durée : 00:20:01 - Lectures du soir - "La maison… comme si cela existait encore pour moi… Je suis décidée à ne plus m’en tenir désormais qu’à l’essentiel et à me défaire de tout le reste comme d’une guenille."Par France Culture

durée : 00:20:03 - Lectures du soir - "Le soleil brille au dessus des justes et des injustes. Comprends-tu que je ne fus jamais déçue, que je ne pouvais jamais l’être ? Non que j’ai uniquement connu et éprouvé de grandes et belles choses, non, mais après coup, je disais toujours : ce qui a été, était bon."…

durée : 00:20:04 - Lectures du soir - "Je n’ai jamais appartenu à ces gens qui collectionnaient les petites joies pour s’en faire une grande, comme un bouquet de fleurs. Moi, il a toujours fallu que la grande joie, l’unique, m’apparaisse en premier. Un soleil d’où jaillissaient ensuite les rayons des joies plus infimes."…

durée : 00:20:07 - Lectures du soir - "Hors de la maison, dans la rue en particulier, j’ai souvent eu l’impression de stupeur, d’hébétude, dont je désire ardemment, mais en vain, m’éveiller."Par France Culture

durée : 00:21:10 - Lectures du soir - "Mon art lui-même était autrefois une chose pour laquelle je ne pouvais rien, sans doute ai-je apporté entretemps ma part au développement de la plante, mais la graine était tout de même là sans que j’eusse rien fait"Par France Culture

durée : 00:20:05 - Lectures du soir - "Je sens un calme infini descendre dans le trouble de mon âme lasse. Ma légèreté vient de moi-même, du poids d’un jour brûlant enfin soulevé et de la douceur de l’ombre naissante sur mes paupières desséchées. Heureux celui qui peut se griser de sa seule pensée."Par France Culture

durée : 00:20:12 - Lectures du soir - "Les gestes d’Isabelle avaient beaucoup d’aisance. Elle était grande, sans lourdeur, avec moins de seins qu’une amazone, l’air encore très jeune avec un front bombé d’entêtement et qu’éclairait un regard à éclats contrastant avec ses pauses lentes et l’aristocratie reposée de ses mains."…

durée : 00:20:44 - Lectures du soir - " Sous quel ciel et dans quelle terre reposerai-je au jour fixé par mon destin ? Mystère. Et pourtant, je voudrais que ma dépouille fût mise dans la terre rouge de cette blanche Annaba où maman dort ou bien alors, n’importe où sous le sable brûlé du désert"Par France Culture

durée : 00:19:35 - Lectures du soir - "En ce temps-là j’avais vingt ans. J’aimais la vie pour ses leurres riants, pour ses enchantements ineffables, sans souci de l’universelle douleur sans cesse triomphante. J’aimais la vie mélancolique et sereine, implacable et mystérieuse."Par France Culture

durée : 00:20:06 - Lectures du soir - "Depuis 1879, ma famille a toujours habité la campagne, à 4 km de Genève, dans un lieu très retiré. Depuis lors, et jusqu’au 21 mai 1897, jour de mon départ pour l’Algérie, j’ai été littéralement enfermée là-bas, au milieu des plus épouvantables dissensions de familles."…

durée : 00:20:05 - Lectures du soir - " Solange déchire mes entrailles et me tue. Mais j’ai la conscience d’avoir été la meilleure des mères… non, pas la meilleure, mais la plus tendre, la plus faible et la plus débonnaire. "Par France Culture

durée : 00:19:45 - Lectures du soir - " J’ai été si peu heureuse en ménage que je veux que ma fille adore son mari avant, pendant et après son mariage. "Par France Culture

durée : 00:20:03 - Lectures du soir - " Jusqu’ici, Solange ne pense pas au mariage. Quand on en parle devant elle, elle se prononce fort contre l’esclavage de la femme ! "Par France Culture

durée : 00:19:49 - Lectures du soir - " Si tu aimais bien tendrement, tu te réveillerais un beau matin, intelligente, laborieuse et instruite sans le moindre effort."Par France Culture

durée : 00:19:49 - Lectures du soir - " Solange a 14 ans, elle est grande, belle et fière. C’est un caractère indomptable et une intelligence supérieure, avec une paresse dont on n’a pas d’idée. Elle peut tout et ne veut rien. "Par France Culture

durée : 00:20:00 - Lectures du soir - " J’ai changé d’avis à la suite d’une nouvelle scène avec Solange. Je la mettrai donc en pension et en y songeant bien, c’est le seul parti convenable. Il n’est point, selon moi, de pire institutrice qu’une mère ! "Par France Culture

durée : 00:19:52 - Lectures du soir - " Marie d’Agoult à propos de Solange : « Sa vie sera pleine de luttes et de combats. Solange ne se pliera pas aux règles communes, il y aura de la grandeur dans ses fautes, de la sublimité dans ses vertus. "Par France Culture

durée : 00:20:05 - Lectures du soir - " Ma fille est une beauté majestueuse et son caractère est celui d’une impératrice absolue. Elle est fort dédaigneuse de l’espèce humaine en général. Elle est très supérieure à son frère mais bien moins aimable. "Par France Culture

durée : 00:19:58 - Lectures du soir - " Qu’est-ce que c’est que cet amour des mères ? C’est encore une chose mystérieuse pour moi : sollicitude, inquiétude cent fois plus vives que dans l’amour d’une amante et pourtant moins de joie et de transport dans la possession. "Par France Culture

durée : 00:20:08 - Lectures du soir - Solange Dudevant naît un Nohant, en Berry, le 13 septembre 1828. Sa mère, la future George Sand, s’appelle Aurore Dupin, elle a 24 ans. Elle est mariée à Casimir Dudevant dont elle a déjà un fils, Maurice, âgé de cinq ans. Le couple est assez désuni.Par France Culture

durée : 00:20:01 - Lectures du soir - " On ne sait jamais soi-même ce qu’on fait ni ce qu’on vaut. Tu as les qualités du trop vrai, du trop bien observé et du trop bien entendu. Tu en as d’autres ! Des facultés d’intuitions, de grandes visions, de vraie puissance, qui sont bien supérieures ! "Par France Culture

durée : 00:19:51 - Lectures du soir - " Août 1870 : Es-tu à Paris ? Au milieu de cette tourmente ? Quelle leçon reçoivent les peuples qui veulent des maîtres absolus. France et Prusse s’égorgeant pour des questions qu’elles ne comprennent pas. Nous voilà dans de grands désastres. "Par France Culture

durée : 00:19:55 - Lectures du soir - " Le mot pignouf a sa profondeur, il a été créé pour le bourgeois exclusivement, n’est-ce pas ? Sur cent bourgeoises de province, quatre-vingt-dix sont pignouflardes, et même avec de jolies petites mines qui annonceraient des instincts délicats."Par France Culture