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"The Chef", "My Funeral", "Sløborn" : trois séries au service de l’humain

 
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Série archivée ("Flux inactif" status)

When? This feed was archived on January 11, 2021 23:27 (3+ y ago). Last successful fetch was on December 11, 2020 18:07 (3+ y ago)

Why? Flux inactif status. Nos serveurs ont été incapables de récupérer un flux de podcast valide pour une période prolongée.

What now? You might be able to find a more up-to-date version using the search function. This series will no longer be checked for updates. If you believe this to be in error, please check if the publisher's feed link below is valid and contact support to request the feed be restored or if you have any other concerns about this.

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Article écrit par Mathilde Dandeu.

Pour clôturer ce Festival de séries TV de Berlin, on vous fait voyager en Allemagne avec la série « Sløborn », en Islande avec « My Funeral » et enfin en Israël avec « The Chef ». Ces séries nous montrent toute la créativité, la modernité et la diversité des séries internationales à travers des histoires très locales, elles adressent des sujets humains universels qui nous concernent tous. À cette occasion, Kevin Elarbi a pu recevoir les créateurs pour vous donner un avant-goût de ces productions.

Des séries aux thèmes qui peuvent nous toucher de près, voire même d’actualité comme « Sløborn » réalisée par Adolfo Kolmerer et Christian Alvart. Une histoire d’apocalypse où la tension monte au fur et à mesure des épisodes et va bouleverser le quotidien des habitants de Sloborn. Les personnages se retrouvent contaminés par un virus violent qui les condamne à mourir. Montée il y a un an par Adolfo Kolmerer et Christian Alvart, cette série visionnaire, fait écho à la situation sanitaire mondiale actuelle.

[bs_show url="sloborn"]

« Sløborn » montre cette réalité présente, avec des protagonistes auxquels chacun peut s’identifier. Il y a ceux qui refusent de porter le masque, qui accusent le gouvernement de mentir et ceux qui expriment leurs craintes et leurs peurs face à des hôpitaux débordés. « Sløborn » va au-delà d’une histoire de virus, elle est dans le respect de l’humain, sans aucune caricature ou stéréotype. Il y a également des thèmes profonds sur la condition sociale, l’avortement, la dépendance à la drogue, le harcèlement scolaire ou encore l’abandon.

Une série qui leur a demandé de véritables recherches scientifiques avec des experts, des virologistes pour que leur histoire soit la plus crédible possible et obtenir des informations concrètes de ce qu’il serait possible d’arriver ou non. « Pendant que certains disaient ‘mais non dans une semaine ça passera, il n’y aura plus de virus. Nous, nous étions très inquiets puisque toutes les recherches que nous avions faites pour la série, tenter à prouver le contraire et que ce serait très grave ! », explique Adolfo. Depuis la propagation du coronavirus, les auteurs avouent éprouver une pression face à une réelle attente du public : devaient-ils modifier quelques passages ? Devaient-ils mettre des éléments supplémentaires ? « Je sais qu’Adolfo a rajouté des petites choses », souligne Christian Alvart.

« Sloborn », une série sur ce nouveau monde post Covid-19 qui nous attend. Et pour rester dans cet univers médical, Kevin Elarbi a reçu Horur Runarsson, le producteur de la série « My Funeral ».

Une série qui traite de la mort avec un ton humoristique tout en restant dans une trame dramatique. Benedikt, un homme d’un certain âge est atteint d’une tumeur inopérable. Une nouvelle qu’il garde secrètement pour lui, tout en préparant ses propres funérailles. Une idée qui a germé dans la tête de Jón Gunnar, le créateur, il y a une dizaine d’années et qui s’est développée autour de deux axes principaux : « À un moment dans sa vie, on pense à ses funérailles, on fait le bilan de sa vie et on pense : qu’est-ce que les gens vont penser quand je serais mort ? Comment j’ai vécu ma vie ? ». Le deuxième axe met à l’honneur l’acteur Laddi Borinn qui incarne Benedikt. Un comédien très célèbre en Islande à qui ils voulaient lui offrir ce rôle intense et dramatique pour sublimer sa carrière.

[bs_show url="my-funeral"]

« My Funeral » a fait émerger de nombreuses nouveautés par son genre en mêlant la comédie au drame, « le ton, le style, c’est très différent pour nous en Islande », mais aussi dans la manière dont le scénario à vu le jour. Horur Runarsson, explique qu’ils ont rassemblé des gens dans une même salle d’écriture, « on n’avait jamais fait ça avant » dans laquelle était réunie : les auteurs, les réalisateurs les plus connus d’Islande, un comédien de stand-up ou encore une personne en rémission d’un cancer. « Elle a beaucoup partagé son expérience avec nous. Elle a été une véritable source d’informations pour le côté délicat de la série ». Une série qui connaît un beau succès en Islande, par son message universel qui est de profiter de chaque instant des personnes que l’on aime.

Dans un tout autre registre, Kevin Elarbi termine cette expédition avec Orit Dabush et Erez Kev El, les auteurs de la série « The Chef ». L’histoire s’ouvre sur Nimrod, en difficultés financières. Sans qualification, il réussit à décrocher une place en tant que commis dans un restaurant huppé. Une expérience qu’Erez Kev El connaissait bien pour gagner un peu d’argent et payer son école de cinéma. « Tout est basé sur des personnages que j’ai vraiment vus, des choses que j’ai vécues en cuisine ». Orit Dabush et Erez Kev El, se sont retrouvés tous les jours pendant deux ans pour écrire sur un même ordinateur.

« The Chef » est le reflet de ce qu’ils connaissent de la vie, des challenges qu’ils ont pu vivre. Une série avec une double vision sur la société actuelle : elle est ancrée dans le présent par le personnage principal et ses difficultés à rejoindre les deux bouts. Dans un second temps, on retrouve en elle cette nostalgie de la restauration où l’on était libre de travailler sans masques. « Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose de romantique à regarder un restaurant et même à regarder la série, puisque nous vivons dans un monde cynique pour la restauration », met en évidence Erez Kev El.

Une série avec un faible budget et pourtant visuellement elle a ce pouvoir à happer le spectateur. Une force liée à cette caméra qui les filme de dos comme si le spectateur suivait lui même les personnages. Elle bouge au rythme des comédiens et capte chaque émotion. Le public peut ressentir cette atmosphère qui règne en cuisine. Ces moments d’accélération pour servir un plat à temps, en passant par l’exigence du chef pour terminer sur ce moment de répit. Une immersion poussée par un casting qui n’est pas seulement composé de vrais acteurs. Les auteurs ont fait le choix de faire jouer des personnes du milieu de la restauration. Un défi relevé, donnant à « The Chef », ce naturel et cette authenticité.

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Article écrit par Mathilde Dandeu.

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Des séries aux thèmes qui peuvent nous toucher de près, voire même d’actualité comme « Sløborn » réalisée par Adolfo Kolmerer et Christian Alvart. Une histoire d’apocalypse où la tension monte au fur et à mesure des épisodes et va bouleverser le quotidien des habitants de Sloborn. Les personnages se retrouvent contaminés par un virus violent qui les condamne à mourir. Montée il y a un an par Adolfo Kolmerer et Christian Alvart, cette série visionnaire, fait écho à la situation sanitaire mondiale actuelle.

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« Sløborn » montre cette réalité présente, avec des protagonistes auxquels chacun peut s’identifier. Il y a ceux qui refusent de porter le masque, qui accusent le gouvernement de mentir et ceux qui expriment leurs craintes et leurs peurs face à des hôpitaux débordés. « Sløborn » va au-delà d’une histoire de virus, elle est dans le respect de l’humain, sans aucune caricature ou stéréotype. Il y a également des thèmes profonds sur la condition sociale, l’avortement, la dépendance à la drogue, le harcèlement scolaire ou encore l’abandon.

Une série qui leur a demandé de véritables recherches scientifiques avec des experts, des virologistes pour que leur histoire soit la plus crédible possible et obtenir des informations concrètes de ce qu’il serait possible d’arriver ou non. « Pendant que certains disaient ‘mais non dans une semaine ça passera, il n’y aura plus de virus. Nous, nous étions très inquiets puisque toutes les recherches que nous avions faites pour la série, tenter à prouver le contraire et que ce serait très grave ! », explique Adolfo. Depuis la propagation du coronavirus, les auteurs avouent éprouver une pression face à une réelle attente du public : devaient-ils modifier quelques passages ? Devaient-ils mettre des éléments supplémentaires ? « Je sais qu’Adolfo a rajouté des petites choses », souligne Christian Alvart.

« Sloborn », une série sur ce nouveau monde post Covid-19 qui nous attend. Et pour rester dans cet univers médical, Kevin Elarbi a reçu Horur Runarsson, le producteur de la série « My Funeral ».

Une série qui traite de la mort avec un ton humoristique tout en restant dans une trame dramatique. Benedikt, un homme d’un certain âge est atteint d’une tumeur inopérable. Une nouvelle qu’il garde secrètement pour lui, tout en préparant ses propres funérailles. Une idée qui a germé dans la tête de Jón Gunnar, le créateur, il y a une dizaine d’années et qui s’est développée autour de deux axes principaux : « À un moment dans sa vie, on pense à ses funérailles, on fait le bilan de sa vie et on pense : qu’est-ce que les gens vont penser quand je serais mort ? Comment j’ai vécu ma vie ? ». Le deuxième axe met à l’honneur l’acteur Laddi Borinn qui incarne Benedikt. Un comédien très célèbre en Islande à qui ils voulaient lui offrir ce rôle intense et dramatique pour sublimer sa carrière.

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« My Funeral » a fait émerger de nombreuses nouveautés par son genre en mêlant la comédie au drame, « le ton, le style, c’est très différent pour nous en Islande », mais aussi dans la manière dont le scénario à vu le jour. Horur Runarsson, explique qu’ils ont rassemblé des gens dans une même salle d’écriture, « on n’avait jamais fait ça avant » dans laquelle était réunie : les auteurs, les réalisateurs les plus connus d’Islande, un comédien de stand-up ou encore une personne en rémission d’un cancer. « Elle a beaucoup partagé son expérience avec nous. Elle a été une véritable source d’informations pour le côté délicat de la série ». Une série qui connaît un beau succès en Islande, par son message universel qui est de profiter de chaque instant des personnes que l’on aime.

Dans un tout autre registre, Kevin Elarbi termine cette expédition avec Orit Dabush et Erez Kev El, les auteurs de la série « The Chef ». L’histoire s’ouvre sur Nimrod, en difficultés financières. Sans qualification, il réussit à décrocher une place en tant que commis dans un restaurant huppé. Une expérience qu’Erez Kev El connaissait bien pour gagner un peu d’argent et payer son école de cinéma. « Tout est basé sur des personnages que j’ai vraiment vus, des choses que j’ai vécues en cuisine ». Orit Dabush et Erez Kev El, se sont retrouvés tous les jours pendant deux ans pour écrire sur un même ordinateur.

« The Chef » est le reflet de ce qu’ils connaissent de la vie, des challenges qu’ils ont pu vivre. Une série avec une double vision sur la société actuelle : elle est ancrée dans le présent par le personnage principal et ses difficultés à rejoindre les deux bouts. Dans un second temps, on retrouve en elle cette nostalgie de la restauration où l’on était libre de travailler sans masques. « Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose de romantique à regarder un restaurant et même à regarder la série, puisque nous vivons dans un monde cynique pour la restauration », met en évidence Erez Kev El.

Une série avec un faible budget et pourtant visuellement elle a ce pouvoir à happer le spectateur. Une force liée à cette caméra qui les filme de dos comme si le spectateur suivait lui même les personnages. Elle bouge au rythme des comédiens et capte chaque émotion. Le public peut ressentir cette atmosphère qui règne en cuisine. Ces moments d’accélération pour servir un plat à temps, en passant par l’exigence du chef pour terminer sur ce moment de répit. Une immersion poussée par un casting qui n’est pas seulement composé de vrais acteurs. Les auteurs ont fait le choix de faire jouer des personnes du milieu de la restauration. Un défi relevé, donnant à « The Chef », ce naturel et cette authenticité.

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