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Factory Records

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En 77, Tony Wilson présente sur Granada, une chaîne de télévision de Manchester, une émission musicale « So It Goes », où il invite à se produire les groupes phares du moment, comme les Sex Pistols ou les Buzzcocks. Il ouvre en 78 avec Alan Erasmus, le club Factory dont l’objectif est d’accueillir les jeunes groupes de la région. Joy Division, The Durutti Column et A Certain Ratio sont les premiers à y jouer. Le succès incite Wilson, Erasmus et Peter Saville, un illustrateur ayant réalisé l’affiche des concerts, devenu associé des deux fondateurs, à publier en 79 « A Factory Sampler », un EP présentant les groupes passés au club. Alors que Wilson annonce que ce disque aura la référence FAC1 du catalogue fraichement crée, Saville réplique que son affiche mérite la première référence. Par la suite, tous les documents et les événements importants (badge, clips et même Swing, un salon de coiffure ouvert en 83) se rapportant à Factory seront catalogués. Tony Wilson applique des idées venues des avant-gardes artistiques, principalement le situationnisme. Il refuse d’acheter de la publicité dans les journaux spécialisés. Les trouvailles graphiques de Peter Saville mêlent l’élégance à l’austérité. En effet, il faut chercher à la loupe la mention des noms et des titres sur les pochettes d’albums. Tout ce qui touche à Factory présente un caractère de conspiration et de mystère poétique. Parmi les plus étranges réalisations du label, l’album The Return of The Durutti Column sorti en 80, est vendu dans une pochette en papier de verre. Le club Factory ferme en 80. Tony Wilson décide avec New Order, d’en construire un nouveau. Un vieil entrepôt du centre de Manchester est racheté et carte blanche est donné à Ben Kelly pour le décorer. Fidèle à l’image industrielle du label, Kelly utilise des matériaux high-tech. La Haçienda sera salué pour sa prouesse architecturale mais les sommes dépensées pour son aménagement sont telles que malgré le succès immédiat du club, sa fermeture sera régulièrement envisagée. Dans ce contexte, la sortie de Blue Monday de New Order est un événement miraculeux. En devenant le 45T le plus vendu de tous les temps en Grande Bretagne, il maintient le label à flot, et il annonce la vague house qui fera le succès de la Haçienda en accueillant les plus grand DJ du genre. En 90, Wilson dépense une fortune pour installer ses nouveaux bureaux dans un immeuble du centre de Manchester et pour arranger le tout la Haçienda est dans le collimateur de la justice depuis le décès d’une adolescente d’une overdose d’ecstasy, la drogue devenue à la mode. Le nouvel album d’Happy Mondays enregistrés au Caraïbes est un désastre financier et amorcera la chute du label. Les employés ne sont plus payés et les créanciers assiègent le label. Factory mis en redressement judiciaire ferme en 92. La Haçienda ferma en 97 et sera détruite et remplacée par un complexe immobilier portant son nom. Tony Wilson lancera de nouveaux labels, sans succès et meurt en 2007. Son cercueil est inscrit au catalogue Factory et porte la référence FAC501. Factory a été à l’origine d’un style et d’une esthétique très influents sur la musique indépendante du début des années 80. La Haçienda a permis l’émergence de la house music en Europe, mais aussi de groupes du mouvement Madchester et a favorisé la rencontre et la collaboration entre musiciens et plasticiens nourris des avant-gardes artistiques. Le film « 24 Hour Party People » de Michael Winterbottom paru en 2002 retrace, de manière très fidèle, cette histoire. Joy Division/Transmission Section 25/Girls Don't Count The Names/Nightshift The Wake/Judas New Order/Temptation Crispy Ambulance/Not What I Expected ESG/You're no Good Electronic/Getting Away With It (Full Length) Happy Mondays/Kinky Afro Tunnelvision/Watching The Hydroplanes
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En 77, Tony Wilson présente sur Granada, une chaîne de télévision de Manchester, une émission musicale « So It Goes », où il invite à se produire les groupes phares du moment, comme les Sex Pistols ou les Buzzcocks. Il ouvre en 78 avec Alan Erasmus, le club Factory dont l’objectif est d’accueillir les jeunes groupes de la région. Joy Division, The Durutti Column et A Certain Ratio sont les premiers à y jouer. Le succès incite Wilson, Erasmus et Peter Saville, un illustrateur ayant réalisé l’affiche des concerts, devenu associé des deux fondateurs, à publier en 79 « A Factory Sampler », un EP présentant les groupes passés au club. Alors que Wilson annonce que ce disque aura la référence FAC1 du catalogue fraichement crée, Saville réplique que son affiche mérite la première référence. Par la suite, tous les documents et les événements importants (badge, clips et même Swing, un salon de coiffure ouvert en 83) se rapportant à Factory seront catalogués. Tony Wilson applique des idées venues des avant-gardes artistiques, principalement le situationnisme. Il refuse d’acheter de la publicité dans les journaux spécialisés. Les trouvailles graphiques de Peter Saville mêlent l’élégance à l’austérité. En effet, il faut chercher à la loupe la mention des noms et des titres sur les pochettes d’albums. Tout ce qui touche à Factory présente un caractère de conspiration et de mystère poétique. Parmi les plus étranges réalisations du label, l’album The Return of The Durutti Column sorti en 80, est vendu dans une pochette en papier de verre. Le club Factory ferme en 80. Tony Wilson décide avec New Order, d’en construire un nouveau. Un vieil entrepôt du centre de Manchester est racheté et carte blanche est donné à Ben Kelly pour le décorer. Fidèle à l’image industrielle du label, Kelly utilise des matériaux high-tech. La Haçienda sera salué pour sa prouesse architecturale mais les sommes dépensées pour son aménagement sont telles que malgré le succès immédiat du club, sa fermeture sera régulièrement envisagée. Dans ce contexte, la sortie de Blue Monday de New Order est un événement miraculeux. En devenant le 45T le plus vendu de tous les temps en Grande Bretagne, il maintient le label à flot, et il annonce la vague house qui fera le succès de la Haçienda en accueillant les plus grand DJ du genre. En 90, Wilson dépense une fortune pour installer ses nouveaux bureaux dans un immeuble du centre de Manchester et pour arranger le tout la Haçienda est dans le collimateur de la justice depuis le décès d’une adolescente d’une overdose d’ecstasy, la drogue devenue à la mode. Le nouvel album d’Happy Mondays enregistrés au Caraïbes est un désastre financier et amorcera la chute du label. Les employés ne sont plus payés et les créanciers assiègent le label. Factory mis en redressement judiciaire ferme en 92. La Haçienda ferma en 97 et sera détruite et remplacée par un complexe immobilier portant son nom. Tony Wilson lancera de nouveaux labels, sans succès et meurt en 2007. Son cercueil est inscrit au catalogue Factory et porte la référence FAC501. Factory a été à l’origine d’un style et d’une esthétique très influents sur la musique indépendante du début des années 80. La Haçienda a permis l’émergence de la house music en Europe, mais aussi de groupes du mouvement Madchester et a favorisé la rencontre et la collaboration entre musiciens et plasticiens nourris des avant-gardes artistiques. Le film « 24 Hour Party People » de Michael Winterbottom paru en 2002 retrace, de manière très fidèle, cette histoire. Joy Division/Transmission Section 25/Girls Don't Count The Names/Nightshift The Wake/Judas New Order/Temptation Crispy Ambulance/Not What I Expected ESG/You're no Good Electronic/Getting Away With It (Full Length) Happy Mondays/Kinky Afro Tunnelvision/Watching The Hydroplanes
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