Ep.4 : A la maison : ce qui s'apprend
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Écoutez dans ce 4ème podcast Dr. Sophie Nicklaus et ses conseils sur ce qui s’apprend à table lorsque l’on est enfant. Sophie Nicklaus est directrice de recherches à l’INRAE, au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation à Dijon. Son expertise : l’impact des expériences alimentaires pendant les 1000 premiers jours sur les expériences alimentaires ultérieures et la santé à long terme.
Un apprentissage précoce guidé par l’entourageSophie Nicklaus nous parle des « apprentissages précoces » alimentaires, qui représentent les découvertes alimentaires du tout-petit et les comportements associés. L’enjeu étant d’aider les parents et tous les éducateurs à accompagner leurs tout-petits dans cet apprentissage pour qu’ils deviennent autonomes... jusqu’à arriver à “la table familiale”, avec plaisir. Elle souligne leur rôle clé dans la détermination des habitudes alimentaires des enfants, qu’il s’agisse des aliments, des modes de préparation, des rythmes des repas, mais aussi de l’environnement émotionnel du repas.
Un apprentissage permis par l’environnement des repasLe « nourrissage » est le terme que Sophie Nicklaus emploie pour nous parler de la façon dont les parents, les adultes et éducateurs nourrissent les enfants. Elle nous sensibilise à l’idée de “nourrissage réceptif”, soit une alimentation basée sur les besoins de l’enfant, ses sensations de faim et de rassasiement.
Pour favoriser le meilleur apprentissage alimentaire possible, Sophie Nicklaus conseille d’organiser l’environnement de l’enfant pour qu’il manifeste des signaux explicites de faim, de plaisir... Plus les parents seront attentifs à capables d’observer l’enfant, plus l’apprentissage alimentaire sera fluide. Elle recommande par exemple de bannir les écrans ou autres distractions pendant le repas, laissant place à davantage de communication verbale et non verbale.
Le développement de toute une culture autour du repasPendant ses 1000 premiers jours, l’enfant apprend comment manger, quoi manger, quand manger et s’arrêter mais aussi les codes et le langage lié à l’alimentation. Les conversations à ce propos sont nourrissantes pour l’enfant. Au fur et à mesure de son développement, notamment au cours du repas, on lui transmet des notions de plaisir, de couleur, d’odeur, de texture... des notions très accessibles, qui façonnent son goût, son répertoire alimentaire et ses pratiques alimentaires.
Vers une alimentation durable.. pour l’Homme et pour la planèteProposer une alimentation durable au tout-petit favorise un régime alimentaire durable pour toute la vie. Sophie Nicklaus souligne que pour elle, une alimentation est durable si elle respecte la santé et la planète, à court et long terme. Elle nous rappelle notamment la vigilance à apporter quant à la qualité des produits. Par exemple elle recommande de privilégier les aliments sans résidus de pesticides.
La directrice de recherche aborde aussi le sujet de la quantité des aliments d’origine animale. En effet, il s’agit ici de préoccupations environnementales mais également de santé. La possibilité d’équilibrer les sources protéiques permet d’agir à la fois pour la santé de l’adulte en devenir et de la planète, et représente une source d’alimentation bon marché.
Pour en savoir plus sur les apprentissages alimentaires précoces, laissez-vous guider dans ce podcast par Sophie Nicklaus. Bonne écoute !
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