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« L’IEP Grenoble n’est pas la caricature woke qu’on en fait »

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Le 4 mars 2021, un syndicat étudiant local organisait une séance de collages sur les murs de l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble. Deux enseignants de l’établissement, Klaus Kinzler et Vincent Tournier, y étaient désignés à la vindicte publique, accusés d'« islamophobie » et de « fascisme », et leur licenciement exigé. Formuler publiquement de telles accusations – infondées – contre des enseignants six mois seulement après l’assassinat de Samuel Paty, voilà qui démontrait, s’il en était encore besoin, que certaines organisations de gauche n’avaient tiré aucune leçon d’un attentat dont la cible avait été désignée par les réseaux sociaux.


C’était le début de l’affaire dite de « Sciences Po Grenoble » ou de « l’affaire Kinzler », du nom de l’enseignant à avoir le plus pris la parole dans les médias, notamment pour dénoncer la longue détérioration de l’IEP sur le plan de la liberté d’expression et du pluralisme idéologique. Depuis l’année dernière, l’Inspection générale a diligenté une enquête mettant en cause la gestion de l’affaire, les étudiants incriminés ont été relaxés en conseil de discipline et l’administration de l’établissement, restée muette pendant des mois, a suspendu M. Kinzler de ses fonctions en décembre 2021 après qu’il a commenté cette décision dans la presse.


La presse, justement, a été accusée par la direction de l’IEP et certains de ses chercheurs d’avoir « instrumentalisé » la polémique et d’avoir adopté un point de vue par trop biaisé. C’est un reproche fait notamment au Point qui, depuis les débuts de « l’affaire de Sciences Po Grenoble », a informé ses lecteurs de ses péripéties. En février, assistée par l’agence de conseils en affaires publiques, Euros/Agency, la direction de l’IEP Grenoble encourageait ainsi les enseignants à « être très prudents quant aux sollicitations très pressantes » du Point. Le fondateur de l’agence et ancien élève de l’école, Mathieu Collet, estimait pour sa part que notre journal avait « choisi d’alimenter une polémique débile » fragilisant « des gens qui bossent justement pour éviter les effets délétères d’articles aussi lamentables que les vôtres ».


C’est dans un état d’esprit largement plus apaisé que Dorian Guinard, maître de conférences en droit public à l’IEP Grenoble, a contacté de lui-même les Contrariantes pour apporter « un éclairage différent » sur cette affaire.



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Le 4 mars 2021, un syndicat étudiant local organisait une séance de collages sur les murs de l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble. Deux enseignants de l’établissement, Klaus Kinzler et Vincent Tournier, y étaient désignés à la vindicte publique, accusés d'« islamophobie » et de « fascisme », et leur licenciement exigé. Formuler publiquement de telles accusations – infondées – contre des enseignants six mois seulement après l’assassinat de Samuel Paty, voilà qui démontrait, s’il en était encore besoin, que certaines organisations de gauche n’avaient tiré aucune leçon d’un attentat dont la cible avait été désignée par les réseaux sociaux.


C’était le début de l’affaire dite de « Sciences Po Grenoble » ou de « l’affaire Kinzler », du nom de l’enseignant à avoir le plus pris la parole dans les médias, notamment pour dénoncer la longue détérioration de l’IEP sur le plan de la liberté d’expression et du pluralisme idéologique. Depuis l’année dernière, l’Inspection générale a diligenté une enquête mettant en cause la gestion de l’affaire, les étudiants incriminés ont été relaxés en conseil de discipline et l’administration de l’établissement, restée muette pendant des mois, a suspendu M. Kinzler de ses fonctions en décembre 2021 après qu’il a commenté cette décision dans la presse.


La presse, justement, a été accusée par la direction de l’IEP et certains de ses chercheurs d’avoir « instrumentalisé » la polémique et d’avoir adopté un point de vue par trop biaisé. C’est un reproche fait notamment au Point qui, depuis les débuts de « l’affaire de Sciences Po Grenoble », a informé ses lecteurs de ses péripéties. En février, assistée par l’agence de conseils en affaires publiques, Euros/Agency, la direction de l’IEP Grenoble encourageait ainsi les enseignants à « être très prudents quant aux sollicitations très pressantes » du Point. Le fondateur de l’agence et ancien élève de l’école, Mathieu Collet, estimait pour sa part que notre journal avait « choisi d’alimenter une polémique débile » fragilisant « des gens qui bossent justement pour éviter les effets délétères d’articles aussi lamentables que les vôtres ».


C’est dans un état d’esprit largement plus apaisé que Dorian Guinard, maître de conférences en droit public à l’IEP Grenoble, a contacté de lui-même les Contrariantes pour apporter « un éclairage différent » sur cette affaire.



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