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Joseph Bell, l'homme qui inspira Sherlock Holmes

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Vous n'avez peut-être jamais entendu son nom, mais Joseph Bell est connu dans le monde entier à travers son alter ego littéraire. Ce chirurgien né au milieu du XIXe siècle est non seulement un praticien et un professeur talentueux, mais il est également un observateur hors pair.

Ses capacités de déduction exceptionnelles, qui lui permettent de deviner les troubles et certains éléments de la vie de ses malades avant même que ceux-ci n'aient eu le temps d'ouvrir la bouche lui valent l'admiration de l'un de ses plus fervents étudiants : Arthur Conan Doyle. L'histoire de Joseph Bell, c'est celle du véritable Sherlock Holmes derrière celui de Baker Street, que nous vous proposons de découvrir aujourd'hui.


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Pour aller plus loin :


Transcription du podcast :

​​​​​​Bienvenue dans Chasseurs de science, un podcast produit par Futura. Je m'appelle Emma, et je serai votre guide temporelle au cours de cette excursion. Aujourd’hui, nous partons en Écosse, à la rencontre de l’homme dont l’esprit brillant inspirera le personnage de Sherlock Holmes. Vous écoutez Chasseurs de sciences, si ce podcast vous plaît, n'hésitez pas à nous soutenir en le partageant sur les réseaux sociaux et en nous laissant une note sur les plateformes de diffusion.

Nous sommes en 1880. Des échos de voix et de métal résonnent dans les couloirs de pierre de l’infirmerie royale d’Édimbourg. La lumière du soleil filtre à travers les fenêtres à guillotine du bâtiment, tandis qu’infirmiers et médecins s’affairent d’une chambre à l’autre. Dans la salle d’admission, un personnage à la silhouette filiforme vient de faire irruption parmi les malades et les blessés. Il est entouré d’un groupe d’étudiants aux yeux brillants, manifestement suspendus à ses lèvres dans l’attente de quelque déclaration exceptionnelle. Le chirurgien Joseph Bell fait quelques pas vers un homme assis sur l’un des bancs de bois et le détaille un instant. Rien ne semble particulièrement distinguer ce patient des autres, mais lorsque l’éminent professeur ouvre la bouche, l’assistance reste coite :

« Eh bien mon brave, vous avez servi dans l’armée.

– Oui monsieur.

– Déchargé depuis peu ?

– Oui monsieur.

– D’un régiment des Highlands ?

– Oui monsieur.

– Stationné à la Barbade ?

– Oui monsieur. »

Se tournant alors vers ses élèves, dont les yeux sont à présent ronds comme des soucoupes, Bell explique : « Voyez-vous messieurs, cet homme est tout à fait respectable, mais il n’a pas ôté son couvre-chef, car il en va ainsi dans l’armée. S’il en avait été déchargé depuis longtemps, il aurait eu le temps d’acquérir les mœurs civiles. Son air autoritaire laisse aisément deviner qu’il est écossais. Et pour ce qui est de la Barbade, on peut voir qu’il est atteint d’éléphantiasis, une maladie provenant des Indes et non d’Angleterre. » Dans le groupe d’étudiants, Arthur Conan Doyle, 20 ans et des idées plein la tête, écoute avec passion ce professeur qui, il l’ignore encore, lui inspirera l’un des plus grands personnages de fiction.

Joseph Bell naît le 2 décembre 1837 à Édimbourg. Il est le digne descendant d’une famille de chirurgiens qui depuis 140 ans occupent des postes prestigieux dans la communauté médicale de la capitale. On y trouve notamment Benjamin Bell, considéré comme le premier chirurgien scientifique en Ecosse et Charles Bell, qui donne son nom à une paralysie faciale. Bien qu’il soit le dernier de sa lignée à exercer cette profession, loin de mettre un terme à la légende familiale, Bell lui permet de prospérer de la plus étonnante des manières.

Le jeune homme accomplit des études brillantes et sort diplômé de l’université en 1859, à l’âge de 21 ans. Il devient interne à l’infirmerie royale sous le mentorat du professeur James Syme, surnommé le Napoléon de la chirurgie et assistant de Robert Liston, dont nous avons déjà conté la catastrophique opération dans un précédent épisode. En parallèle d’un début de carrière remarquable, Bell s’adonne à deux de ses passions, qui dénotent déjà son goût prononcé pour l’investigation : la dialectologie, ou la branche permettant d’identifier la provenance d’un individu à partir de son accent et de son vocabulaire ; et l’étude de l’écriture manuscrite et de ce qu’elle peut révéler sur l’origine et le statut social d’une personne. À l’âge de 26 ans, Bell donne ses premiers cours à Surgeon Square, où il fait rapidement sensation. Il faut dire que son physique à lui seul suffit à le notable. Grand, mince, les épaules carrées et le visage mat entouré de grands favoris, il est doté d’une paire d’yeux gris au regard pénétrant et se déplace d’une démarche claudicante suite à la diphtérie qui a paralysé l’une de ses jambes. Avec ses formidables talents d’enseignant, il est également un observateur hors pair. L’un de ses étudiants raconte :

« Il s’asseyait dans sa salle de réception, le visage rouge comme un Indien, et diagnostiquait les gens qui arrivaient avant même qu'ils n'aient eu le temps d’ouvrir la bouche. Il leur exposait leurs symptômes, et même des détails de leur vie passée, sans presque jamais commettre d’erreur. »

Cet étudiant, c’est Conan Doyle, et il n’a d’yeux que pour son mentor. Les deux hommes partagent d’ailleurs une appréciation mutuelle, Bell décrivant son élève comme un jeune homme doté des meilleures qualités :

« Des yeux et des oreilles qui peuvent voir et entendre, une mémoire capable d'enregistrer immédiatement et de rappeler à loisir les impressions des sens, et une imagination capable de tisser une théorie, de reconstituer une chaîne brisée ou de démêler un indice emmêlé. Tels sont les instruments de travail d'un diagnosticien accompli. »

Au bout de sa deuxième année d’étude, Conan Doyle devient l’un des assistants de Bell, qui semble s’être pris d’affection pour son esprit aiguisé. Il absorbe chacune de ses paroles lors des cours que le professeur donne dans des amphithéâtres pleins à craquer. Il le suit, aux côtés d’autres étudiants chanceux, lors de ses gardes, et ne peut que s’extasier face aux déductions époustouflantes qu’il parvient à réaliser en un simple coup d’œil. Des années plus tard, l’auteur raconte combien l’échange entre Bell et le patient écossais l’a marqué. Il ne fait nul doute que de tels épisodes lui ont inspiré entre autres la rencontre la plus célèbre du monde de la littérature : celle entre John Watson et Sherlock Holmes. Une amitié profonde se tisse et perdure entre les deux hommes et lorsque Conan Doyle publie pour la première fois les aventures du détective, il ne manque pas de rappeler à Bell que Sherlock ne serait rien sans lui. La ressemblance entre les deux personnages est si frappante qu’elle n’échappe pas à Robert Louis Stevenson, auteur de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, et lui aussi ancien élève du chirurgien écossais.

Quand il n’est pas au chevet des membres de la famille royale, en train d’opérer, ou d’enseigner la chirurgie, on raconte que Bell prête ses talents de profiler aux forces de police. Si l’on en croit certaines sources, il aurait même pris part à la traque de Jack l’Éventreur aux côtés de Scotland Yard, en 1888. Mais les pistes permettant d’évaluer la véracité de cette histoire sont aussi troubles que celle menant à l’Éventreur lui-même.

Après une carrière couronnée de succès, le bien-aimé et admiré Joseph Bell s’éteint dans le petit village de Milton Bridge, le 4 octobre 1911. Non content d’avoir marqué son époque, il laisse également derrière lui un héritage considérable, tant dans le domaine de la médecine que dans celui de la criminologie et, inopinément, dans la littérature. Conan Doyle n’est d’ailleurs pas le seul à prendre inspiration sur son professeur puisque du côté de la bande dessinée, Joann Sfar lui consacre toute une série d’aventures fantastiques à son nom. Il est également le mentor de l’un des trois personnages principaux dans le manga steampunk City Hall.

Si peu de gens se souviennent aujourd’hui de son nom, Joseph Bell aurait été ravi d’apprendre que celui-ci continue de vivre dans les pages de fiction, visibles par tous, mais reconnaissable uniquement pour ceux qui savent observer.

Merci d'avoir écouté Chasseurs de Science. Le générique de ce podcast a été composé par Patricia Chaylade. Au texte et à la narration : Emma Hollen. Merci à Boris Diniz et à Loulou de Boneless, qui prêtent leurs voix respectivement au patient écossais et à Arthur Conan Doyle, et à François de la chaîne YouTube Primum Non Nocere, qui interprète le rôle de Joseph Bell. Si vous appréciez notre travail, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire et cinq étoiles sur les plateformes de diffusion pour nous soutenir et améliorer notre visibilité. Vous pouvez aussi vous abonner sur Spotify, Deezer et Apple Podcast pour ne plus manquer un seul épisode. Quant à moi, je vous retrouverai bientôt pour une future expédition temporelle, dans Chasseurs de science. À bientôt !


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Vous n'avez peut-être jamais entendu son nom, mais Joseph Bell est connu dans le monde entier à travers son alter ego littéraire. Ce chirurgien né au milieu du XIXe siècle est non seulement un praticien et un professeur talentueux, mais il est également un observateur hors pair.

Ses capacités de déduction exceptionnelles, qui lui permettent de deviner les troubles et certains éléments de la vie de ses malades avant même que ceux-ci n'aient eu le temps d'ouvrir la bouche lui valent l'admiration de l'un de ses plus fervents étudiants : Arthur Conan Doyle. L'histoire de Joseph Bell, c'est celle du véritable Sherlock Holmes derrière celui de Baker Street, que nous vous proposons de découvrir aujourd'hui.


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​​​​​​Bienvenue dans Chasseurs de science, un podcast produit par Futura. Je m'appelle Emma, et je serai votre guide temporelle au cours de cette excursion. Aujourd’hui, nous partons en Écosse, à la rencontre de l’homme dont l’esprit brillant inspirera le personnage de Sherlock Holmes. Vous écoutez Chasseurs de sciences, si ce podcast vous plaît, n'hésitez pas à nous soutenir en le partageant sur les réseaux sociaux et en nous laissant une note sur les plateformes de diffusion.

Nous sommes en 1880. Des échos de voix et de métal résonnent dans les couloirs de pierre de l’infirmerie royale d’Édimbourg. La lumière du soleil filtre à travers les fenêtres à guillotine du bâtiment, tandis qu’infirmiers et médecins s’affairent d’une chambre à l’autre. Dans la salle d’admission, un personnage à la silhouette filiforme vient de faire irruption parmi les malades et les blessés. Il est entouré d’un groupe d’étudiants aux yeux brillants, manifestement suspendus à ses lèvres dans l’attente de quelque déclaration exceptionnelle. Le chirurgien Joseph Bell fait quelques pas vers un homme assis sur l’un des bancs de bois et le détaille un instant. Rien ne semble particulièrement distinguer ce patient des autres, mais lorsque l’éminent professeur ouvre la bouche, l’assistance reste coite :

« Eh bien mon brave, vous avez servi dans l’armée.

– Oui monsieur.

– Déchargé depuis peu ?

– Oui monsieur.

– D’un régiment des Highlands ?

– Oui monsieur.

– Stationné à la Barbade ?

– Oui monsieur. »

Se tournant alors vers ses élèves, dont les yeux sont à présent ronds comme des soucoupes, Bell explique : « Voyez-vous messieurs, cet homme est tout à fait respectable, mais il n’a pas ôté son couvre-chef, car il en va ainsi dans l’armée. S’il en avait été déchargé depuis longtemps, il aurait eu le temps d’acquérir les mœurs civiles. Son air autoritaire laisse aisément deviner qu’il est écossais. Et pour ce qui est de la Barbade, on peut voir qu’il est atteint d’éléphantiasis, une maladie provenant des Indes et non d’Angleterre. » Dans le groupe d’étudiants, Arthur Conan Doyle, 20 ans et des idées plein la tête, écoute avec passion ce professeur qui, il l’ignore encore, lui inspirera l’un des plus grands personnages de fiction.

Joseph Bell naît le 2 décembre 1837 à Édimbourg. Il est le digne descendant d’une famille de chirurgiens qui depuis 140 ans occupent des postes prestigieux dans la communauté médicale de la capitale. On y trouve notamment Benjamin Bell, considéré comme le premier chirurgien scientifique en Ecosse et Charles Bell, qui donne son nom à une paralysie faciale. Bien qu’il soit le dernier de sa lignée à exercer cette profession, loin de mettre un terme à la légende familiale, Bell lui permet de prospérer de la plus étonnante des manières.

Le jeune homme accomplit des études brillantes et sort diplômé de l’université en 1859, à l’âge de 21 ans. Il devient interne à l’infirmerie royale sous le mentorat du professeur James Syme, surnommé le Napoléon de la chirurgie et assistant de Robert Liston, dont nous avons déjà conté la catastrophique opération dans un précédent épisode. En parallèle d’un début de carrière remarquable, Bell s’adonne à deux de ses passions, qui dénotent déjà son goût prononcé pour l’investigation : la dialectologie, ou la branche permettant d’identifier la provenance d’un individu à partir de son accent et de son vocabulaire ; et l’étude de l’écriture manuscrite et de ce qu’elle peut révéler sur l’origine et le statut social d’une personne. À l’âge de 26 ans, Bell donne ses premiers cours à Surgeon Square, où il fait rapidement sensation. Il faut dire que son physique à lui seul suffit à le notable. Grand, mince, les épaules carrées et le visage mat entouré de grands favoris, il est doté d’une paire d’yeux gris au regard pénétrant et se déplace d’une démarche claudicante suite à la diphtérie qui a paralysé l’une de ses jambes. Avec ses formidables talents d’enseignant, il est également un observateur hors pair. L’un de ses étudiants raconte :

« Il s’asseyait dans sa salle de réception, le visage rouge comme un Indien, et diagnostiquait les gens qui arrivaient avant même qu'ils n'aient eu le temps d’ouvrir la bouche. Il leur exposait leurs symptômes, et même des détails de leur vie passée, sans presque jamais commettre d’erreur. »

Cet étudiant, c’est Conan Doyle, et il n’a d’yeux que pour son mentor. Les deux hommes partagent d’ailleurs une appréciation mutuelle, Bell décrivant son élève comme un jeune homme doté des meilleures qualités :

« Des yeux et des oreilles qui peuvent voir et entendre, une mémoire capable d'enregistrer immédiatement et de rappeler à loisir les impressions des sens, et une imagination capable de tisser une théorie, de reconstituer une chaîne brisée ou de démêler un indice emmêlé. Tels sont les instruments de travail d'un diagnosticien accompli. »

Au bout de sa deuxième année d’étude, Conan Doyle devient l’un des assistants de Bell, qui semble s’être pris d’affection pour son esprit aiguisé. Il absorbe chacune de ses paroles lors des cours que le professeur donne dans des amphithéâtres pleins à craquer. Il le suit, aux côtés d’autres étudiants chanceux, lors de ses gardes, et ne peut que s’extasier face aux déductions époustouflantes qu’il parvient à réaliser en un simple coup d’œil. Des années plus tard, l’auteur raconte combien l’échange entre Bell et le patient écossais l’a marqué. Il ne fait nul doute que de tels épisodes lui ont inspiré entre autres la rencontre la plus célèbre du monde de la littérature : celle entre John Watson et Sherlock Holmes. Une amitié profonde se tisse et perdure entre les deux hommes et lorsque Conan Doyle publie pour la première fois les aventures du détective, il ne manque pas de rappeler à Bell que Sherlock ne serait rien sans lui. La ressemblance entre les deux personnages est si frappante qu’elle n’échappe pas à Robert Louis Stevenson, auteur de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, et lui aussi ancien élève du chirurgien écossais.

Quand il n’est pas au chevet des membres de la famille royale, en train d’opérer, ou d’enseigner la chirurgie, on raconte que Bell prête ses talents de profiler aux forces de police. Si l’on en croit certaines sources, il aurait même pris part à la traque de Jack l’Éventreur aux côtés de Scotland Yard, en 1888. Mais les pistes permettant d’évaluer la véracité de cette histoire sont aussi troubles que celle menant à l’Éventreur lui-même.

Après une carrière couronnée de succès, le bien-aimé et admiré Joseph Bell s’éteint dans le petit village de Milton Bridge, le 4 octobre 1911. Non content d’avoir marqué son époque, il laisse également derrière lui un héritage considérable, tant dans le domaine de la médecine que dans celui de la criminologie et, inopinément, dans la littérature. Conan Doyle n’est d’ailleurs pas le seul à prendre inspiration sur son professeur puisque du côté de la bande dessinée, Joann Sfar lui consacre toute une série d’aventures fantastiques à son nom. Il est également le mentor de l’un des trois personnages principaux dans le manga steampunk City Hall.

Si peu de gens se souviennent aujourd’hui de son nom, Joseph Bell aurait été ravi d’apprendre que celui-ci continue de vivre dans les pages de fiction, visibles par tous, mais reconnaissable uniquement pour ceux qui savent observer.

Merci d'avoir écouté Chasseurs de Science. Le générique de ce podcast a été composé par Patricia Chaylade. Au texte et à la narration : Emma Hollen. Merci à Boris Diniz et à Loulou de Boneless, qui prêtent leurs voix respectivement au patient écossais et à Arthur Conan Doyle, et à François de la chaîne YouTube Primum Non Nocere, qui interprète le rôle de Joseph Bell. Si vous appréciez notre travail, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire et cinq étoiles sur les plateformes de diffusion pour nous soutenir et améliorer notre visibilité. Vous pouvez aussi vous abonner sur Spotify, Deezer et Apple Podcast pour ne plus manquer un seul épisode. Quant à moi, je vous retrouverai bientôt pour une future expédition temporelle, dans Chasseurs de science. À bientôt !


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