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Armand David, sur les traces du mystérieux ours-chat

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En 1862, Armand David, jeune prêtre lazariste, réalise son rêve : partir en Chine pour étudier sa faune et sa flore. Sa curiosité sans limite le conduit loin des villes, sur les pentes raides des montagnes du Sichuan. Sur les traces du mythique ours-chat, il découvre de nombreuses autres espèces étonnantes qui rejoindront les collections du muséum d'Histoire naturelle de Paris.


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Pour aller plus loin :

Transcription du podcast :

16 Octobre 1861. Une missive de la plus haute importance arrive enfin à destination. Envoyée depuis Paris, elle a traversé la France jusqu'à Savone, près de Gêne en Italie. À 35 ans, le père Armand David l’a attendue toute sa vie. Il dévore les lignes écrites par Monsieur Etienne, superviseur général de son ordre, les Lazaristes, avec un grand sourire.

Son rêve devient réalité, il a été choisi, avec d'autres Lazaristes, pour une mission à l’autre bout du monde : construire un collège religieux à Pékin. Armand David sait déjà qu’il passera plus de temps dans les forêts impénétrables de Chine qu’à poser des briques. Car la demande émane aussi de l’administrateur du muséum d’Histoire naturelle de Paris, le zoologiste Henri Milne-Edwards, qui a besoin des missionnaires pour faire avancer la recherche scientifique française.

Il répond avec enthousiasme à son supérieur : « C’est seulement hier que j’ai eu la bonne lettre de Mr, dans laquelle ce bien-aimé Confrère m’écrit que vous avez la bonté de me proposer de faire partie de la colonie de Missionnaires qui va partir pour fonder un collège à Pékin. J’accepte de tout cœur cette invitation pour une destination qui a été si longtemps le rêve de ma jeunesse. »

Si Armand David a choisi de consacrer sa vie à Dieu en entrant dans les ordres, il a une autre passion dévorante : les sciences naturelles. Depuis sa tendre enfance à Espelette et encouragé par un père médecin, Armand se passionne pour les animaux, les insectes et les plantes qu’il étudie, collectionne et conserve précieusement. Lorsqu’il prononce ses vœux à Paris en novembre 1850, le jeune religieux de 24 ans rêve déjà d’ailleurs.

Il intègre un collège de Lazaristes près de Gênes, un ailleurs un peu trop proche pour lui, mais qui lui permet de s’adonner à sa passion pour les sciences naturelles qu’il enseigne à ses étudiants. La missive d’octobre 1861 est le point de départ d’une aventure extraordinaire sur les traces de la faune et de la flore de Chine, alors inconnue de l’Occident, et de l’ours-chat, un animal considéré comme mythique.

Il pose ses valises à Pékin à l’été 1862 et déjà ne tient plus en place. Tout en apprenant le mandarin, Armand David se lance dans ses premières expéditions autour de la ville et recueille ses premiers spécimens. Il use de diplomatie pour accéder à des endroits interdits aux occidentaux. Derrière une muraille, il est le premier à observer un troupeau d’une centaine de « rennes qui tiennent du cerf par les bois, de la vache par les pieds, du chameau par le cou et du mulet par la queue. » Un animal étrange et totalement inconnu à Paris qui sera plus tard nommé en son honneur : le cerf du père David.

Après ces pérégrinations autour de Pékin, Armand David souhaite s’enfoncer plus loin en Chine, loin des villes. Il veut voir les montagnes et les forêts primaires du Tibet à l’est du pays.

En mai 1868, il embarque son matériel de naturaliste et, avec ses accompagnateurs, part vers le Tibet. La route est périlleuse, à peine tracée entre les montagnes et les forêts. Pour se repérer, Armand David et sa suite longent le lit tortueux du Fleuve Bleu, le Yangzi. L’été est doux et ensoleillé mais l’automne humide et boueux. Après six mois de marche compliquée dans la forêt, ils atteignent Chengdu, chef-lieu du Sichuan, début décembre avant les premiers grands froids. Là-bas, il entend quelque chose qui pique sa curiosité de naturaliste. Monseigneur Pinchon, en poste dans la région, lui fait part d’une rumeur tenace : les environs de Muping, une ville perdue dans les montagnes du Sichuan où il prêchait, sont le territoire d’un ours blanc qui ne ressemble à aucun autre. Il n’en fallait pas plus pour conduire Armand David un peu plus loin de les montagnes.

Il séjourne à Muping de mars à novembre 1869. La ville devient le point de départ de ses explorations à la recherche du mystérieux ursidé. L’homme rencontre pour la première fois l’objet de ses convoitises sous la forme d’une peau tendue chez un riche propriétaire terrien, le 11 mars 1869.

« En revenant de notre excursion, nous sommes invités à nous reposer chez un certain Li, le principal propriétaire de cette vallée, qui me régale de thé et de sucreries. Je vois chez ce païen une peau plate du fameux ours blanc et noir, qui me paraît assez grande : c'est une espèce très-remarquable, et je me réjouis en entendant dire à mes chasseurs que j’obtiendrai certainement cet animal dans un court délai ; dès demain, me dit-on, les chasseurs vont se mettre en campagne pour tuer ce carnassier qui paraît devoir constituer une nouveauté intéressante pour la science. »

Car si Armand David est un naturaliste, il est aussi passionné par la chasse. En Chine, il tuera de nombreux animaux pour enrichir sa collection personnelle et les tiroirs du muséum d’Histoire naturelle de Paris.

Mais les chasseurs reviennent bredouille. L’ours est rare et les montagnes sont impénétrables. C’est seulement après une expédition de dix jours dans la forêt, qu’ils reviennent avec un jeune ourson mort. Armand David écrit : « Le jeune ours blanc, qu'ils me vendent fort cher, est tout blanc, à l'exception des quatre membres, des oreilles et du tour des yeux, qui sont d'un noir profond. Ces couleurs sont les mêmes que celles de la peau adulte que j'ai examinée l'autre jour chez le chasseur Li. Il s'agit donc ici d'une espèce nouvelle d'ursidé qui est très remarquable non seulement par sa couleur, mais encore par ses pattes velues en dessous et par d'autres caractères. »

Ces quelques lignes sont la première description considérée comme scientifique du panda géant. Les jours suivant cette première capture, les chasseurs d’Armand David rapportent plusieurs autres pandas, adultes cette fois-ci. Visiblement, il est beaucoup plus facile à capturer que l’ours noir d’Asie. Son caractère placide et pataud en fait une proie facile, il n’est pas agressif et avale des quantités astronomiques de bambou, assis dans la forêt.

Armand David fait part de sa découverte à Henri Milne-Edwards du muséum d’Histoire naturelle et demande à ce que l’ours soit nommé Ursus melanoleucus, l’ours noir et blanc. Après cette fantastique découverte, le religieux quitte Muping en novembre 1869. Durant son séjour, il a collecté 676 spécimens de plantes, 441 d'oiseaux, et 145 de mammifères.

Il rentre à Paris le 20 juin 1871 et s’inquiète de l’état de ses précieux spécimens. En effet, l’année d’avant la guerre franco-allemande a éclaté et Paris est assiégé jusqu’en janvier 1871. Il est vite rassuré « J'eus la satisfaction d'apprendre que ni les 80 obus prussiens qui étaient tombés au jardin des Plantes, ni le pétrole des Communeux, n'avaient fait un trop grand mal aux riches collections de notre établissement scientifique et que, en particulier, les objets provenant de mes envois étaient tous sains et saufs. »

Armand David part encore deux fois en Chine avant de rentrer définitivement en France en 1875. Il consacre la fin de sa vie à la création d’un cabinet d’histoire naturelle et à l’écriture d’un ouvrage richement illustré appelé Les oiseaux de Chine. Il s'éteint finalement en novembre 1900, à l'âge de 74 ans.

On attribue au prêtre naturaliste la collecte de 2.919 spécimens de plantes, 9.569 d'insectes, arachnides et crustacés, 1.332 d'oiseaux et 595 de mammifères. Parmi les plus emblématiques, il y a le cerf du père David, le rhinopithèque de Roxellane – un singe caractérisé par sa tête bleue – et évidemment le panda géant.

D’ailleurs saviez-vous que les zoologistes se sont déchirés sur la taxonomie de cet ours pas comme les autres ? Pour Armand David, c’était un ursidé, mais pour un de ses confères, il est plus proche du panda roux et des ratons laveurs. Ainsi pendant un temps, le panda a été classé avec le panda roux dans une branche à part de l’arbre du vivant. Mais aujourd’hui, les scientifiques le considèrent comme un ursidé. D'ailleurs, on a longtemps cru qu'il était carnivore alors que son régime alimentaire est composé de 99 % de végétaux. Décidément, le panda ne rentre dans aucune case.

Merci d'avoir écouté Chasseurs de Science. Au texte et à la narration : Julie Kern. (Dans le rôle du père Armand David : Guillaume Coolen.) Si vous appréciez notre travail, n’hésitez pas à nous laisser une note et cinq étoiles sur les plateformes de diffusion pour nous soutenir et améliorer notre visibilité. Vous pouvez aussi vous abonner sur Spotify, Deezer, Apple Podcast et bien d’autres pour ne plus manquer un seul épisode. Quant à moi, je vous retrouverai bientôt pour une future expédition temporelle, dans Chasseurs de science. À bientôt !


Musique :

Patricia Chaylade

Raindrops et Silent Motion, par Rafael Krux

License: https://filmmusic.io/standard-license

Red Silk Dance et Sweetheart, par NCM

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16 Octobre 1861. Une missive de la plus haute importance arrive enfin à destination. Envoyée depuis Paris, elle a traversé la France jusqu'à Savone, près de Gêne en Italie. À 35 ans, le père Armand David l’a attendue toute sa vie. Il dévore les lignes écrites par Monsieur Etienne, superviseur général de son ordre, les Lazaristes, avec un grand sourire.

Son rêve devient réalité, il a été choisi, avec d'autres Lazaristes, pour une mission à l’autre bout du monde : construire un collège religieux à Pékin. Armand David sait déjà qu’il passera plus de temps dans les forêts impénétrables de Chine qu’à poser des briques. Car la demande émane aussi de l’administrateur du muséum d’Histoire naturelle de Paris, le zoologiste Henri Milne-Edwards, qui a besoin des missionnaires pour faire avancer la recherche scientifique française.

Il répond avec enthousiasme à son supérieur : « C’est seulement hier que j’ai eu la bonne lettre de Mr, dans laquelle ce bien-aimé Confrère m’écrit que vous avez la bonté de me proposer de faire partie de la colonie de Missionnaires qui va partir pour fonder un collège à Pékin. J’accepte de tout cœur cette invitation pour une destination qui a été si longtemps le rêve de ma jeunesse. »

Si Armand David a choisi de consacrer sa vie à Dieu en entrant dans les ordres, il a une autre passion dévorante : les sciences naturelles. Depuis sa tendre enfance à Espelette et encouragé par un père médecin, Armand se passionne pour les animaux, les insectes et les plantes qu’il étudie, collectionne et conserve précieusement. Lorsqu’il prononce ses vœux à Paris en novembre 1850, le jeune religieux de 24 ans rêve déjà d’ailleurs.

Il intègre un collège de Lazaristes près de Gênes, un ailleurs un peu trop proche pour lui, mais qui lui permet de s’adonner à sa passion pour les sciences naturelles qu’il enseigne à ses étudiants. La missive d’octobre 1861 est le point de départ d’une aventure extraordinaire sur les traces de la faune et de la flore de Chine, alors inconnue de l’Occident, et de l’ours-chat, un animal considéré comme mythique.

Il pose ses valises à Pékin à l’été 1862 et déjà ne tient plus en place. Tout en apprenant le mandarin, Armand David se lance dans ses premières expéditions autour de la ville et recueille ses premiers spécimens. Il use de diplomatie pour accéder à des endroits interdits aux occidentaux. Derrière une muraille, il est le premier à observer un troupeau d’une centaine de « rennes qui tiennent du cerf par les bois, de la vache par les pieds, du chameau par le cou et du mulet par la queue. » Un animal étrange et totalement inconnu à Paris qui sera plus tard nommé en son honneur : le cerf du père David.

Après ces pérégrinations autour de Pékin, Armand David souhaite s’enfoncer plus loin en Chine, loin des villes. Il veut voir les montagnes et les forêts primaires du Tibet à l’est du pays.

En mai 1868, il embarque son matériel de naturaliste et, avec ses accompagnateurs, part vers le Tibet. La route est périlleuse, à peine tracée entre les montagnes et les forêts. Pour se repérer, Armand David et sa suite longent le lit tortueux du Fleuve Bleu, le Yangzi. L’été est doux et ensoleillé mais l’automne humide et boueux. Après six mois de marche compliquée dans la forêt, ils atteignent Chengdu, chef-lieu du Sichuan, début décembre avant les premiers grands froids. Là-bas, il entend quelque chose qui pique sa curiosité de naturaliste. Monseigneur Pinchon, en poste dans la région, lui fait part d’une rumeur tenace : les environs de Muping, une ville perdue dans les montagnes du Sichuan où il prêchait, sont le territoire d’un ours blanc qui ne ressemble à aucun autre. Il n’en fallait pas plus pour conduire Armand David un peu plus loin de les montagnes.

Il séjourne à Muping de mars à novembre 1869. La ville devient le point de départ de ses explorations à la recherche du mystérieux ursidé. L’homme rencontre pour la première fois l’objet de ses convoitises sous la forme d’une peau tendue chez un riche propriétaire terrien, le 11 mars 1869.

« En revenant de notre excursion, nous sommes invités à nous reposer chez un certain Li, le principal propriétaire de cette vallée, qui me régale de thé et de sucreries. Je vois chez ce païen une peau plate du fameux ours blanc et noir, qui me paraît assez grande : c'est une espèce très-remarquable, et je me réjouis en entendant dire à mes chasseurs que j’obtiendrai certainement cet animal dans un court délai ; dès demain, me dit-on, les chasseurs vont se mettre en campagne pour tuer ce carnassier qui paraît devoir constituer une nouveauté intéressante pour la science. »

Car si Armand David est un naturaliste, il est aussi passionné par la chasse. En Chine, il tuera de nombreux animaux pour enrichir sa collection personnelle et les tiroirs du muséum d’Histoire naturelle de Paris.

Mais les chasseurs reviennent bredouille. L’ours est rare et les montagnes sont impénétrables. C’est seulement après une expédition de dix jours dans la forêt, qu’ils reviennent avec un jeune ourson mort. Armand David écrit : « Le jeune ours blanc, qu'ils me vendent fort cher, est tout blanc, à l'exception des quatre membres, des oreilles et du tour des yeux, qui sont d'un noir profond. Ces couleurs sont les mêmes que celles de la peau adulte que j'ai examinée l'autre jour chez le chasseur Li. Il s'agit donc ici d'une espèce nouvelle d'ursidé qui est très remarquable non seulement par sa couleur, mais encore par ses pattes velues en dessous et par d'autres caractères. »

Ces quelques lignes sont la première description considérée comme scientifique du panda géant. Les jours suivant cette première capture, les chasseurs d’Armand David rapportent plusieurs autres pandas, adultes cette fois-ci. Visiblement, il est beaucoup plus facile à capturer que l’ours noir d’Asie. Son caractère placide et pataud en fait une proie facile, il n’est pas agressif et avale des quantités astronomiques de bambou, assis dans la forêt.

Armand David fait part de sa découverte à Henri Milne-Edwards du muséum d’Histoire naturelle et demande à ce que l’ours soit nommé Ursus melanoleucus, l’ours noir et blanc. Après cette fantastique découverte, le religieux quitte Muping en novembre 1869. Durant son séjour, il a collecté 676 spécimens de plantes, 441 d'oiseaux, et 145 de mammifères.

Il rentre à Paris le 20 juin 1871 et s’inquiète de l’état de ses précieux spécimens. En effet, l’année d’avant la guerre franco-allemande a éclaté et Paris est assiégé jusqu’en janvier 1871. Il est vite rassuré « J'eus la satisfaction d'apprendre que ni les 80 obus prussiens qui étaient tombés au jardin des Plantes, ni le pétrole des Communeux, n'avaient fait un trop grand mal aux riches collections de notre établissement scientifique et que, en particulier, les objets provenant de mes envois étaient tous sains et saufs. »

Armand David part encore deux fois en Chine avant de rentrer définitivement en France en 1875. Il consacre la fin de sa vie à la création d’un cabinet d’histoire naturelle et à l’écriture d’un ouvrage richement illustré appelé Les oiseaux de Chine. Il s'éteint finalement en novembre 1900, à l'âge de 74 ans.

On attribue au prêtre naturaliste la collecte de 2.919 spécimens de plantes, 9.569 d'insectes, arachnides et crustacés, 1.332 d'oiseaux et 595 de mammifères. Parmi les plus emblématiques, il y a le cerf du père David, le rhinopithèque de Roxellane – un singe caractérisé par sa tête bleue – et évidemment le panda géant.

D’ailleurs saviez-vous que les zoologistes se sont déchirés sur la taxonomie de cet ours pas comme les autres ? Pour Armand David, c’était un ursidé, mais pour un de ses confères, il est plus proche du panda roux et des ratons laveurs. Ainsi pendant un temps, le panda a été classé avec le panda roux dans une branche à part de l’arbre du vivant. Mais aujourd’hui, les scientifiques le considèrent comme un ursidé. D'ailleurs, on a longtemps cru qu'il était carnivore alors que son régime alimentaire est composé de 99 % de végétaux. Décidément, le panda ne rentre dans aucune case.

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