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Que sont les "Seven Dirty Words" ?

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Dans l'ensemble, la direction des chaînes de télévision et de radio américaines se montre assez puritaine dans le choix du langage admis à l'antenne. C'est ainsi que sept mots, appelés les "seven dirty words" en sont en principe totalement bannis.


Des mots qu'on ne saurait entendre


Ces "sept mots grossiers" (ou "sales", pour reprendre le sens littéral) ont été volontairement intégrés par l'acteur et humoriste George Carlin dans un sketch de 1972. Il prévenait les spectateurs qu'il s'agissait de mots qu'ils ne pourraient en aucun cas prononcer à la télévision.


De fait, on est en présence de mots très grossiers, voire orduriers. L'autorité fédérale chargée des communications, la FCC, jugeait en effet leur emploi indécent sur un plateau de télévision. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une liste exhaustive. Par ailleurs, tous les mots vulgaires sont interdits d'antenne entre 6h et 22 h.


Si, dans le contexte de certains scénarios de films, on pouvait tolérer qu'un des personnages se laisse aller à dire "fucking" ("putain"), l'emploi d'un tel terme lors d'une retransmission télévisée paraissait en revanche déplacé à la FCC.


C'est pourquoi les chaînes devaient recouvrir d'un "bip" un mot grossier lorsqu'il était employé dans une émission de télévision.


Une victoire contre la censure ?


L'autorité chargée des communications justifie cette forme de censure par la nécessité de lutter contre l'"indécence" à l'antenne et la volonté de protéger les enfants.


Mais pour d'autres, il s'agit d'une atteinte à la liberté d'expression. Aussi la justice a-t-elle eu à se prononcer, à diverses reprises, sur cette délicate question. Une décision de la Cour suprême a donné quelques précisions sur la manière dont les autorités fédérales pouvaient intervenir pour réglementer le langage utilisé sur les plateaux.


En 2006, un tribunal new yorkais avait jugé, en première instance, que l'interdiction d'un certain vocabulaire était disproportionnée et pouvait avoir un effet "paralysant".


De son côté, la cour d'appel avait rappelé que, le voulût-elle, la FCC serait dans l'incapacité de dresser une liste exhaustive des mots inappropriés.


Les associations défendant la liberté d'expression ont salué ces décisions de justice comme des victoires contre la censure.


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Des mots qu'on ne saurait entendre


Ces "sept mots grossiers" (ou "sales", pour reprendre le sens littéral) ont été volontairement intégrés par l'acteur et humoriste George Carlin dans un sketch de 1972. Il prévenait les spectateurs qu'il s'agissait de mots qu'ils ne pourraient en aucun cas prononcer à la télévision.


De fait, on est en présence de mots très grossiers, voire orduriers. L'autorité fédérale chargée des communications, la FCC, jugeait en effet leur emploi indécent sur un plateau de télévision. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une liste exhaustive. Par ailleurs, tous les mots vulgaires sont interdits d'antenne entre 6h et 22 h.


Si, dans le contexte de certains scénarios de films, on pouvait tolérer qu'un des personnages se laisse aller à dire "fucking" ("putain"), l'emploi d'un tel terme lors d'une retransmission télévisée paraissait en revanche déplacé à la FCC.


C'est pourquoi les chaînes devaient recouvrir d'un "bip" un mot grossier lorsqu'il était employé dans une émission de télévision.


Une victoire contre la censure ?


L'autorité chargée des communications justifie cette forme de censure par la nécessité de lutter contre l'"indécence" à l'antenne et la volonté de protéger les enfants.


Mais pour d'autres, il s'agit d'une atteinte à la liberté d'expression. Aussi la justice a-t-elle eu à se prononcer, à diverses reprises, sur cette délicate question. Une décision de la Cour suprême a donné quelques précisions sur la manière dont les autorités fédérales pouvaient intervenir pour réglementer le langage utilisé sur les plateaux.


En 2006, un tribunal new yorkais avait jugé, en première instance, que l'interdiction d'un certain vocabulaire était disproportionnée et pouvait avoir un effet "paralysant".


De son côté, la cour d'appel avait rappelé que, le voulût-elle, la FCC serait dans l'incapacité de dresser une liste exhaustive des mots inappropriés.


Les associations défendant la liberté d'expression ont salué ces décisions de justice comme des victoires contre la censure.


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