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Invités de Josyane Savigneau : Perrine Simon Nahum et Marc Crépon

 
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Série archivée ("Flux inactif" status)

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ESSENTIEL, les rendez-vous du jeudi – Un monde de livres présenté par Josyane Savigneau qui reçoit Perrine Simon Nahum, Directrice de recherches au CNRS, Professeure attachée au département de philosophie française contemporaine, philosophie de l’histoire et Marc Crépon, Directeur du département de Philosophie de l’ENS. Normalien, philosophe, Directeur de recherche au CNRS


À propos du livre : "Les déraisons modernes"

Paru aux éditions de l'Observatoire


Contre les déraisons modernes — collapsologie, cancel culture, essentialisme, identitarisme… —, Perrine Simon-Nahum prône une « dé-sidération » urgente grâce à la philosophie.

La philosophie a-t-elle encore quelque chose à nous apprendre pour nous préparer à affronter le monde qui vient ? Oui, affirme Perrine Simon-Nahum, si l’on rompt avec les pensées apocalyptiques et la guerre des identités qui nous ont exclus de l’histoire. Les premières en faisant de nous les spectateurs passifs d’un futur qui nous accable, les secondes en nous décrivant comme les victimes impuissantes d’un passé qui nous hante. Contre ces déterminismes, l’auteure nous appelle à la « dé-sidération », à reprendre pied dans le monde actuel, à « refaire histoire ».

Comment ? En renouant avec un sujet acteur de sa propre vie. C’est à partir de la relation que la philosophie doit trouver à se redéfinir. Les liens qui nous unissent les uns aux autres, l’amour, l’amitié, mais aussi le deuil ou la perte : ces expériences intimes ne se comprennent que si elles sont vécues dans l’épaisseur d’un présent qu’elles permettent d’infléchir. Elles ne donnent sens à nos vies que si elles trouvent à se prolonger dans des institutions qui traduisent au niveau collectif l’importance que nous donnons à nos engagements individuels. Nous ne sommes pas condamnés à subir le sort que nous réservent les déraisons modernes. Les relations que nous tissons au monde, parce qu’elles sont nécessairement plurielles, parce qu’elles engagent, même au niveau le plus modeste, notre liberté, nous montrent le chemin à suivre.


Docteure en histoire et spécialiste de philosophie française contemporaine, Perrine Simon-Nahum est directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l’École normale supérieure. Elle est notamment l’auteure des Juifs et la modernité (Albin Michel).


À propos du livre : "Ces temps-ci: La société à l'épreuve des affaires de moeurs"

Paru aux éditions Payot & Rivages


Les « affaires de mœurs », comme celles qui touchent au harcèlement et à la pédophilie, déplacent le seuil de tolérance pour ces mêmes souffrances et ces mêmes humiliations. Il était grand temps que la honte change de camp.

Les responsables des violations ne se sentent plus protégés par le silence de la société, de sa complaisance ou de son indifférence. Mais jusqu’où doit s’étendre leur mise en accusation ? Quelle est la part de l’hypocrisie d’une société qui s’achète une vertu rétrospective ?

Ces « affaires » constituent une épreuve pour la société, non seulement parce qu’elles la mettent en face de son silence passé, mais parce qu’elles l’exposent, en guise d’expiation, à un empiètement de la vertu sur les libertés fondamentales, à commencer par celles de l’expression et de la création.


À propos du livre : "Inhumaines conditions: Combattre l'intolérable"

Paru aux éditions Odiles Jacob


Plus jamais ça ! Comment expliquer qu’à un moment nous ne supportons plus ce qui nous paraissait encore acceptable peu de temps auparavant ?

Pourquoi ce qui était considéré comme normal devient-il soudainement intolérable au point que nous décidions de nous y opposer ?

Cela tient au fait que ce qui nous était invisible, imperceptible, pris dans un ensemble d’habitudes et de lâches concessions, devient à nos yeux indigne de ce que nous nous représentons comme la condition humaine.

Ce sont ces prises de conscience brutales qui expliquent les progrès accomplis par nos sociétés vers une condition plus douce et plus juste faite aux individus et notre engagement pour que les choses changent. Comment alors faire reculer la violence ?

D’abord en l’exposant partout où elle se manifeste, en la rendant visible autour de nous, dit le philosophe Marc Crépon : dans le monde du travail, de la justice, dans notre relation à nos proches ou aux animaux…

En montrant ensuite ce qu’elle a d’intolérable dans la manière dont elle détruit l’image que les individus ont d’eux-mêmes tout comme les relations qu’ils entretiennent entre eux. Tel est l’unique ressort d’une lutte contre la violence.

Car il ne suffit pas d’en avoir conscience. Si la violence doit être combattue, c’est parce qu’elle détruit à chaque instant le monde dans lequel nous vivons en le rendant, au sens propre, du mot inhabitable, inhumain.


Marc Crépon est philosophe, directeur du département de philosophie de l’École normale supérieure (Paris). Il est l’auteur de La Vocation de l’écriture (Odile Jacob, 2015) et de L’Épreuve de la haine (Odile Jacob, 2016). --Ce texte fait référence à l'édition paperback.


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À propos du livre : "Les déraisons modernes"

Paru aux éditions de l'Observatoire


Contre les déraisons modernes — collapsologie, cancel culture, essentialisme, identitarisme… —, Perrine Simon-Nahum prône une « dé-sidération » urgente grâce à la philosophie.

La philosophie a-t-elle encore quelque chose à nous apprendre pour nous préparer à affronter le monde qui vient ? Oui, affirme Perrine Simon-Nahum, si l’on rompt avec les pensées apocalyptiques et la guerre des identités qui nous ont exclus de l’histoire. Les premières en faisant de nous les spectateurs passifs d’un futur qui nous accable, les secondes en nous décrivant comme les victimes impuissantes d’un passé qui nous hante. Contre ces déterminismes, l’auteure nous appelle à la « dé-sidération », à reprendre pied dans le monde actuel, à « refaire histoire ».

Comment ? En renouant avec un sujet acteur de sa propre vie. C’est à partir de la relation que la philosophie doit trouver à se redéfinir. Les liens qui nous unissent les uns aux autres, l’amour, l’amitié, mais aussi le deuil ou la perte : ces expériences intimes ne se comprennent que si elles sont vécues dans l’épaisseur d’un présent qu’elles permettent d’infléchir. Elles ne donnent sens à nos vies que si elles trouvent à se prolonger dans des institutions qui traduisent au niveau collectif l’importance que nous donnons à nos engagements individuels. Nous ne sommes pas condamnés à subir le sort que nous réservent les déraisons modernes. Les relations que nous tissons au monde, parce qu’elles sont nécessairement plurielles, parce qu’elles engagent, même au niveau le plus modeste, notre liberté, nous montrent le chemin à suivre.


Docteure en histoire et spécialiste de philosophie française contemporaine, Perrine Simon-Nahum est directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l’École normale supérieure. Elle est notamment l’auteure des Juifs et la modernité (Albin Michel).


À propos du livre : "Ces temps-ci: La société à l'épreuve des affaires de moeurs"

Paru aux éditions Payot & Rivages


Les « affaires de mœurs », comme celles qui touchent au harcèlement et à la pédophilie, déplacent le seuil de tolérance pour ces mêmes souffrances et ces mêmes humiliations. Il était grand temps que la honte change de camp.

Les responsables des violations ne se sentent plus protégés par le silence de la société, de sa complaisance ou de son indifférence. Mais jusqu’où doit s’étendre leur mise en accusation ? Quelle est la part de l’hypocrisie d’une société qui s’achète une vertu rétrospective ?

Ces « affaires » constituent une épreuve pour la société, non seulement parce qu’elles la mettent en face de son silence passé, mais parce qu’elles l’exposent, en guise d’expiation, à un empiètement de la vertu sur les libertés fondamentales, à commencer par celles de l’expression et de la création.


À propos du livre : "Inhumaines conditions: Combattre l'intolérable"

Paru aux éditions Odiles Jacob


Plus jamais ça ! Comment expliquer qu’à un moment nous ne supportons plus ce qui nous paraissait encore acceptable peu de temps auparavant ?

Pourquoi ce qui était considéré comme normal devient-il soudainement intolérable au point que nous décidions de nous y opposer ?

Cela tient au fait que ce qui nous était invisible, imperceptible, pris dans un ensemble d’habitudes et de lâches concessions, devient à nos yeux indigne de ce que nous nous représentons comme la condition humaine.

Ce sont ces prises de conscience brutales qui expliquent les progrès accomplis par nos sociétés vers une condition plus douce et plus juste faite aux individus et notre engagement pour que les choses changent. Comment alors faire reculer la violence ?

D’abord en l’exposant partout où elle se manifeste, en la rendant visible autour de nous, dit le philosophe Marc Crépon : dans le monde du travail, de la justice, dans notre relation à nos proches ou aux animaux…

En montrant ensuite ce qu’elle a d’intolérable dans la manière dont elle détruit l’image que les individus ont d’eux-mêmes tout comme les relations qu’ils entretiennent entre eux. Tel est l’unique ressort d’une lutte contre la violence.

Car il ne suffit pas d’en avoir conscience. Si la violence doit être combattue, c’est parce qu’elle détruit à chaque instant le monde dans lequel nous vivons en le rendant, au sens propre, du mot inhabitable, inhumain.


Marc Crépon est philosophe, directeur du département de philosophie de l’École normale supérieure (Paris). Il est l’auteur de La Vocation de l’écriture (Odile Jacob, 2015) et de L’Épreuve de la haine (Odile Jacob, 2016). --Ce texte fait référence à l'édition paperback.


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