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Donald Trump essaie de capter à nouveau l'attention

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Depuis quelques jours, l’enthousiasme qui entoure la candidature de Kamala Harris a détourné l’intérêt porté à celle de Donald Trump. Depuis son repère de Mar-a-Lago, l'ancien président a donné une conférence de presse pour donner sa vision quelque peu déformée de l’actualité et a invité sa rivale à débattre le 10 septembre 2024 en « prime-time ». Et même deux autres fois.

Une conférence de presse qualifiée « d'acte de désespoir » devant l'élan de Kamala Harris par Gavin Newsom dans le New-York Times. Le gouverneur démocrate de Californie était interrogé par le journal sur une drôle d'anecdote racontée par le milliardaire new-yorkais hier. Celle d'un accident d'hélicoptère évité de peu et auquel aurait dû assister Gavin Newsom puisqu’il était dans l’appareil ce jour de 2018. Sauf que « c’est complètement faux », répond, hilare, le gouverneur au journal. Pour le Washington Post, c'est à une « conférence de presse sinueuse » que les Américains ont assisté hier. Révélatrice, selon le New-York Times, d'un sentiment insidieux : « la frustration (...) visible partout », selon le quotidien. Le magazine Vanity Fair énumère les mensonges proférés par Donald Trump hier (en précisant pour chaque mensonge les faits) : sur l'attaque du Capitole le 6 janvier, sur l'immigration, ou l'avortement. Mais c'est bien sûr Kamala Harris que Trump s'est acharné en mettant en cause son intelligence « insultée à plusieurs reprises », relève Vanity Fair. Le magazine concluant que l'ancien président « n'a pas fait grand-chose pour faire oublier qu'il est en train de fondre dans les sondages face à Harris ». Sur Twitter, la principale concernée a accepté de débattre avec son rival.Kamala Harris, « critiquée depuis le début de la campagne pour son refus de répondre aux questions des journalistes a aussi déclaré qu'elle espérait s'asseoir pour une interview prolongée avant la fin du mois » rapporte The Hill. Interrogé dans le New-York Times, l'ancien conseiller de Barack Obama David Axelrod avance une explication : « Ces dernières semaines ont été mouvementées et, pour l’instant, les discours de campagne énergiques fonctionnent très bien, donc elle surfe sur la vague », selon l'expert.

Elon Musk et les « fake news »

À moins de trois mois de l’élection, contre le camp démocrate, il y a les fausses nouvelles distillées par le réseau X. Même son propriétaire, Elon Musk, qui a officialisé son soutien à Donald Trump en a publié. Le compte aux 193 millions d'abonnés a publié par moins de 50 informations fausses ou trompeuses dont l’audience a cumulé 1.2 milliard de vues, selon le « Centre contre la haine en ligne » [une ONG américaine], au micro de Mathis Slimano. Les posts en question évoquent tous les élections, par exemple quand Elon Musk affirme que les démocrates encouragent l'immigration illégale afin «d'importer des électeurs». Fin juillet 2024, il publie une prétendue nouvelle vidéo de la campagne de Kamala Harris. On y entend la démocrate dire que si l'on est pas d'accord avec elle, c'est soit du racisme soit du sexisme. Sauf que ces propos n'ont jamais été tenus, la vidéo a été générée par intelligence artificielle, une information qu'Elon Musk s'est bien gardé de préciser lors de sa publication. Publications qui échappent étonnamment à toute rectification possible sous la forme des « notes ». Pour le Centre contre la haine en ligne, Elon Musk « abuse de son pouvoir sur la politique en tant que propriétaire d'un réseau social influent ».

Elon Musk, bête noire de Maduro

C’est précisément l’accusation de Nicolas Maduro, le président vénézuélien dont la réélection est contestée. Alors que les manifestations se poursuivent à Caracas, contre les arrestations arbitraires, il a décidé de couper le réseau social X dans le pays, pour au moins dix jours. Le président contesté « souligne que le Venezuela est en train de lutter contre un « cyber coup d'État » de la part de la puissance de l'empire technologique, qui a attaqué l'ensemble du système électoral », selon Ultimas Noticias. L’ex-Twitter et son fondateur « sont accusés d'inciter à la haine et à la violence contre les autorités gouvernementales, policières et militaires », rapporte le journal. Dans le collimateur de Nicolas Maduro également, la plateforme de messagerie Whatsapp accusée de « travailler depuis des mois avec le trafic de drogue colombien pour espionner le Venezuela », accuse Nicolas Maduro. « C'est la deuxième mesure de répression à l'encontre d'une application initiée par le gouvernement Maduro » jeudi, après Signal » rappelle Efecto Cocuyo.

En Haïti, Garry Conille veut renforcer l'action de l'administration publique

« Le Premier ministre de la transition promet des réformes au niveau de l'État tant au niveau des salaires, dans les modes de recrutement ainsi que dans le traitement et la gestion du personnel », rapporte Le National. « Ce jeudi, un atelier sur l’audit et la recapitalisation des ressources humaines de l’administration publique a permis de diagnostiquer la fonction publique haïtienne : la masse salariale reste gonflée alors que le nombre de fonctionnaires diminue de 8 000 à 10 000, selon les chiffres... » précise de son côté le Nouvelliste. Le gouvernement veut établir un audit sur la présence physique des fonctionnaires. C’est « vital au processus d’assainissement de la masse salariale » selon la ministre des Finances citée dans le journal. Le Nouvelliste qui souligne à sa une une donnée fondamentale : entre 8 et 10 000 fonctionnaires ont quitté le pays sur les 103 000 titulaires enregistrés.

9 août : journée mondiale des peuples autochtones

Ils sont parmi les plus vulnérables dans le monde. Les peuples autochtones représentent 6% de la population mondiale, répartis dans 90 pays. Menacés par la déforestation, le changement climatique et les industries, le contexte les pousse à se mobiliser, à s'exposer. Dans la province canadienne de Colombie-Britannique, un chef autochtone est devenu le premier prisonnier d'opinion du pays, dénonce l'ONG Amnesty international. Le chef Dsta’hyl de la nation des Wet’suwet’en est assigné à résidence depuis le mois de juillet 2024. Son tort : s'être mobilisé pacifiquement contre la construction d'un gazoduc qui doit traverser cette province d'est en ouest, sur 670 km. Pour Morgane Joffredo, responsable de la commission Justice climatique à Amnesty international, « on constate que certains réflexes coloniaux sont toujours là avec des processus de harcèlement et d’intimidation ». Du point de vue des Wet’suwet’en, le processus de réconciliation est caduc car « les valeurs sont incompatibles entre les impératifs de protection de l’environnement et de la culture de ce peuple et l’appât du gain qu’ils perçoivent chez les Canadiens » résume l’experte, au micro de Mathis Slimano.

Le journal de la Première

Un premier cas humain d’infection par le virus « West Nile » a été détecté en Guadeloupe.

Rock’n’roll trip, la suite de notre série « les États-Unis en 1000 chansons

Comme tous les vendredis, on poursuit notre périple musical à travers les États-Unis jusqu'à la présidentielle du 5 novembre. Aujourd’hui, direction la Californie durant l’âge d’or des années 1960/70 avec Julien Grossot au micro de Julien Coquelle-Roehm. Des extraits issus du «Rock N Roll Trip, les États-Unis en 1 000 chansons de l’Alabama au Wyoming » de Lauric Henneton et Julien Grossot.

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Une conférence de presse qualifiée « d'acte de désespoir » devant l'élan de Kamala Harris par Gavin Newsom dans le New-York Times. Le gouverneur démocrate de Californie était interrogé par le journal sur une drôle d'anecdote racontée par le milliardaire new-yorkais hier. Celle d'un accident d'hélicoptère évité de peu et auquel aurait dû assister Gavin Newsom puisqu’il était dans l’appareil ce jour de 2018. Sauf que « c’est complètement faux », répond, hilare, le gouverneur au journal. Pour le Washington Post, c'est à une « conférence de presse sinueuse » que les Américains ont assisté hier. Révélatrice, selon le New-York Times, d'un sentiment insidieux : « la frustration (...) visible partout », selon le quotidien. Le magazine Vanity Fair énumère les mensonges proférés par Donald Trump hier (en précisant pour chaque mensonge les faits) : sur l'attaque du Capitole le 6 janvier, sur l'immigration, ou l'avortement. Mais c'est bien sûr Kamala Harris que Trump s'est acharné en mettant en cause son intelligence « insultée à plusieurs reprises », relève Vanity Fair. Le magazine concluant que l'ancien président « n'a pas fait grand-chose pour faire oublier qu'il est en train de fondre dans les sondages face à Harris ». Sur Twitter, la principale concernée a accepté de débattre avec son rival.Kamala Harris, « critiquée depuis le début de la campagne pour son refus de répondre aux questions des journalistes a aussi déclaré qu'elle espérait s'asseoir pour une interview prolongée avant la fin du mois » rapporte The Hill. Interrogé dans le New-York Times, l'ancien conseiller de Barack Obama David Axelrod avance une explication : « Ces dernières semaines ont été mouvementées et, pour l’instant, les discours de campagne énergiques fonctionnent très bien, donc elle surfe sur la vague », selon l'expert.

Elon Musk et les « fake news »

À moins de trois mois de l’élection, contre le camp démocrate, il y a les fausses nouvelles distillées par le réseau X. Même son propriétaire, Elon Musk, qui a officialisé son soutien à Donald Trump en a publié. Le compte aux 193 millions d'abonnés a publié par moins de 50 informations fausses ou trompeuses dont l’audience a cumulé 1.2 milliard de vues, selon le « Centre contre la haine en ligne » [une ONG américaine], au micro de Mathis Slimano. Les posts en question évoquent tous les élections, par exemple quand Elon Musk affirme que les démocrates encouragent l'immigration illégale afin «d'importer des électeurs». Fin juillet 2024, il publie une prétendue nouvelle vidéo de la campagne de Kamala Harris. On y entend la démocrate dire que si l'on est pas d'accord avec elle, c'est soit du racisme soit du sexisme. Sauf que ces propos n'ont jamais été tenus, la vidéo a été générée par intelligence artificielle, une information qu'Elon Musk s'est bien gardé de préciser lors de sa publication. Publications qui échappent étonnamment à toute rectification possible sous la forme des « notes ». Pour le Centre contre la haine en ligne, Elon Musk « abuse de son pouvoir sur la politique en tant que propriétaire d'un réseau social influent ».

Elon Musk, bête noire de Maduro

C’est précisément l’accusation de Nicolas Maduro, le président vénézuélien dont la réélection est contestée. Alors que les manifestations se poursuivent à Caracas, contre les arrestations arbitraires, il a décidé de couper le réseau social X dans le pays, pour au moins dix jours. Le président contesté « souligne que le Venezuela est en train de lutter contre un « cyber coup d'État » de la part de la puissance de l'empire technologique, qui a attaqué l'ensemble du système électoral », selon Ultimas Noticias. L’ex-Twitter et son fondateur « sont accusés d'inciter à la haine et à la violence contre les autorités gouvernementales, policières et militaires », rapporte le journal. Dans le collimateur de Nicolas Maduro également, la plateforme de messagerie Whatsapp accusée de « travailler depuis des mois avec le trafic de drogue colombien pour espionner le Venezuela », accuse Nicolas Maduro. « C'est la deuxième mesure de répression à l'encontre d'une application initiée par le gouvernement Maduro » jeudi, après Signal » rappelle Efecto Cocuyo.

En Haïti, Garry Conille veut renforcer l'action de l'administration publique

« Le Premier ministre de la transition promet des réformes au niveau de l'État tant au niveau des salaires, dans les modes de recrutement ainsi que dans le traitement et la gestion du personnel », rapporte Le National. « Ce jeudi, un atelier sur l’audit et la recapitalisation des ressources humaines de l’administration publique a permis de diagnostiquer la fonction publique haïtienne : la masse salariale reste gonflée alors que le nombre de fonctionnaires diminue de 8 000 à 10 000, selon les chiffres... » précise de son côté le Nouvelliste. Le gouvernement veut établir un audit sur la présence physique des fonctionnaires. C’est « vital au processus d’assainissement de la masse salariale » selon la ministre des Finances citée dans le journal. Le Nouvelliste qui souligne à sa une une donnée fondamentale : entre 8 et 10 000 fonctionnaires ont quitté le pays sur les 103 000 titulaires enregistrés.

9 août : journée mondiale des peuples autochtones

Ils sont parmi les plus vulnérables dans le monde. Les peuples autochtones représentent 6% de la population mondiale, répartis dans 90 pays. Menacés par la déforestation, le changement climatique et les industries, le contexte les pousse à se mobiliser, à s'exposer. Dans la province canadienne de Colombie-Britannique, un chef autochtone est devenu le premier prisonnier d'opinion du pays, dénonce l'ONG Amnesty international. Le chef Dsta’hyl de la nation des Wet’suwet’en est assigné à résidence depuis le mois de juillet 2024. Son tort : s'être mobilisé pacifiquement contre la construction d'un gazoduc qui doit traverser cette province d'est en ouest, sur 670 km. Pour Morgane Joffredo, responsable de la commission Justice climatique à Amnesty international, « on constate que certains réflexes coloniaux sont toujours là avec des processus de harcèlement et d’intimidation ». Du point de vue des Wet’suwet’en, le processus de réconciliation est caduc car « les valeurs sont incompatibles entre les impératifs de protection de l’environnement et de la culture de ce peuple et l’appât du gain qu’ils perçoivent chez les Canadiens » résume l’experte, au micro de Mathis Slimano.

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Un premier cas humain d’infection par le virus « West Nile » a été détecté en Guadeloupe.

Rock’n’roll trip, la suite de notre série « les États-Unis en 1000 chansons

Comme tous les vendredis, on poursuit notre périple musical à travers les États-Unis jusqu'à la présidentielle du 5 novembre. Aujourd’hui, direction la Californie durant l’âge d’or des années 1960/70 avec Julien Grossot au micro de Julien Coquelle-Roehm. Des extraits issus du «Rock N Roll Trip, les États-Unis en 1 000 chansons de l’Alabama au Wyoming » de Lauric Henneton et Julien Grossot.

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