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L’animal Un Ami…Qui fait Du Bien

 
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mon chat

L’animal, un ami pas si « bête » …

Cet article est proposé par Chrystèle du blog http://nuits-sans-stress.com/ qui a un parcours impressionnant malgré d’importants problèmes de santé.

Elle y a ajouté 1 minute de RONRONS de son ami le chat…Honte à moi! Je ne lui ai même pas demandé son nom! Pourvu qu’il ne réclame pas de droits d’auteur!.

Si vous êtes intéressés par son cursus http://nuits-sans-stress.com/qui-suis-je/

Cet article est plutôt sérieux mais il y a d’autres aspects séduisants chez Chrystèle…comme son humour! Bonne lecture….

« Quand je rentre à la maison, je suis certaine d’être toujours très bien accueillie par mon chien : dès qu’il m’aperçoit à la porte, il accourt vers moi pour me faire la fête ! Je ne peux pas en dire autant de mon mari ou de mes enfants ! »
Contrairement aux relations entre êtres humains, qui sont souvent ambivalentes, les relations avec les animaux sont toujours faciles.

Lettre Lanimal un bon antidote contre le stress.

Sa présence quotidienne permet de nous rassurer. Il est d’ailleurs prouvé que vivre avec un animal de compagnie à ses côtés réduit le risque de dépression et l’usage de médicaments psychotropes.
« 10 minutes de câlins partagés avec mon chat qui m’honore de ses ronrons sont comme 10 minutes d’intense relaxation. » Certains Freudiens parleront sans doute, au sens psychanalytique du terme, d’un moment de « régression ». Je leur répondrais qu’il s’agit d’une régression bien utile pour qui souffre du stress causé par la vie en société, parce qu’elle permet de retrouver une base de sécurité dont on a tous bien besoin.

Pour l’enfant aussi …

L’animal représente une fonction structurante. Il est l’objet transitionnel qui lui permet de gérer l’angoisse de séparation avec la mère. Il a également un rôle de représentation symbolique pour l’enfant : l’animal présent dans les rêves peut symboliser les parents et ainsi l’autoriser à exprimer ses sentiments parfois hostiles ou ambivalents.
Mais l’animal, être vivant, a surtout une fonction de « refuge sécurisant et consolateur ». A la différence de la peluche, jouet inanimé, l’animal vivant donne les limites à l’enfant.

Les animaux et notre santé…

Ce sentiment d’être mieux armé pour faire face aux difficultés de la vie, lorsque l’on est soutenu par la présence d’un compagnon à poils, ne disparaît pas à l’âge adulte.
Les bienfaits de l’animal pour notre santé (entendu par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant « un état de bien être total physique, social et mental » ne sont plus à démontrer, de nos jours. Il est prouvé scientifiquement que les propriétaires d’animaux de compagnie présentent moins de problèmes d’hypertension artérielle et de cholestérol. Les propriétaires de chiens seront contents d’apprendre que le contact quotidien avec leur animal permet de réduire le risque d’obésité, du fait de l’activité physique liée aux promenades canines nécessaires.

La zoothérapie

Des thérapies associant l’animal ont vu le jour. Elles visent à aider des humains en souffrances autant sur le plan psychologique (problèmes de solitude et de dépression) que physique (handicap mental et moteur) et social (délinquance et marginalité).

La « zoothérapie » est le terme générique qui désigne l’impact positif des animaux sur les humains.
L’utilité des animaux a été découverte en Belgique, dès le IXème siècle, avec l’apport des animaux qui assistent des handicapés. Mais c’est surtout au XVIIIème siècle en Angleterre que des animaux domestiques ont été utilisés à des fins thérapeutiques (la capacité de concentration et de responsabilisation des malades mentaux est augmentée lorsque ces derniers s’occupent d’animaux), ainsi qu’en 1953 aux USA où le psychiatre américain Boris LEVINSON découvre l’intérêt d’associer le chien à la thérapie d’enfants autistes.
En France, la notion de zoothérapie est controversée en raison de l’utilisation du terme « thérapie ». La notion de « médiation animale » ou des « activités associant l’animal » lui est préférée. L’objectif est d’associer l’animal à un projet éducatif, social, thérapeutique ou de recherche qui doit être mené.
En 1976, l’association française d’information et de recherche sur l’animal de compagnie, l’AFIRAC est créée, avec pour président le docteur vétérinaire Ange CONDORET puis le professeur Hubert MONTAGNER (chercheur à l’INSERM). La Fédération internationale de thérapie et de relation d’aide par la médiation, la FITRAM, qui vise à proposer une assistance par la médiation, dont animale, aux personnes en mal-être, a été reconnue en 2007en tant qu’Organisation Non Gouvernementale internationale.

Différents animaux peuvent être utilisés. Parmi les plus courants on peut citer le cheval, le chien et les dauphins
Chez le cheval, il existe l’équithérapie qui consiste en des soins psychiques médiatisé par l’animal, l’équitation adaptée qui désigne l’ensemble des activités équestres qui sont pratiquées par des personnes souffrant d’un handicap physique et/ou mental, de la thérapie avec le cheval (thérapie corporelle) et de l’hippothérapie, qui constitue une forme de physiothérapie qui utilise les mouvements du cheval au pas.

Chez le chien, l’animal est utilisé en tant que médiateur : il participe au mieux-être des personnes qui entrent à son contact. Il s’agit des malades à l’hôpital ou des personnes âges en maisons de retraite, qui peuvent profiter de sa présence affectueuse et de son contact physique tel que la chaleur de sa fourrure. L’animal sécurise et les aide à communiquer avec les autres personnes.
Au sein des établissements pénitentiaires, la présence d’un animal (chat, rongeur, oiseaux) permet d’apaiser les tensions entre les personnes détenues et les surveillants des prisons. Le fait de nourrir et de soigner les animaux dans des « ateliers de médiation » permet notamment de les préparer à leur réinsertion. Il s’agit également d’assister les personnes handicapées moteurs, via l’utilisation du chien comme auxiliaire de vie. L’animal peut faciliter la réinsertion sociale : les expériences ayant permis la réintégration d’handicapés sociaux tels que des jeunes délinquants ou des marginaux sont nombreuses

La delphinothérapie est une thérapie par les dauphins, pour aider les personnes dépressives. Cette pratique vise une mise en contact des humains en difficulté d’ordre physique, physiologique et émotionnel avec des dauphins, qu’ils soient sauvages ou bien tenus en captivité.

Après la lecture de cet article, vous ne pourrez plus dire à votre ami qui reste inconsolable de la perte de son animal « Arrête de pleurer la mort de ton chat (ou de ton chien), ce n’est qu’un animal ! »

Merci de laisser vos commentaires et vos expériences personnelles! Chrystèle et moi y répondront avec plaisir.

Sources :

Alain SOUSA, « Un animal pour le mental ! », sur le site doctissimo.fr
Revue n° 165 de mars 1999, « Le journal des psychologues », dossier intitulé « L’animal, un thérapeute pas si bête ».
Janet RUCKERT, « L’animal, compagnon de santé », Editions le Souffre d’or.
Congrès Association d’Amérique du Nord pour l’étude de l’obésité, 2004.
Site wikipedia (zoothérapie).Ceux qui ont aimé cet article ont aussi aimé ceux-là:

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L’animal, un ami pas si « bête » …

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Elle y a ajouté 1 minute de RONRONS de son ami le chat…Honte à moi! Je ne lui ai même pas demandé son nom! Pourvu qu’il ne réclame pas de droits d’auteur!.

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Cet article est plutôt sérieux mais il y a d’autres aspects séduisants chez Chrystèle…comme son humour! Bonne lecture….

« Quand je rentre à la maison, je suis certaine d’être toujours très bien accueillie par mon chien : dès qu’il m’aperçoit à la porte, il accourt vers moi pour me faire la fête ! Je ne peux pas en dire autant de mon mari ou de mes enfants ! »
Contrairement aux relations entre êtres humains, qui sont souvent ambivalentes, les relations avec les animaux sont toujours faciles.

Lettre Lanimal un bon antidote contre le stress.

Sa présence quotidienne permet de nous rassurer. Il est d’ailleurs prouvé que vivre avec un animal de compagnie à ses côtés réduit le risque de dépression et l’usage de médicaments psychotropes.
« 10 minutes de câlins partagés avec mon chat qui m’honore de ses ronrons sont comme 10 minutes d’intense relaxation. » Certains Freudiens parleront sans doute, au sens psychanalytique du terme, d’un moment de « régression ». Je leur répondrais qu’il s’agit d’une régression bien utile pour qui souffre du stress causé par la vie en société, parce qu’elle permet de retrouver une base de sécurité dont on a tous bien besoin.

Pour l’enfant aussi …

L’animal représente une fonction structurante. Il est l’objet transitionnel qui lui permet de gérer l’angoisse de séparation avec la mère. Il a également un rôle de représentation symbolique pour l’enfant : l’animal présent dans les rêves peut symboliser les parents et ainsi l’autoriser à exprimer ses sentiments parfois hostiles ou ambivalents.
Mais l’animal, être vivant, a surtout une fonction de « refuge sécurisant et consolateur ». A la différence de la peluche, jouet inanimé, l’animal vivant donne les limites à l’enfant.

Les animaux et notre santé…

Ce sentiment d’être mieux armé pour faire face aux difficultés de la vie, lorsque l’on est soutenu par la présence d’un compagnon à poils, ne disparaît pas à l’âge adulte.
Les bienfaits de l’animal pour notre santé (entendu par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant « un état de bien être total physique, social et mental » ne sont plus à démontrer, de nos jours. Il est prouvé scientifiquement que les propriétaires d’animaux de compagnie présentent moins de problèmes d’hypertension artérielle et de cholestérol. Les propriétaires de chiens seront contents d’apprendre que le contact quotidien avec leur animal permet de réduire le risque d’obésité, du fait de l’activité physique liée aux promenades canines nécessaires.

La zoothérapie

Des thérapies associant l’animal ont vu le jour. Elles visent à aider des humains en souffrances autant sur le plan psychologique (problèmes de solitude et de dépression) que physique (handicap mental et moteur) et social (délinquance et marginalité).

La « zoothérapie » est le terme générique qui désigne l’impact positif des animaux sur les humains.
L’utilité des animaux a été découverte en Belgique, dès le IXème siècle, avec l’apport des animaux qui assistent des handicapés. Mais c’est surtout au XVIIIème siècle en Angleterre que des animaux domestiques ont été utilisés à des fins thérapeutiques (la capacité de concentration et de responsabilisation des malades mentaux est augmentée lorsque ces derniers s’occupent d’animaux), ainsi qu’en 1953 aux USA où le psychiatre américain Boris LEVINSON découvre l’intérêt d’associer le chien à la thérapie d’enfants autistes.
En France, la notion de zoothérapie est controversée en raison de l’utilisation du terme « thérapie ». La notion de « médiation animale » ou des « activités associant l’animal » lui est préférée. L’objectif est d’associer l’animal à un projet éducatif, social, thérapeutique ou de recherche qui doit être mené.
En 1976, l’association française d’information et de recherche sur l’animal de compagnie, l’AFIRAC est créée, avec pour président le docteur vétérinaire Ange CONDORET puis le professeur Hubert MONTAGNER (chercheur à l’INSERM). La Fédération internationale de thérapie et de relation d’aide par la médiation, la FITRAM, qui vise à proposer une assistance par la médiation, dont animale, aux personnes en mal-être, a été reconnue en 2007en tant qu’Organisation Non Gouvernementale internationale.

Différents animaux peuvent être utilisés. Parmi les plus courants on peut citer le cheval, le chien et les dauphins
Chez le cheval, il existe l’équithérapie qui consiste en des soins psychiques médiatisé par l’animal, l’équitation adaptée qui désigne l’ensemble des activités équestres qui sont pratiquées par des personnes souffrant d’un handicap physique et/ou mental, de la thérapie avec le cheval (thérapie corporelle) et de l’hippothérapie, qui constitue une forme de physiothérapie qui utilise les mouvements du cheval au pas.

Chez le chien, l’animal est utilisé en tant que médiateur : il participe au mieux-être des personnes qui entrent à son contact. Il s’agit des malades à l’hôpital ou des personnes âges en maisons de retraite, qui peuvent profiter de sa présence affectueuse et de son contact physique tel que la chaleur de sa fourrure. L’animal sécurise et les aide à communiquer avec les autres personnes.
Au sein des établissements pénitentiaires, la présence d’un animal (chat, rongeur, oiseaux) permet d’apaiser les tensions entre les personnes détenues et les surveillants des prisons. Le fait de nourrir et de soigner les animaux dans des « ateliers de médiation » permet notamment de les préparer à leur réinsertion. Il s’agit également d’assister les personnes handicapées moteurs, via l’utilisation du chien comme auxiliaire de vie. L’animal peut faciliter la réinsertion sociale : les expériences ayant permis la réintégration d’handicapés sociaux tels que des jeunes délinquants ou des marginaux sont nombreuses

La delphinothérapie est une thérapie par les dauphins, pour aider les personnes dépressives. Cette pratique vise une mise en contact des humains en difficulté d’ordre physique, physiologique et émotionnel avec des dauphins, qu’ils soient sauvages ou bien tenus en captivité.

Après la lecture de cet article, vous ne pourrez plus dire à votre ami qui reste inconsolable de la perte de son animal « Arrête de pleurer la mort de ton chat (ou de ton chien), ce n’est qu’un animal ! »

Merci de laisser vos commentaires et vos expériences personnelles! Chrystèle et moi y répondront avec plaisir.

Sources :

Alain SOUSA, « Un animal pour le mental ! », sur le site doctissimo.fr
Revue n° 165 de mars 1999, « Le journal des psychologues », dossier intitulé « L’animal, un thérapeute pas si bête ».
Janet RUCKERT, « L’animal, compagnon de santé », Editions le Souffre d’or.
Congrès Association d’Amérique du Nord pour l’étude de l’obésité, 2004.
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