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Covid-19 : un risque chez les animaux ? (FdS#32)

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Pour cette semaine du 5 juillet : coup de chaud en haute atmosphère, un potentiel signe de vie autour de Saturne, le rôle des animaux dans la pandémie, un champignon qui fait pousser le cerveau et une nouvelle carte de l'Islande. Bonne écoute, et bon week-end !


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Transcription du podcast :

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Fil de Science, le podcast Futura où nous retraçons l’actualité de la semaine.

Nous le savions déjà : nos émissions de gaz à effet de serre ont un impact sur les températures de la troposphère, la couche de l'atmosphère la plus proche du sol. Mais récemment, des chercheurs de la Nasa ont mesuré que celles-ci auraient également un effet sur la mésosphère, située entre 50 et 80 kilomètres d’altitude. Cette théorie, avancée depuis longtemps, a enfin pu être corroborée grâce aux données enregistrées par trois satellites sur 30 ans. Si l’on en croit les informations extraites de ces observations, la mésosphère refroidirait de 2 à 3°C et se contracterait de 150 à 200 mètres chaque décennie, sous l’impulsion du réchauffement climatique. Des scores non négligeables pour une couche de l’atmosphère qui ne mesurerait que 30 kilomètres, et qui impliquent également des conséquences pour nos satellites. En effet, la contraction de la mésosphère entraîne avec elle celle du reste de la haute atmosphère, et par extension, une diminution de la traînée atmosphérique. Cette dernière permet en temps normal aux objets que nous envoyons en orbite de revenir sur Terre après leur mission dans l’espace. Mais si celle-ci devient trop ténue, l’orbite terrestre pourrait devenir un peu trop encombrée, avec des risques de collisions plus fréquentes. Gardons donc en tête que le réchauffement climatique a des conséquences sur l’ensemble de la Terre, depuis les profondeurs de ses océans jusque dans l’espace.

Y aurait-il de la vie sur les satellites de Saturne ? Lors de son survol d’Encelade, la sonde Cassini a révélé la présence de geysers à la surface de cette lune un peu particulière. Des geysers étonnamment riches en méthane, dont les chercheurs n’excluent pas aujourd’hui la possibilité que ce dernier ait été produit par des micro-organismes. En effet, les quantités de méthane libérées seraient beaucoup trop importantes, d’après les spécialistes, pour avoir été produites seulement par des processus géochimiques connus. Le gaz pourrait donc être au moins en partie d’origine biotique, ou résulter de la décomposition d’une matière organique primordiale apportée par les comètes sur le satellite. Il faudra attendre plusieurs décennies avant qu’une mission ne soit en mesure de sonder l’océan souterrain d’Encelade, afin de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse. Mais en attendant, les chercheurs s’accordent à dire que microbes ou pas, le phénomène nous permettra de débloquer des connaissances inédites en biologie et en géothermie.

Seulement un an et demi après l’apparition des premiers cas de Covid, la question de l’avenir que nous réserve le coronavirus reste incertaine. À ce jour, seuls 21 % des habitants de la planète sont pleinement vaccinés contre la Covid-19. Et à supposer que nous parvenions à augmenter ces effectifs, une autre interrogation continuerait de planer : les animaux pourraient-ils permettre à la maladie de se perpétuer indéfiniment ? En effet, les scientifiques soulignent que nous pourrions être confrontés à un cas de contamination inversée : l’Homme contaminerait un animal, qui servirait de réservoir au virus, lui permettant d’acquérir des mutations face auxquelles notre système immunitaire serait mal préparé. Le virus ainsi recombiné repasserait ensuite chez l’humain, avec des conséquences imprévisibles pour notre santé. Attention, ceci n’est pas une raison pour vous débarrasser de votre chat ou de votre chien pendant les vacances, ou même plus tard. Des vaccins seront progressivement mis sur le marché afin de protéger vos animaux de compagnie, et vous contre ce risque, pour l’instant à l’état d’hypothèse. Et en attendant, nous vous invitons à continuer de vous faire vacciner pour ne pas risquer d’attraper la maladie.

Paracelse le disait déjà en son temps : « seule la dose fait le poison ». La preuve : utilisées avec précision et modération, les drogues psychédéliques possèdent un effet thérapeutique éprouvé depuis bien longtemps. Et récemment, des chercheurs de l'université de Yale ont constaté qu'une seule dose de psilocybine, un composé issu de certains champignons hallucinogènes, induirait une augmentation des connexions neuronales chez la souris. Cette découverte encourage, avec prudence, l'application de ce traitement pour les troubles dépressifs sévères. De plus amples études devront d’abord être menées chez l’être humain.

Et enfin, pour finir, une équipe de géologues propose une nouvelle théorie qui pourrait avoir des conséquences géopolitiques majeures. Selon leur hypothèse, l'Islande serait la partie émergée d'un immense continent sous-marin issu d'un morceau de Pangée. Baptisé Islandia, ce territoire en grande partie immergé mesurerait entre 600.000 et un million de km2, et s’étendrait du Groenland aux îles Féroé en longeant le nord-ouest de la Grande-Bretagne. Or, selon la législation en vigueur, les États côtiers sont en droit de revendiquer les parties de surface continentale immergées contiguës à leur territoire. Si cette idée audacieuse remet donc en cause bon nombre de présupposés scientifiques, elle pourrait également, si elle se confirme, redessiner de manière drastique la carte des territoires et la distribution des ressources minières au nord du globe. Les modélisations d’Islandia et le reste de nos actualités sont à découvrir sur Futura, bien entendu.

Pour ne rien manquer de l’actualité scientifique, rendez-vous sur les plateformes de diffusion pour vous abonner à Fil de Science et à nos autres podcasts. Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas le poster sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FuturaPod, et laissez-nous une note sur vos applications audio préférées. Pas de Fil de Science la semaine prochaine, mais on se retrouve dans deux semaines, vendredi à 18h30, avec toujours plus de nouveautés scientifiques. Bon week-end et bonne semaine à tous !

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Y aurait-il de la vie sur les satellites de Saturne ? Lors de son survol d’Encelade, la sonde Cassini a révélé la présence de geysers à la surface de cette lune un peu particulière. Des geysers étonnamment riches en méthane, dont les chercheurs n’excluent pas aujourd’hui la possibilité que ce dernier ait été produit par des micro-organismes. En effet, les quantités de méthane libérées seraient beaucoup trop importantes, d’après les spécialistes, pour avoir été produites seulement par des processus géochimiques connus. Le gaz pourrait donc être au moins en partie d’origine biotique, ou résulter de la décomposition d’une matière organique primordiale apportée par les comètes sur le satellite. Il faudra attendre plusieurs décennies avant qu’une mission ne soit en mesure de sonder l’océan souterrain d’Encelade, afin de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse. Mais en attendant, les chercheurs s’accordent à dire que microbes ou pas, le phénomène nous permettra de débloquer des connaissances inédites en biologie et en géothermie.

Seulement un an et demi après l’apparition des premiers cas de Covid, la question de l’avenir que nous réserve le coronavirus reste incertaine. À ce jour, seuls 21 % des habitants de la planète sont pleinement vaccinés contre la Covid-19. Et à supposer que nous parvenions à augmenter ces effectifs, une autre interrogation continuerait de planer : les animaux pourraient-ils permettre à la maladie de se perpétuer indéfiniment ? En effet, les scientifiques soulignent que nous pourrions être confrontés à un cas de contamination inversée : l’Homme contaminerait un animal, qui servirait de réservoir au virus, lui permettant d’acquérir des mutations face auxquelles notre système immunitaire serait mal préparé. Le virus ainsi recombiné repasserait ensuite chez l’humain, avec des conséquences imprévisibles pour notre santé. Attention, ceci n’est pas une raison pour vous débarrasser de votre chat ou de votre chien pendant les vacances, ou même plus tard. Des vaccins seront progressivement mis sur le marché afin de protéger vos animaux de compagnie, et vous contre ce risque, pour l’instant à l’état d’hypothèse. Et en attendant, nous vous invitons à continuer de vous faire vacciner pour ne pas risquer d’attraper la maladie.

Paracelse le disait déjà en son temps : « seule la dose fait le poison ». La preuve : utilisées avec précision et modération, les drogues psychédéliques possèdent un effet thérapeutique éprouvé depuis bien longtemps. Et récemment, des chercheurs de l'université de Yale ont constaté qu'une seule dose de psilocybine, un composé issu de certains champignons hallucinogènes, induirait une augmentation des connexions neuronales chez la souris. Cette découverte encourage, avec prudence, l'application de ce traitement pour les troubles dépressifs sévères. De plus amples études devront d’abord être menées chez l’être humain.

Et enfin, pour finir, une équipe de géologues propose une nouvelle théorie qui pourrait avoir des conséquences géopolitiques majeures. Selon leur hypothèse, l'Islande serait la partie émergée d'un immense continent sous-marin issu d'un morceau de Pangée. Baptisé Islandia, ce territoire en grande partie immergé mesurerait entre 600.000 et un million de km2, et s’étendrait du Groenland aux îles Féroé en longeant le nord-ouest de la Grande-Bretagne. Or, selon la législation en vigueur, les États côtiers sont en droit de revendiquer les parties de surface continentale immergées contiguës à leur territoire. Si cette idée audacieuse remet donc en cause bon nombre de présupposés scientifiques, elle pourrait également, si elle se confirme, redessiner de manière drastique la carte des territoires et la distribution des ressources minières au nord du globe. Les modélisations d’Islandia et le reste de nos actualités sont à découvrir sur Futura, bien entendu.

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