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Épisode 23 - Coups de Cœur : Films d'Animation #1

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L'émission est animée par Frédéric Julien Le Liard, Sixtine D’Elmarcq, Clément Grillet, Jonathan Pitou et Thomas Darras

Pendant le confinement, l'Équipe de Chronique Disney investit le podcast pour parler de ses coups de cœur, et aussi parfois de ses coups de griffe. Ce troisième épisode est consacré aux films d'animation de The Walt Disney Company.

Adaptées d'un grand classique de la littérature médiévale anglosaxonne, les aventures animées de Robin des Bois sont le choix de Thomas. Personnage déjà mis en scène par les Studios Disney dans le film Robin des Bois Et Ses Joyeux Compagnons, c'est ici dans une version aux animaux anthropomorphes que les studios d'animation ont choisi de présenter une nouvelle adaptation du célèbre récit au public. Servie par une bande son originale composée par Roger Miller, c'est ainsi une histoire pleine de nostalgie à qui les fans peuvent pardonner les facilités d'animation par des personnages particulièrement bien incarnés, notamment le triptyque de Méchants que forment le Prince Jean, Triste Sire et le Shérif de Nottingham ; ces personnages éclipsant par ailleurs un héros sympathique mais assez peu charismatique. Film souvent oublié par les cinéphiles fans de Disney, il n'en demeure pas moins un classique intemporel pouvant plaire au plus grand nombre.

Sixtine prend ensuite part en voyage en accompagnant Bernard et Bianca de l'autre coté de la Terre, au Pays des Kangourous. Dans cette suite, la première du genre des studios Disney à sortir sur grand écran, les deux souris de la S.O.S. Société s'envolent aux antipodes pour aller secourir Cody, un enfant qui cherche à protéger par tous les moyens l'aigle royale Marahute et sa progéniture des griffes de l'odieux braconnier McLeach et des pattes de sa fidèle Joanna. Au succès mitigé, ce film, sorti entre les immenses succès de la Petite Sirène et de La Belle et La Bête, est pourtant manquant par la qualité de son animation et confirme les premiers pas du studio dans l'animation assistée par ordinateur. Avec une scène d'ouverture qui laisse présager celle du Roi Lion et une séquence de vol à dos de rapace épique, l'animation signée par des grands noms du Studio ne devrait laisser aucun spectateur indifférent. Ses scènes d'action dépeignent en outre une grande fresque d'aventures trépidantes, assorties à une galerie de personnages secondaires qui viennent, à l'instar du premier opus, apporter humour et sensibilité à l'ensemble. Malgré son coté singulier, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est respectueux de la tradition Disney et surtout un film dont il est temps de reconnaitre la qualité et apprécier la grande valeur injustement ignorées du grand public.

Clément conduit alors l'équipe vers l'infiniment petit avec 1001 Pattes (a bug's life), deuxième film des Studios Pixar et de John Lasseter, et premier issu de la collaboration avec les Studios Disney. Version moderne de La Cigale et La Fourmi de Jean de La Fontaine ou inspiré librement des Sept Mercenaires (1960) de John Sturges et des Sept Samouraïs d'Hakira Kurosawa (1954), il raconte comment l'un des membres les plus inventifs d'une colonie de fourmis opprimées par une bande de sauterelles qui leur imposent un tribu nourricier, part pour l'aventure afin de trouver des insectes bélliqueux plus prompts à les sortir de cette situation qui dure depuis bien trop longtemps. Taxé souvent d'enfantin à cause de son design un peu naïf, souffrant de la comparaison avec le film Fourmiz sorti à quelques mois d'écart, l'opus n'en aborde pas moins des thèmes comme la servitude, l'émancipation et l'acceptation de soi. Frais et coloré, son animation tridimensionnelle a encore progressé par rapport à son grand frère Toy Story et permet d'aborder un monde rarement évoqué dans un long-métrage d'animation. Souvent mal jugé, il n'en reste pas moins un excellent film aux personnages touchants, justes et divertissants, et fait partie des meilleurs films de l'écurie Pixar.

Pour terminer, John, prend un peu de hauteur en allant à la rencontre de WALL•E. Petit robot besogneux, abandonné sur une Terre polluée que ses habitants n'ont plus eu d'autre choix que de quitter, depuis 700 ans il s'attèle à sa mission de nettoyage. Seul de ses congénères à être encore en fonction, tout en s'acquittant de sa mission de dépollution, il a acquis au fil des siècles une personnalité enjouée et curieuse. Fervent collectionneur des objets du passé, il ne manque à son accomplissement qu'un peu de compagnie autre que son cafard domestique. Un jour, il rencontre avec fracas le robot sonde EVE venu prospecter la surface de la planète à la recherche de toute trace de vie prouvant qu'elle est à nouveau possible et ouvrant alors le retour des hommes. Avec ce scénario simplissime, WALL•E se révèle être l'un des plus beaux films d'animation de tous les temps, tant visuellement que par la qualité des émotions qu'il arrive à transcrire avec des personnages dont les seules répliques se limitent à un prénom ou quelques mots. Servi par des images et une bande son parfaites, cette comédie au romantisme absolu entre deux êtres que tout sépare et oppose, aborde aussi des idées fortes et donne à réfléchir quant au devenir des sociétés contemporaines hyperconsommatrices en ressources naturelles, en productions polluantes mais aussi en un tout technologique dévastateur. Si ces questions se posent souvent au cinéma, c'est l'une des premières fois pour un studio d'animation plutôt habitué à divertir. Véritable playdoyer écologique, ce chef d'œuvre multi-nommés aux Oscars mérite de ne laisser personne indifferent.

Enfin, pour conclure ce podcast, place à la musique avec le choix de Clément issue de la Happy Playlist de Chronique Disney sur Spotify et La Vie Est Belle interprétée par Marc André Bélanger et Éric Paulhus, extraite de la bande originale du film Les Muppets, Le Retour.

Information

En raison de la pandémie de la Covid-19 et des mesures de confinement de la population, l’enregistrement de ce podcast n’a pu se faire dans les conditions habituelles. Malgré les efforts menés, des distorsions d’enregistrement des interlocuteurs peuvent donc, çà et là, se faire entendre.

Crédits

  • Pas à Nottingham - Pierre Vassiliu - Robin Des Bois © 1974 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • Extrait du film Robin des Bois © 1973 Walt Disney Productions - tous droits réservés
  • Extrait du film Bernard et Bianca Au Pays Des Kangourous © 1990 Walt Disney Productions - tous droits réservés
  • The Rescuers Down Under Main Title - Bruce Broughton - Bernard et Bianca Au Pays Des Kangourous © 1990 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • Extrait du film 1001 Pattes (a bug's life) © 1998 Walt Disney Pictures / Pixar Animation Studios - tous droits réservés
  • Time Of Your Life - Randy Newman - 1001 Pattes (a bug's life) © 1998 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • Extrait du film WALL•E © 2008 Pixar Animation Studios - tous droits réservés
  • Down To Earth - Peter Gabriel et Thomas Newman © 2008 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • La Vie Est Belle - Marc André Bélanger et Éric Paulhus - Les Muppets, Le Retour © 2011 Walt Disney PIctures/Muppets Studio- tous droits réservés
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Adaptées d'un grand classique de la littérature médiévale anglosaxonne, les aventures animées de Robin des Bois sont le choix de Thomas. Personnage déjà mis en scène par les Studios Disney dans le film Robin des Bois Et Ses Joyeux Compagnons, c'est ici dans une version aux animaux anthropomorphes que les studios d'animation ont choisi de présenter une nouvelle adaptation du célèbre récit au public. Servie par une bande son originale composée par Roger Miller, c'est ainsi une histoire pleine de nostalgie à qui les fans peuvent pardonner les facilités d'animation par des personnages particulièrement bien incarnés, notamment le triptyque de Méchants que forment le Prince Jean, Triste Sire et le Shérif de Nottingham ; ces personnages éclipsant par ailleurs un héros sympathique mais assez peu charismatique. Film souvent oublié par les cinéphiles fans de Disney, il n'en demeure pas moins un classique intemporel pouvant plaire au plus grand nombre.

Sixtine prend ensuite part en voyage en accompagnant Bernard et Bianca de l'autre coté de la Terre, au Pays des Kangourous. Dans cette suite, la première du genre des studios Disney à sortir sur grand écran, les deux souris de la S.O.S. Société s'envolent aux antipodes pour aller secourir Cody, un enfant qui cherche à protéger par tous les moyens l'aigle royale Marahute et sa progéniture des griffes de l'odieux braconnier McLeach et des pattes de sa fidèle Joanna. Au succès mitigé, ce film, sorti entre les immenses succès de la Petite Sirène et de La Belle et La Bête, est pourtant manquant par la qualité de son animation et confirme les premiers pas du studio dans l'animation assistée par ordinateur. Avec une scène d'ouverture qui laisse présager celle du Roi Lion et une séquence de vol à dos de rapace épique, l'animation signée par des grands noms du Studio ne devrait laisser aucun spectateur indifférent. Ses scènes d'action dépeignent en outre une grande fresque d'aventures trépidantes, assorties à une galerie de personnages secondaires qui viennent, à l'instar du premier opus, apporter humour et sensibilité à l'ensemble. Malgré son coté singulier, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est respectueux de la tradition Disney et surtout un film dont il est temps de reconnaitre la qualité et apprécier la grande valeur injustement ignorées du grand public.

Clément conduit alors l'équipe vers l'infiniment petit avec 1001 Pattes (a bug's life), deuxième film des Studios Pixar et de John Lasseter, et premier issu de la collaboration avec les Studios Disney. Version moderne de La Cigale et La Fourmi de Jean de La Fontaine ou inspiré librement des Sept Mercenaires (1960) de John Sturges et des Sept Samouraïs d'Hakira Kurosawa (1954), il raconte comment l'un des membres les plus inventifs d'une colonie de fourmis opprimées par une bande de sauterelles qui leur imposent un tribu nourricier, part pour l'aventure afin de trouver des insectes bélliqueux plus prompts à les sortir de cette situation qui dure depuis bien trop longtemps. Taxé souvent d'enfantin à cause de son design un peu naïf, souffrant de la comparaison avec le film Fourmiz sorti à quelques mois d'écart, l'opus n'en aborde pas moins des thèmes comme la servitude, l'émancipation et l'acceptation de soi. Frais et coloré, son animation tridimensionnelle a encore progressé par rapport à son grand frère Toy Story et permet d'aborder un monde rarement évoqué dans un long-métrage d'animation. Souvent mal jugé, il n'en reste pas moins un excellent film aux personnages touchants, justes et divertissants, et fait partie des meilleurs films de l'écurie Pixar.

Pour terminer, John, prend un peu de hauteur en allant à la rencontre de WALL•E. Petit robot besogneux, abandonné sur une Terre polluée que ses habitants n'ont plus eu d'autre choix que de quitter, depuis 700 ans il s'attèle à sa mission de nettoyage. Seul de ses congénères à être encore en fonction, tout en s'acquittant de sa mission de dépollution, il a acquis au fil des siècles une personnalité enjouée et curieuse. Fervent collectionneur des objets du passé, il ne manque à son accomplissement qu'un peu de compagnie autre que son cafard domestique. Un jour, il rencontre avec fracas le robot sonde EVE venu prospecter la surface de la planète à la recherche de toute trace de vie prouvant qu'elle est à nouveau possible et ouvrant alors le retour des hommes. Avec ce scénario simplissime, WALL•E se révèle être l'un des plus beaux films d'animation de tous les temps, tant visuellement que par la qualité des émotions qu'il arrive à transcrire avec des personnages dont les seules répliques se limitent à un prénom ou quelques mots. Servi par des images et une bande son parfaites, cette comédie au romantisme absolu entre deux êtres que tout sépare et oppose, aborde aussi des idées fortes et donne à réfléchir quant au devenir des sociétés contemporaines hyperconsommatrices en ressources naturelles, en productions polluantes mais aussi en un tout technologique dévastateur. Si ces questions se posent souvent au cinéma, c'est l'une des premières fois pour un studio d'animation plutôt habitué à divertir. Véritable playdoyer écologique, ce chef d'œuvre multi-nommés aux Oscars mérite de ne laisser personne indifferent.

Enfin, pour conclure ce podcast, place à la musique avec le choix de Clément issue de la Happy Playlist de Chronique Disney sur Spotify et La Vie Est Belle interprétée par Marc André Bélanger et Éric Paulhus, extraite de la bande originale du film Les Muppets, Le Retour.

Information

En raison de la pandémie de la Covid-19 et des mesures de confinement de la population, l’enregistrement de ce podcast n’a pu se faire dans les conditions habituelles. Malgré les efforts menés, des distorsions d’enregistrement des interlocuteurs peuvent donc, çà et là, se faire entendre.

Crédits

  • Pas à Nottingham - Pierre Vassiliu - Robin Des Bois © 1974 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • Extrait du film Robin des Bois © 1973 Walt Disney Productions - tous droits réservés
  • Extrait du film Bernard et Bianca Au Pays Des Kangourous © 1990 Walt Disney Productions - tous droits réservés
  • The Rescuers Down Under Main Title - Bruce Broughton - Bernard et Bianca Au Pays Des Kangourous © 1990 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • Extrait du film 1001 Pattes (a bug's life) © 1998 Walt Disney Pictures / Pixar Animation Studios - tous droits réservés
  • Time Of Your Life - Randy Newman - 1001 Pattes (a bug's life) © 1998 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • Extrait du film WALL•E © 2008 Pixar Animation Studios - tous droits réservés
  • Down To Earth - Peter Gabriel et Thomas Newman © 2008 Walt Disney Records - tous droits réservés
  • La Vie Est Belle - Marc André Bélanger et Éric Paulhus - Les Muppets, Le Retour © 2011 Walt Disney PIctures/Muppets Studio- tous droits réservés
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