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Cyberguerre : la France sous attaque chinoise (TechPod #2)

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Bienvenue dans TechPod, la nouvelle verticale de Fil de Science dédiée aux technologies et à la mobilité. Cette semaine, nous parlerons Pegasus, cyberattaque chinoise, espionnage sur Facebook, Hyperloop et implant cérébral. Bonne écoute, et bon week-end !


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Transcription du podcast :

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans TechPod, la nouvelle pastille de Futura dédiée à l’actualité des technologies et de la mobilité.

Durant toute la semaine dernière, un cheval ailé a plané sur l’actualité. Pegasus, c’est le nom d’un logiciel espion conçu par la société israélienne NGO Group. Celui-ci a été implanté dans les smartphones Android et les iPhone de journalistes, d’activistes, d’avocats et même potentiellement de chefs d’Etats. En tout, une liste de 50.000 numéros de téléphones provenant d’une cinquantaine de pays aurait été la cible de ce logiciel espion. C’est ce que révèle l’affaire décortiquée par un collectif de journalistes internationaux issus de 17 médias, dont Le Monde. Déjà évoqué par Futura en 2016, le logiciel revient régulièrement sur le devant de la scène, cette fois-ci avec un twist en plus, car on apprend qu’il sert également aux pays « amis » à s’écouter entre eux. C’est notamment le cas du Maroc qui aurait ciblé le président Macron, même s’il n’est pas absolument certain que son mobile ait pu être impacté par Pegasus. Implanté au plus près du noyau du système d’exploitation, le logiciel espion permet de voir et d’entendre tout ce qui passe par le téléphone en faisant fi du chiffrement des données. Cette cyber-arme initialement conçue pour lutter contre le terrorisme est devenue une solution idéale pour les petits pays n’ayant pas les moyens de développer des systèmes de surveillance. Outre les tensions diplomatiques engendrées par cette affaire, cette dernière met également à mal la réputation d’inviolabilité des iPhone. Apple se défend en expliquant que son mobile est le plus sécurisé au monde, mais force est de constater que les failles restent présentes et qu’à chaque correctif, les hackers de NGO en dénichent de nouvelles pour pouvoir implanter à nouveau Pegasus. L’affaire est donc loin d’être résolue.

On en parle moins, mais dernièrement, il y a eu plus grave que ce bourricot ailé, comme l’appelle Guillaume Poupard, le directeur de l’agence nationale de la sécurité des systèmes d'information ou Anssi. La France est en effet sous le feu d’une cyberattaque virulente de la Chine, et d’après l’Anssi, c’est un groupe de hackers appelé APT31 et affilié à Pékin qui est à la manœuvre. L’affaire est loin d’être anodine, puisqu’attribuer une cyberattaque à un Etat est un exercice très risqué diplomatiquement. Peu de pays s’y aventurent et la France semble progressivement changer de posture en accusant presque directement la Chine de cette attaque. Une première et un avertissement qui pourrait bien tendre les relations entre les deux pays.

Les réseaux sociaux non plus ne sont pas immunes au développement des outils de cyberguerre. Ainsi, Facebook a découvert qu'un groupe de hackers iraniens utilisaient sa plateforme pour cibler des militaires américains ou des entreprises du secteur de la défense. Comment ? En créant des profils d’individus suffisamment crédibles pour créer des rapports de confiance et pousser les cibles visées à cliquer sur des liens minés. Comme quoi, entre écoutes téléphoniques entre amis, espionnage entre Etats et ingénierie sociale, la guerre du futur ne fait peut-être pas de bruit, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne fait pas de dégâts, du moins en matière de diplomatie.

Les bananes vendues dans la métropole seront-elles bientôt estampillées « Par train » ? Pas si impossible. La société Hyperloop TT vient de présenter un concept de transport de fret à très grande vitesse, capable d'acheminer des marchandises à plus de 600 km/h. À côté des trains de voyageurs filant à plus de 1.000 km/h dans un tube sous faible pression, le nouveau projet, baptisée HyperPort, promet la rapidité d’un trajet en avion pour le coût d’un trajet en train. L’engin se veut capable d’acheminer jusqu'à 2.800 conteneurs par jour avec une empreinte carbone nulle, d’après les allégations de l’entreprise, qui, notons-le, n’est pas affiliée à Elon Musk.

Et enfin, pour finir, une nouvelle avancée pour la médecine ! En combinant des électrodes implantées dans le cerveau avec des réseaux neuronaux – informatiques –, des scientifiques sont parvenus à créer un implant capable de reconnaître des mots entiers énoncés par la pensée. Un homme paralysé depuis plus de 15 après un AVC au niveau du tronc cérébral est parvenu à écrire des phrases grâce à ce système d'un nouveau genre, développé par une équipe de chercheurs de l’université de Californie à San Francisco. Plutôt que de tenter d'écrire lettre par lettre, l'implant analyse l’activité cérébrale pour reconnaître des mots entiers lorsque le patient tente de parler. Le système a réussi à atteindre en moyenne une vitesse de 15 mots à la minute avec une précision de 74 %, des scores qui promettent de continuer de s’améliorer, ouvrant la voie à de nouvelles formes de communication pour les personnes paralysées.

Pour ne rien manquer de l’actualité technologique et scientifique, rendez-vous sur les plateformes de diffusion pour vous abonner à Fil de Science et à nos autres podcasts. Si cet épisode vous a plu, pensez à le poster sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FuturaPod, et laissez-nous une note sur vos applications audio préférées. Rendez-vous demain, à 14h30 pour un tout nouvel épisode du hors série estival animé par Elise et Pierre Kerner sur le podcast Bêtes de Science. Pour le reste, on se retrouve dans deux semaines pour un nouveau concentré d’actualités technologiques. Bonne semaine à tous !


Crédits :

  • Texte : Sylvain Biget
  • Voix : Emma Hollen
  • Musique : Patricia Chaylade
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On en parle moins, mais dernièrement, il y a eu plus grave que ce bourricot ailé, comme l’appelle Guillaume Poupard, le directeur de l’agence nationale de la sécurité des systèmes d'information ou Anssi. La France est en effet sous le feu d’une cyberattaque virulente de la Chine, et d’après l’Anssi, c’est un groupe de hackers appelé APT31 et affilié à Pékin qui est à la manœuvre. L’affaire est loin d’être anodine, puisqu’attribuer une cyberattaque à un Etat est un exercice très risqué diplomatiquement. Peu de pays s’y aventurent et la France semble progressivement changer de posture en accusant presque directement la Chine de cette attaque. Une première et un avertissement qui pourrait bien tendre les relations entre les deux pays.

Les réseaux sociaux non plus ne sont pas immunes au développement des outils de cyberguerre. Ainsi, Facebook a découvert qu'un groupe de hackers iraniens utilisaient sa plateforme pour cibler des militaires américains ou des entreprises du secteur de la défense. Comment ? En créant des profils d’individus suffisamment crédibles pour créer des rapports de confiance et pousser les cibles visées à cliquer sur des liens minés. Comme quoi, entre écoutes téléphoniques entre amis, espionnage entre Etats et ingénierie sociale, la guerre du futur ne fait peut-être pas de bruit, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne fait pas de dégâts, du moins en matière de diplomatie.

Les bananes vendues dans la métropole seront-elles bientôt estampillées « Par train » ? Pas si impossible. La société Hyperloop TT vient de présenter un concept de transport de fret à très grande vitesse, capable d'acheminer des marchandises à plus de 600 km/h. À côté des trains de voyageurs filant à plus de 1.000 km/h dans un tube sous faible pression, le nouveau projet, baptisée HyperPort, promet la rapidité d’un trajet en avion pour le coût d’un trajet en train. L’engin se veut capable d’acheminer jusqu'à 2.800 conteneurs par jour avec une empreinte carbone nulle, d’après les allégations de l’entreprise, qui, notons-le, n’est pas affiliée à Elon Musk.

Et enfin, pour finir, une nouvelle avancée pour la médecine ! En combinant des électrodes implantées dans le cerveau avec des réseaux neuronaux – informatiques –, des scientifiques sont parvenus à créer un implant capable de reconnaître des mots entiers énoncés par la pensée. Un homme paralysé depuis plus de 15 après un AVC au niveau du tronc cérébral est parvenu à écrire des phrases grâce à ce système d'un nouveau genre, développé par une équipe de chercheurs de l’université de Californie à San Francisco. Plutôt que de tenter d'écrire lettre par lettre, l'implant analyse l’activité cérébrale pour reconnaître des mots entiers lorsque le patient tente de parler. Le système a réussi à atteindre en moyenne une vitesse de 15 mots à la minute avec une précision de 74 %, des scores qui promettent de continuer de s’améliorer, ouvrant la voie à de nouvelles formes de communication pour les personnes paralysées.

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