place de quotas pour favoriser l’accès des femmes aux plus hauts postes. Son avis est celui d’une femme qui a vu, expérimenté, et parle en connaissance de cause.

Quelques mois après la naissance de sa 3ème fille, Laurence a pris le poste de DG France de Transdev.

Quand Romaine m’a présenté de Laurence, les questions ont aussitôt fusé dans ma tête : Comment on gère un quotidien de Directrice Générale avec un enfant en bas âge et deux adolescentes à la maison ? Comment ça se passe une expatriation avec deux jeunes ados ? Qu’as-tu vu comme bonnes pratiques à l’étranger qu’on pourrait (devrait ?) appliquer en France ?

« Peut-être que [ma capacité à déléguer] vient du fait d’avoir eu des enfants tout de suite. Comme j’ai toujours travaillé en ayant des enfants, j’ai toujours eu conscience que mon temps était précieux et que si quelqu’un d’autre pouvait faire des choses à ma place, c’était bien. […] J’avais nécessité de ne pas tout faire moi-même »

Dans cette discussion avec Laurence, nous avons parlé de syndrome de l’imposteur social, du congé paternité et son impact sur les habitudes prises dans la famille, de ses mandats dans les conseils d’administration et de ce qu’elle y apprend, de l’origine de la culpabilité maternelle (ou de son absence), de la notion de temps passé avec les enfants (spoiler : it’s all about quality time J), de la remarque qui a stoppé net son syndrome de la bonne élève, de l’art de déléguer, et de son engagement à favoriser l’accès des femmes aux hauts postes. Laurence partage son expérience vécue qui illustre ce fameux dicton : « You can’t be what you can’t see ».

Un épisode de recul, de partage d’expérience, de sagesse. C’était si intéressant, merci infiniment Laurence !

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Laurence Broseta, que vous allez entendre dans l’épisode 17 des Équilibristes, a un parcours professionnel hors normes, et une histoire d’équilibriste singulière. Mon amie Romaine nous a mises en contact, et elle a tellement bien fait !

Laurence est aujourd’hui Présidente d’Antargaz et maman de 3 filles, dont deux sont adultes et la 3ème à l’école primaire. Elle témoigne dans l’épisode de ses années de prépa (« Une tradition de dureté, de compétition […] j’ai l’impression d’avoir survécu à cette période-là »), de la naissance de ses deux premières filles alors qu’elle terminait ses études à Polytechnique.

« J’ai constaté assez rapidement dans ma carrière qu’il y avait autour de moi des hommes qui postulaient à des postes où je me disais « mais quand même, il a du culot d’insister pour avoir ce poste-là, il a pas du tout toutes les compétences », et puis de constater que finalement, ça marchait, c’est-à-dire qu’à la fois, en se positionnant comme ça, ils avaient le poste, mais qu’en plus, une fois qu’ils l’avaient, ils s’en sortaient pas si mal et ils acquéraient les compétences. Donc je l’ai vu autour de moi, et sans avoir lu Sheryl Sandberg théoriser sur le truc, j’en ai conclu aussi qu’il fallait oser, et qu’on n’était pas obligé d’avoir 100% des compétences pour faire quelque chose, et qu’on acquerrait les autres »

Ensuite expat à Londres, puis en Afrique du Sud (« A l’école française [de Londres] j’étais une des seules mamans expatriées et pas femme d’expatrié »), Laurence a vu d’autres cultures du travail et d’entreprise à l’œuvre : la culture des heures productives et efficaces dans la journée plutôt que les longues heures de travail à la Française, la mise en place de quotas pour favoriser l’accès des femmes aux plus hauts postes. Son avis est celui d’une femme qui a vu, expérimenté, et parle en connaissance de cause.

Quelques mois après la naissance de sa 3ème fille, Laurence a pris le poste de DG France de Transdev.

Quand Romaine m’a présenté de Laurence, les questions ont aussitôt fusé dans ma tête : Comment on gère un quotidien de Directrice Générale avec un enfant en bas âge et deux adolescentes à la maison ? Comment ça se passe une expatriation avec deux jeunes ados ? Qu’as-tu vu comme bonnes pratiques à l’étranger qu’on pourrait (devrait ?) appliquer en France ?

« Peut-être que [ma capacité à déléguer] vient du fait d’avoir eu des enfants tout de suite. Comme j’ai toujours travaillé en ayant des enfants, j’ai toujours eu conscience que mon temps était précieux et que si quelqu’un d’autre pouvait faire des choses à ma place, c’était bien. […] J’avais nécessité de ne pas tout faire moi-même »

Dans cette discussion avec Laurence, nous avons parlé de syndrome de l’imposteur social, du congé paternité et son impact sur les habitudes prises dans la famille, de ses mandats dans les conseils d’administration et de ce qu’elle y apprend, de l’origine de la culpabilité maternelle (ou de son absence), de la notion de temps passé avec les enfants (spoiler : it’s all about quality time J), de la remarque qui a stoppé net son syndrome de la bonne élève, de l’art de déléguer, et de son engagement à favoriser l’accès des femmes aux hauts postes. Laurence partage son expérience vécue qui illustre ce fameux dicton : « You can’t be what you can’t see ».

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