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#472 - Agissons pour que le burn-out soit enfin reconnu comme étant une maladie professionnelle !

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Je fais rarement un épisode « militant », mais en ces temps où un nouveau gouvernement va s’installer sous la direction d'Elisabeth Borne, ancienne Ministre du Travail, à un moment où 577 personnes vont bientôt se faire élire pour remplir les bancs de l’Assemblée Nationale, il m’a semblé opportun de mettre en avant un sujet pour lequel je me bats depuis des années et qui, je dois bien l’avouer, n’avance pas beaucoup malgré son importance.


Quelques chiffres tout d’abord : au moment où vous lisez ces lignes, en France, 2.5 millions de personnes seraient en burn-out sévère. Je mets le verbe au conditionnel car, malheureusement, les personnes faisant un burn-out ne le disent pas à leur employeur par peur d’être sanctionnées… et oui, trop souvent encore, le burn-out est une maladie taboue, voire honteuse. Par ailleurs, selon l’étude Empreinte Humaine, 41% des salariés se déclarent en détresse psychologique. Et ce phénomène n’est pas spécifiquement français, même s’il semblerait que nous soyons numéro deux mondial sur ces items, uniquement battus par le Japon.


Le problème est mondial, et en augmentation régulière depuis des années, la pandémie n’ayant bien entendu rien arrangé. Et pourtant, même l’OMS se refuse à reconnaitre le burn-out comme étant une maladie professionnelle, mais seulement comme « trouvant sa source dans des raisons professionnelles ». Or, s‘il est vrai qu’il est possible de faire un burn-out en dehors de toute considération professionnelle, l’écrasante majorité des burn-out, plus de 95% selon certains professionnels de la santé, trouvent leur origine dans le travail : hyper-connexion, surcharge de travail, management stressant, voire oppressant.


Alors pourquoi le burn-out n’est-il toujours pas reconnu comme étant une maladie professionnelle ? En fait, deux raisons principales à cela :

ðLe faire serait admettre de façon explicite la responsabilité des entreprises dans le mal-être au travail. Avec la réouverture actuelle du procès France Télécom où l’action de l’entreprise qui avait mené 19 personnes à se suicider et 12 à essayer est de nouveau jugée alors que le DRH de l’époque lui-même ne fait pas appel… on mesure l’ironie de la situation.

ðLe faire reporterait la charge financière du burn-out de nos impôts aux finances des entreprises. Eh oui, c’est une histoire de gros sous. À l’époque où les questions de pouvoir d’achat sont centrales, on mesure ici aussi l’ironie de la situation.


Mais au-delà de ces considérations, je vais vous donner quelques raisons objectives pour que vous partagiez le plus possible ce message autour de vous pour qu’enfin la prise de conscience soit totale et que ce fléau qu’est le burn-out cesse de progresser car ne nous faisons aucune illusion, si nous ne faisons rien, le nombre de burn-out continuera d’augmenter.


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Quelques chiffres tout d’abord : au moment où vous lisez ces lignes, en France, 2.5 millions de personnes seraient en burn-out sévère. Je mets le verbe au conditionnel car, malheureusement, les personnes faisant un burn-out ne le disent pas à leur employeur par peur d’être sanctionnées… et oui, trop souvent encore, le burn-out est une maladie taboue, voire honteuse. Par ailleurs, selon l’étude Empreinte Humaine, 41% des salariés se déclarent en détresse psychologique. Et ce phénomène n’est pas spécifiquement français, même s’il semblerait que nous soyons numéro deux mondial sur ces items, uniquement battus par le Japon.


Le problème est mondial, et en augmentation régulière depuis des années, la pandémie n’ayant bien entendu rien arrangé. Et pourtant, même l’OMS se refuse à reconnaitre le burn-out comme étant une maladie professionnelle, mais seulement comme « trouvant sa source dans des raisons professionnelles ». Or, s‘il est vrai qu’il est possible de faire un burn-out en dehors de toute considération professionnelle, l’écrasante majorité des burn-out, plus de 95% selon certains professionnels de la santé, trouvent leur origine dans le travail : hyper-connexion, surcharge de travail, management stressant, voire oppressant.


Alors pourquoi le burn-out n’est-il toujours pas reconnu comme étant une maladie professionnelle ? En fait, deux raisons principales à cela :

ðLe faire serait admettre de façon explicite la responsabilité des entreprises dans le mal-être au travail. Avec la réouverture actuelle du procès France Télécom où l’action de l’entreprise qui avait mené 19 personnes à se suicider et 12 à essayer est de nouveau jugée alors que le DRH de l’époque lui-même ne fait pas appel… on mesure l’ironie de la situation.

ðLe faire reporterait la charge financière du burn-out de nos impôts aux finances des entreprises. Eh oui, c’est une histoire de gros sous. À l’époque où les questions de pouvoir d’achat sont centrales, on mesure ici aussi l’ironie de la situation.


Mais au-delà de ces considérations, je vais vous donner quelques raisons objectives pour que vous partagiez le plus possible ce message autour de vous pour qu’enfin la prise de conscience soit totale et que ce fléau qu’est le burn-out cesse de progresser car ne nous faisons aucune illusion, si nous ne faisons rien, le nombre de burn-out continuera d’augmenter.


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