Les Terres d'Ogon - Jean-Luc Istin & David Courtois #14

C'est plus que de la Fantasy

Après Les Terres d'Arran, le scénariste Jean-Luc Istin vient nous présenter avec David Courtois Les Terres d'Ogon. Un nouvel univers de fantasy dans la série mythique de chez Soleil.

Ce monde d’Aquilon, conformément aux canons classiques de la fantasy, en est à un stade technique équivalent à celui du Moyen Âge, avec le feu et des métaux, des arcs et arbalètes, mais pas d’armes à feu. Les Terres d’Arran se divisent en quatre séries. Cela a commencé en 2013 avec Elfes. En 2015, ce fut au tour des Nains. Puis, vinrent en 2017, les Orcs & Gobelins
et, enfin, en 2019 est apparue la série Mages. En 2022, nous Les Terres d’Ogon débute.

Trois des quatre séries se divisent en sous-séries, selon l’ethnie, le groupe tribal ou les traditions de leurs personnages. Les Elfes peuvent appartenir à cinq groupes : les Bleus, les Sylvains, les Blancs, les Noirs et les semi-elfes. Les Nains, eux, se répartissent en cinq ordres : la Forge, le Talion, le Temple et le Bouclier. Ils peuvent aussi être des Nains errants. Les Mages sont élémentalistes, runiques, nécromanciens ou encore alchimiques. »

Débutée en 2013, cette saga, supervisée par Jean-Luc Istin et Nicolas Jarry, a révolutionné le genre de la série concept. « Après avoir longtemps été aveuglé par la science-fiction, » confesse
Jean-Luc Istin « à la fin des années 90, je suis tombé dans la fantasy, grâce à Merlin l’Enchanteur. Quelques années plus tard, j’ai appelé Nicolas Jarry pour lancer une série sur des elfes. On a rapidement été emportés par notre enthousiasme ! ». C’est ainsi que de nombreux duos de dessinateurs et de scénaristes se mettent au travail pour produire quatre récits : Elfes, Nains, Orcs & Gobelins et Mages.

C’est la première fois qu’une œuvre de fantasy française narre autant d’aventures concentrées en un même univers. Sa particularité vient des scénarios réalistes se rapprochant des romans de
George R. R. Martin. « Je suis un grand fan des films d’horreur, » précise Jean-Luc Istin « et j’ai ainsi combiné mes passions pour exploiter le côté sombre de la fantasy ». En intégrant des questionnements très contemporains sur le rapport à l’hérédité et au père, Les Terres d’Arran repoussent les limites du genre et apportent ainsi et les aussi leur pierre à l’édifice.